Madeleines aux pépites de chocolat

Mes premières baleines à bosse, enfin madeleines à bosse. Danse de la joie autour du pot de farine. Je ne sais pas si ce sont mes nouveaux moules en métal ( je n’ai jamais réussi à faire de belles madeleines dans du silicone et puis de toutes façons je n’en veux plus, je trouve que ça donne un drôle de goût à ce qui cuit dedans ) ou bien si c’est la super recette de Valérie ( c’est ma fournée ) mais en tout cas ça a marché !
Je confirme quand elle dit qu’elles sont ultra moelleuses.Grâce au golden syrup ( ça marche aussi avec du sirop de glucose ou du miel  ) elles cuisent en seulement 10 minutes et donc dorent très vite, ce qui les empêchent de se dessécher en cuisant.
En plus la pâte est préparée très rapidement car il n’y a pas besoin de blanchir les oeufs avec le sucre. Par contre, il ne faut pas passer l’étape du passage au frigo pour refroidir la pâte. Non seulement elle sera plus facile à mettre dans les moules, mais elle va aussi permettre au choc thermique de se faire et ainsi à la fameuse bosse de se former. Alors si jusque là vous n’avez jamais été convaincus par vos madeleines, n’hésitez pas à tester cette recette, vous ne serez pas déçus !

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Madeleines aux pépites de chocolat 

Pour 25 à 30 madeleines ( 28 pour moi )

90g de beurre à température ambiante ( ou passé 30 secondes au micro-ondes / pas plus )
2 oeufs + 1 jaune
50 g de sucre en poudre ( ici du sucre semoule )
50 g de golden syrup, de sirop de glucose ou de miel
125 g de farine tamisée
1/2 teaspoon de levure chimique ( 2 g )
1 gousse de vanille
80 g ( 60 g + 20 g ) de pépites de chocolat
1 pincée de fleur de sel

Dans un saladier, mettre le beurre ramolli avec l’oeuf et le jaune d’oeuf, le sucre, le golden syrup et les graines de l’intérieur de la gousse de vanille. Mélanger sans blanchir. Ajouter la farine et la levure tamisée et 60 g de pépites de chocolat. Mélanger et ajouter le beurre fondu. Dès que le beurre est incorporé, arrêter de mélanger et mettre dans une poche à douille puis déposer au frigo pendant 2 heures ( on peut accélérer le processus en mettant 1/2 h au congélateur ).
Graisser les empreintes des moules à madeleine puis déposer des petits tas de pâte ( il faut remplir aux 3/4, pas plus sinon elles risquent de déborder et la bosse ne pas se former ). Ajouter les 20 g de pépites de chocolat qui restent sur les madeleines ( 10 g par plaque environ ) et les enfoncer légèrement.
Remettre les moules avec la pâte au frigo le temps du préchauffage du four.
Allumer le four à 210°. Quand le four a atteint cette température, mettre une seule plaque de madeleines ( on cuit plaque par plaque au milieu du four et directement sur la grille ) et au bout de 2 minutes, baisser le thermostat à 160° pendant encore 8 mn.
Sortir la première fournée de madeleines, remonter la température du four à 210° et ensuite remettre une fournée de la même manière.
Une fois toutes les madeleines cuites, les démouler de suite.

sablés croquants à la noisette

Il y a une période, pas si lointaine d’ailleurs où je publiais régulièrement des recettes de sablés et de petits gâteaux. Officiellement c’était pour le blog, officieusement c’était pour remplir ma boîte en fer en cas de petits creux le soir.
Mais ça c’était avant. Aujourd’hui je suis au régime ( 4 ans de blog, on n’en sort pas indemne ) et j’ai offert la boîte à ma belle-soeur qui repartait vivre en Afrique. Depuis elle a été recyclée ( la boîte, pas ma belle-soeur ) en moto miniature fabriquée par des enfants doués de leurs mains ( peut-être même en scooter  mais ce n’est pas le sujet ).
Mais quand je suis tombée sur la recette de notre Mercotte nationale, qui elle même l’a dénichée dans un livre du pâtissier Stephane Glacier, toutes mes bonnes résolutions se sont envolées.
Il faut dire qu’elle en a vanté les mérites de ces petits sablés (croquants, parfumés, addictifs ), bref ça donnait rudement envie !
Et si je vous poste la recette, c’est que je n’ai pas été déçue. Avec un petit thé à la bergamote, c’est juste parfait . Et vous n’aurez pas besoin de boîte en fer, en plastique ou en carton pour les conserver ( si vous avez d’autres matériaux ça marche aussi ), ils seront très vite dévorés.

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Sablés croquants à la noisette

Pour une vingtaine de sablés

138 g de farine tamisée
90 g de beurre à température ambiante ( sinon vous le mettez 30 secondes au micro-ondes )
55 g de sucre semoule
50 g de sucre glace
1 gousse de vanille
1 pincée de fleur de sel
1 oeuf
160 g de noisettes entières avec la peau

Dans la cuve du robot avec la feuille ( ou dans un saladier et effectuer le mélange avec une spatule ), mettre le beurre avec les deux sucres et les graines de l’intérieur de la gousse de vanille. Crémer ( c’est à dire mélanger pour former une pâte crémeuse ).
Battre l’oeuf dans un bol et verser 23 g ( garder le surplus ) dans la cuve du robot avec le beurre et le sucre ( ou dans le saladier ). Ajouter le sel et la farine. Mélanger.
Couper les noisettes entières en deux ( on peut aussi les hacher mais le visuel sera moins joli ) et ajouter à la pâte. Terminer avec les noisettes et mélanger quelques secondes jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
Déposer du film plastique transparent sur le plan de travail, poser la pâte et rouler en boudin.
Mettre au frigo au moins 2 heures.
Sortir du film plastique, badigeonner le boudin à l’aide d’un pinceau avec l’oeuf battu qui reste et couper des tronçons de 1 cm ( j’ai fait 23 sablés ). Les déposer dans des moules à muffins de 5 cm de diamètre ( pour qu’ils gardent leur forme ronde en cuisant ) et enfourner pour 30 mn à 145° puis 5 mn à 155° ( mon four ne faisant pas ces températures, j’ai mis 30 mn à 140° puis 5 mn 160°).
Laisser refroidir avant de déguster.

Cigares au chèvre, herbes et tomates séchées

Je vous ai déjà dit que j’aimais le chèvre les biquettes? Il y a des choses dans la vie comme ça dont on ne  se lasse pas et j’ai d’ailleurs toujours un stock d’environ 12 kilos dans mon frigo. Il vaut mieux ne pas manquer, j’ai transmis mon addiction à mes loulous qui se font régulièrement des tartines de chèvre arrosés d’un filet de miel quand ils ont un petit creux ( c’est mieux qu’une tartine de pâte à tartiner à l’huile de palme, hein ? ).
Si vous avez la même passion pour ce fromage de caractère, vous allez forcément aimer ces petits cigares qui se grignoter sans chichis… avec les doigts bien évidemment !

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Cigares au chèvre, herbes et tomates séchées

Pour 20 cigares

10 feuilles de brick
200 g de chèvre frais
120 g de crottin de chèvre bien sec
3 pétales de tomates séchées à l’huile
1 petit bouquet composé de persil, menthe et ciboulette frais
Environ 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
Poivre du moulin ( pas besoin de sel, le fromage est déjà assez salé )

Couper les feuilles de brick en 2 et les badigeonner d’huile d’olive sur une face au pinceau.
Emincer les herbes finement. Dans un bol, mélanger le chèvre frais avec le crottin râpé à la grosse râpe. Ajouter les pétales de tomates séchées égouttées et coupées en petits morceaux, les herbes, du poivre et 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.
Pour garnir les cigares, j’ai mis la farce au chèvre dans une poche à douille et j’ai dressé des petits boudins d’environ 4 cm sur 1,5 cm sur la feuille de brick et j’ai ensuite roulé des cigares mais on peux faire la même chose en déposant une cuillère de farce et procéder de la même manière.
Déposer sur une laque recouverte de papier sulfurisé et enfourner à 180° pour 15 minutes environ. Ils doivent être bien dorés.
Déguster de suite.

Dunes blanches { chouquettes fourrées crème mousseline }

Si un jour vous vous promenez vers le Cap Ferret pas très loin de chez moi, vous irez sans doute goûter les célèbres dunes blanches de chez Pascal. Ce n’est pas la peine d’essayer d’obtenir des informations, la recette est gardée bien secrète ( comme la Tropézienne de St Tropez / et oui ).
En visionnant la vidéo ( l’émission «  La meilleure boulangerie de France  » ) ou Pascal dévoile une petite partie de la recette, on peut glaner quelques infos : tout d’abord les chouquettes sont enrichies en beurre pour plus de goût.  Du coup j’ai opté pour celles de mon chouchou Philippe Conticini qui sont parfaites !
Ensuite il dévoile que la crème à l’intérieur des dunes blanches n’est pas une simple chantilly vanillée mais qu’elle est mélangée aussi avec de la crème pâtissière ( une crème diplomatee, quoi mais ici sans gélatine).
Après avoir testé plusieurs recettes de crème ( les crèmes mousselines traditionnelles sont un peu lourdes et n’ont pas la consistance de celle de Pascal ), voilà ma version des dunes blanches .
Et même si ce n’est pas la recette originale, vu la vitesse à laquelle est partie la fournée, je pense qu’elles ne sont pas mal non plus. Vous m’en direz des nouvelles mes chouquettes …

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Dunes blanches

Pour une quarantaine de dunes blanches :

Pour les chouquettes :

125 g de lait
125 g d’eau
110 g de beurre
10 g de sucre
145 g de farine tamisée
5 oeufs
1 pincée de sel
Sucre en grains
Sucre glace

Pour la crème pâtissière :

125 ml de lait
1 jaune d’oeuf
30 g de sucre
15 g de farine
1/2 gousse de vanille
30 g de beurre

Pour la crème chantilly
:

220 ml de crème entière fleurette bien froide ( ou une crème fraîche liquide à 30 ou 35 % de matières grasses / très important )
20 g de sucre glace

 

Préparer les chouquettes : Dans une casserole, mettre le lait, l’eau, le beurre, les 10 g de sucre et la pincée de sel. Quand le liquide arrive à ébullition, ajouter la farine d’un seul coup et mélanger fermement avec un fouet. Laisser le feu doux allumé et mélanger pendant 1 ou 2 minutes pour  » dessécher  » la pâte ( en ôtant le maximum d’humidité , on aide les choux à bien gonfler ). Eteindre le feu et ajouter les oeufs un à un et mélanger au fouet électrique si possible ( ou au robot avec la feuille ) ou à la main mais il faut avoir un bon coup de main. Quand la pâte est bien lisse et homogène, la mettre en poche à douille ( ici j’ai utilisé un embout cannelé mais on peut ne rien mettre ). Déposer des tas de pâte ( ou à l’aide de 2 cuillères ) de la taille d’une balle de ping pong sur 2 plaques tapissées de papier sulfurisé . Saupoudrer de sucre en grain et enfourner pour 20 mn à 170°.

Préparer la crème pâtissière : Dans une casserole, faire chauffer le lait avec les graines de l’intérieur de la demi gousse de vanille Dans un saladier, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre ( à la main ça ira très bien ). Une fois le mélange sucre/jaune blanchi, ajouter la farine  tamisée et continuer de fouetter. Verser le lait chaud dessus, mélanger et reverser le tout dans la casserole. Faire épaissir sur feu doux . Lorsque la crème a pris et est bien épaisse, éteindre le feu et incorporer le beurre.

Laisser refroidir et préparer la chantilly : dans le bol du robot avec la fouet ( ou dans un saladier avec un fouet électrique ), fouetter la crème bien froide avec le sucre ( vous ne réussirez la chantilly que si la crème est entière, elle doit contenir au moins 30% de matières grasses / c’est le secret de la chantilly, rien de compliqué … ) .
Quand elle a une belle texture, la mélanger avec la crème pâtissière à l’aide d’une spatule en soulevant la masse délicatement ( même principe que la mousse au chocolat ). Une fois que le mélange est bien homogène, mettre la crème mousseline en poche à douille ( ici j’ai utilisé un embout allongé pour fourrer les éclairs ), faire un petit trou dessous chaque chouquette et fourrer de crème.
Reposer les chouquettes sur les plaques de pâtisserie et les saupoudrer généreusement de sucre glace.

Lasagnes de Ravioles du Dauphiné aux épinards

Encore une petite recette facile et qui régale les papilles même de ceux qui n’aiment pas les épinards. On tente ? Ne me regardez pas comme si j’avais dis un truc de fou, si je vous dis que c’est possible, c’est que c’est possible.
La seule difficulté ici c’est de décoller les plaques de Ravioles. Donc mesdames si ce n’est pas votre jour, que vous avez vos ragnagnas ou si vous êtes énervées parce que votre chéri n’a pas fait la vaisselle alors que vous avez bossé toute la journée et qu’il a préféré se muscler les pouces à jouer à Play ( vous c’est la Xbox ? / chacun ses problèmes, hihi ), ne vous lancez pas !
Allez prendre un bon bain chaud ( avec des sels parfumés? / vous mettez ce que vous voulez dedans / je peux finir l’article, oui ? ) et revenez cuisiner après.
Bien sûr si vous avez aimé, vous pouvez prendre un beau stylo, écrire  » Lu et approuvé  » en bas de la recette et apposer votre plus belle signature . Et on s’applique les enfants …

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Lasagnes de Ravioles du Dauphiné aux épinards

Pour 6 personnes

2 paquets de Ravioles de Romans
400 g d’épinards frais ( jeunes pousses )
1 noix de beurre
500 ml de béchamel maison
Emmental râpé
1 pincée de noix de muscade
Sel, poivre du moulin

(J’ai utilisé 2 plats à gratin, donc 4 plaques à ravioles par plat 
)

Préparer la béchamel et ajouter la noix de muscade. Saler, poivrer.
Faire réduire les épinards dans une cocotte anti-adhésive avec le beurre jusqu’à ce qu’ils aient perdu toute leur eau.
Mettre une couche de béchamel au fond d’un plat à gratin, décoller les plaques de Ravioles ( c’est le moment délicat ) et déposer une première plaque puis un peu d’épinards puis la béchamel. Faire ainsi 4 couches et finir par un peu de béchamel et saupoudrer d’emmental râpé.
Enfourner à 180° pour 25 à 30 mn.
Dorer ensuite au grill quelques secondes.

Poulet sauce BBQ épicée

Je suis toujours à la recherche de recettes faciles ( après une journée passée dans le food truck, j’ai envie de souffler un peu ), originales ( j’essaie tant bien que mal de vous mettre un peu de paillettes dans les yeux / c’est pas gagné ) et savoureuses ( ils se prennent pour top chef à la maison ). C’est pourquoi j’ai été comblée avec ce délicieux petit poulet déniché dans le livre de Dorian  » Je cuisine avec 4 ingrédients « .
Déjà j’adorais son blog, ses photos et ses textes mais là j’ai fait un arrêt sur images sur  plusieurs recettes du livre !
Pour la sauce barbecue, j’en voulais une de qualité ( composition naturelle, sans fructose-glucose et compagnie ) et j’ai craqué sur celle de chez Sophie’store, une épicerie fine en ligne de produits Anglo-Saxons et Américains ( avec une boutique situé à Talence pour les petits chanceux Bordelais).
Pour en revenir à la sauce Barbecue, elle décolle un peu les pans de la tapisserie ( tu as dit qu’elle s’appelait comment déjà ? Hot smoky ? Ah oui c’est normal ), c’est pourquoi je l’ai mélangée avec de la sauce barbecue classique mais si vous êtes un peu plus kamikaze que moi ( ou accessoirement que vous n’êtes pas famille nombreuse ), vous pouvez tenter une version plus caliente !

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Poulet sauce BBQ { hot smoky }

Pour 4 personnes

( NBJ’ai modifié la façon de procéder de Dorian pour obtenir une sauce plus sirupeuse )

800 g de pilons de poulet
30 cl de bière blonde
4 cuillères à soupe de sauce barbecue épicée ( Hot smoky de Lillie’s chez Sophie’store)
4 cuillères à soupe de sauce barbecue classique
3 gousses d’ail

Mettre les pilons de poulet dans une cocotte anti-adhésive. Verser la bière, les 2 sauces barbecue. Ajouter les gousses d’ail en chemise ( sans les peler ).
Porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter 30 mn.
Sortir le poulet avec une écumoire, le mettre dans un plat à gratin. Verser la sauce avec les gousses d’ail dans une casserole plus petite et laisser réduire pendant 15 à 20 mn en remuant régulièrement.
Verser la sauce réduite avec les gousses d’ail  sur les pilons de poulet et enfourner à 180° pour encore 15 à 20 mn.

Caramel au beurre salé

Personnellement à la maison c’est la fête du slip, enfin des crêpes  toute l’année. Crêpes au goûter, crêpes au dessert, crêpes du dimanche, tout est bon pour dégainer la poêle et toutes les pâtes à tartiner et les confitures qui vont avec ! D’ailleurs elles sont tellement appréciées ici que lorsque j’ai voulu faire une photo, elles avaient été toutes cocotées ( du verbe cocoter, c’est à dire en Patois de chez moi, dévorées, gobées, englouties, sifflées … ).
Et je peux vous dire que des crêpes tartinées de cette divine recette inratable de caramel au beurre salé ( un tantinet lourde cette phrase ), c’est juste une tuerie. Elle vient de ma copine Cathy du très joli blog Kaderick en kuizinn. Je ne suis jamais déçue par ses recettes et elle explique les plus compliquées comme si c’était un jeu d’enfant . Une vrai pro !
Je sais que beaucoup d’entre vous n’aiment pas réaliser du caramel mais je vous donne quelques petites astuces plus bas qui vont vous aider, j’espère …

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Caramel au beurre salé

Pour 2 pots

150 g de sucre
30 g de beurre
100 ml de crème liquide entière fleurette
1 ou 2 pincée de fleur de sel de Guérande

Préparer le caramel :
1ère méthode ( normalement inratable si on ne touche à rien au début ): mettre le sucre dans une casserole anti-adhésive et  faire chauffer à feu doux sans y toucher jusqu’à ce que les bords commencent à prendre une belle couleur ambrée. A ce moment là on peut commencer à remuer la casserole en la penchant pour repartir le sucre. A la fin , on peut remuer avec une cuillère en bois . On doit obtenir un beau caramel un peu foncé.
2ème méthode : dans une casserole à fond épais, mettre le sucre avec une cuillère à soupe d’eau et faire chauffer à feu doux en remuant régulièrement jusqu’à obtenir un beau caramel un peu foncé.
Astuce : Si le sucre se cristallise et commence à former des paquets ne vous inquiétez pas. Il faudra continuer à le faire cuire sans ajouter d’eau jusqu’à ce qu’il prenne une belle couleur ( ça peut prendre du temps mais il faut être patient ! ).

Dès que le caramel est bien coloré, ajouter le beurre en petits morceaux, remuer avec une cuillère en bois ( sur feu doux ) puis éteindre le feu et commencer à verser la crème liquide en filet tout doucement ( attention aux projections !!! ). Quand la crème est toute incorporée, rallumer le feu , ajouter la fleur de sel et mélanger pendant 1 minute . Eteindre, attendre que le caramel tiédisse et le mettre en pots.
Il se conserve plusieurs semaines au frigo.

Pour être sur de réussir le caramel, voilà une astuce que j’ai trouvée par hasard ( comme la tarte tatin, vous voyez un peu ? ). Laisser un pot en verre rempli de sucre sans couvercle dehors pendant quelques jours ( on peut mettre un torchon dessus ). Le sucre va absorber l’humidité de la nuit et sera parfait pour fondre en caramel par la suite .

Tarte au thon, oignons et épices

Non ce n’est pas une simple tarte au thon !  Elle est même assez surprenante avec ses épices, ses raisins secs et sa coriandre ( et non ce n’est pas un tajine ). Je serais sans doute passée à côté  si ce n’était pas la recette de mon chouchou, Philippe Conticini.
Vous saviez que chaque blogueuse a son chef préféré ? Certaines ne jurent que par Christophe Felder ( toujours content sur les photos / pas comme certains /  petit message perso ), d’autres par Cyril Lignac ( hashtag regard qui tue suivi d’un Ouh là là c’est bon ça / avé l’accent ), d’autres encore par Pierre Hermé ( the king of macarons ) ou Michalak ( Christophe , pas Frédéric / faut suivre un peu ). Et bien moi c’est Fifi…
Tirée de son livre  » Le thon c’est bon  » ( vous ne verrez plus jamais la boîte de thon qui traîne dans votre placard de la même manière ), cette recette est simplissime mais mérite qu’on la goûte .

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Tarte au thon, oignons et aux épices

Pour la pâte brisée :

200 g de farine
90 g de beurre ramolli ( pas fondu )
1 oeuf
1 pincée de sel
20 ml d’eau

Pour la garniture au thon :

400 g de thon au naturel égoutté
250 g d’oignons ou d’échalotes émincés
40 g de raisins secs blonds ( si vous n’aimez pas le sucré-salé, n’en mettez pas )
1 demi cuillère à café de cumin en poudre
1 demi cuillère à café de gingembre en poudre
2 cuillères à café de zaatar  (ou 2 pincées de thym en poudre et 2 pincées de graines de sésame )
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de coriandre fraîche hachée
20 cl de crème fraîche ( ou de soja cuisine )
3 oeufs
Poivre du moulin
( pas besoin de sel, le thon est suffisamment salé )

Préparer la pâte brisée : au robot avec la feuille ( ou à la main ), sabler la farine avec le beurre ( action d’incorporer le beurre à la farine en malaxant du bout des doigts jusqu’à l’obtention d’un sable grossier ). Ajouter ensuite l’oeuf , le sel et l’eau ( ajouter l’eau progressivement et en filet, suivant les farines, il en faudra un tout petit moins ou un peu plus … ). Dès que la pâte forme un ensemble compact, arrêter le robot ( moins on pétrit la pâte et moins elle se rétracte à la cuisson ).
Etaler sur un plan de travail fariné et la déposer dans un moule à tarte ou comme ici un cercle de 24 cm de diamètre. Placer au frais au minimum 1 heure .
Hacher les oignons ou les échalotes en petits morceaux. Les faire revenir dans une poêle avec l’huile d’olive, les raisins secs et un filet d’eau. Quand ils sont dorés, éteindre le feu, ajouter les épices, la coriandre ciselée et un peu de poivre . Mélanger . Laisser refroidir.
Ajouter le thon égoutté et écrasé à la fourchette puis mélanger.
Déposer le mélange thon – oignons – raisins secs sur la pâte.
Battre les oeufs avec la crème et verser sur le dessus .
Enfourner pour 40 mn à 180°. Le dessus doit être bien doré.
A déguster tiède ou froide ( j’ai préféré froide ).

Muffins aux myrtilles

Après moult essais pour sortir des muffins à la myrtille dignes de vous être présentés, j’ai l’honneur et la joie de vous livrer la recette ( vous le dites si j’en fais trop là ).
Ce n’est pas la mienne, non je n’ai pas cette prétention, elle est tirée du livre  » Un goûter à New York  » de Marc Grossman ( alias Bob pour les intimes ).
Vous pouvez trouver plusieurs versions du même auteur car il est tout le temps en train de modifier la recette le bougre ! Du coup j’ai mis aussi mon grain de sel, enfin de sucre, enfin de lait ribot pour tenter de faire un truc plus léger. Parce que les Ricains, ils sont bien mignons mais ils ont tendance à aimer des douceurs ultra sucrées et grasses qui plombent un peu l’estomac. Vous n’êtes pas d’accord ?
Et bien là avec une partie de la crème fraîche remplacée par du lait ribot, c’était top ( la fille trop fière d’elle ).
D’ailleurs si quelqu’un connait ce Bob / Bobby / Bibou , vous pouvez lui dire de ne plus chercher le graal. This recette is THE recette !
Ok pour l’anglais, on repassera …

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Muffins aux myrtilles

Pour une douzaine de gros muffins :

125 g de myrtilles fraîches ou surgelées
170 g de confitures de myrtilles ou de fruits rouges

Ingrédients secs :

320  g de farine
50 g de sucre
1 cuillère à soupe de levure chimique
2 pincées de bicarbonate de sodium ( au rayon du sel ou au rayon bio des grandes surfaces )

Ingrédients liquides :

180 ml de crème fraîche liquide ( ici une briquette semi-légère à 18% de matières grasses )
300 ml de lait ribot ( au rayon des laitages frais )
50 ml d’huile ( ici de noisettes )
1 oeuf
1 gousse de vanille

Pour la finition :

Sucre glace

Prendre 2 saladiers. Dans un saladier mélanger tous les ingrédients secs. Dans l’autre saladier mélanger les ingrédients liquides avec les graines de l’intérieur de la gousse de vanille. Verser le contenu d’un saladier dans l’autre et mélanger sans insister, juste le temps de lier les ingrédients ( c’est important pour garder le moelleux des muffins ).
Graisser des moules à muffins ou placer des caissettes dans un moule à empreintes . Mettre un peu de pâte au fond puis déposer quelques myrtilles ainsi que de la confiture. Remettre de la pâte ( ne pas remplir plus des 3/4 car ils vont gonfler ) puis quelques myrtilles et encore un peu de confiture sur le dessus.
Enfourner dans un four à 200° pendant 8 minutes puis descendre à 180° pour 15 mn ( vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette, il doit ressortir sec) . Ils doivent être dorés dessus .
Laisser refroidir et saupoudrer de sucre glace.

Tourte aux pommes et sirop d’érable

Dans la série des gâteaux dont je rêvais depuis longtemps, il y avait la tourte aux pommes. Je me l’imaginais avec une bonne pâte sablée maison à l’amande, une garniture de fruits épaisse et fondante, pas trop sucrée et une touche discrète de cannelle ( ils ne sont pas fan à la maison mais j’en mets quand même un peu / c’est qui la chef ? ).
Du coup je me suis mise à chercher le graal sur le net pour trouver la recette parfaite à mon goût. J’ai pioché par ci par là, j’ai changé le sucre par du sirop d’érable pour une touche originale ( c’est ma copine Delphine qui va être contente ) et j’ai testé. D’habitude quand je me lance dans une recette à ma sauce, j’ai besoin de quelques essais avant de vous la présenter ( plusieurs fois, oui j’avoue ) mais là j’ai été convaincue du premier coup . Et vous verrez la pâte est juste top et très facile à étaler. Elle ne se déchire même pas !
D’ailleurs je n’ai pas été la seule à l’apprécier car elle n’a pas passé l’après -midi.
Mon fils aîné qui n’est pas du tout gourmand d’habitude et qui goûte rarement mes gâteaux en a pris plusieurs fois. Il l’a même finie dès que j’ai eu le dos tourné.
Moi qui avait envie de m’en resservir une part le soir devant la télé ( oh ça va, hein  ),  je n’ai trouvé qu’une assiette vide avec quelques miettes, un raisin sec et une lamelle de pomme collée sur le bord.
Un grand moment de solitude, quoi …

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Tourte aux pommes et sirop d’érable

Pâte sablée :

300 g de farine
120 g de beurre
50 g de sucre
1 oeuf
1 pincée de fleur de sel
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre ( si possible bio / le vinaigre donne du croustillant et une belle texture à la pâte / ne zappez pas ! )
2 ou 3 cuillères à soupe d’eau froide

Garniture aux pommes :

6 belles pommes à cuire de saison
100 g de sirop d’érable
60 g de raisins secs
1 pincée de cannelle
1 pincée de fleur de sel
4 cuillères à soupe de crème fraîche semi épaisse à 18 % de matières grasses
Un peu de confiture ou de nappage abricots

Perso je fais la pâte au robot mais vous pouvez la faire à la main . Dans la cuve du robot avec la feuille , mettre la farine avec le beurre froid coupé en petits morceaux. Faire tourner doucement jusqu’à ce que le mélange devienne sableux. Ajouter le sucre, l’oeuf, la pincée de sel et le vinaigre. Mélanger et quand la pâte commence à s’amalgamer, ajouter l’eau froide comme suit : une cuillère , laisser pétrir puis une autre etc… jusqu’à ce que la pâte forme un ensemble compact. Arrêter de suite le robot car moins on travaille la pâte, moins elle se rétractera à la cuisson.
Etaler la pâte sur une feuille de papier sulfurisée puis la retourner dans un moule ( ici un cercle beurré de 24 cm ) et garder le surplus pour faire le dessus de la tourte. Etaler le reste de pâte pour faire soit des motifs comme ici avec un emporte pièce ou des bandes pour faire des croisillons. On peut aussi simplement recouvrir la tourte de pâte . Mettre les pâtes au frigo le temps de préparer le reste.
Peler, épépiner et couper les pommes en fines tranches ( c’est important ). Les mettre dans un wok ou une cocotte anti-adhésive avec le sirop d’érable, la cannelle, les raisins secs et la pincée de sel. Faire compoter sur feu doux en remuant sans arrêt jusqu’à ce que les pommes aient rendues toute leur eau ( ça peut prendre du temps, une bonne vingtaine de minutes suivant la variété des pommes ).
Laisser refroidir complètement.
Sortir le fond  de pâte du frigo et percer avec une fourchette. Verser les pommes confites dessus et tasser avec le dos d’une fourchette.
Verser la crème fraîche dessus, lisser.
Déposer le reste de pâte comme vous voulez et enfourner pour 40 mn à 180°.
Sortir la tourte et badigeonner le dessus avec de la confiture ou un nappage abricot ( j’ai mis ce que j’avais dans le frigo, c’est à dire de la confiture de figues ).
Déguster tiède ou froid.