Dunes blanches { chouquettes fourrées crème mousseline }

Si un jour vous vous promenez vers le Cap Ferret pas très loin de chez moi, vous irez sans doute goûter les célèbres dunes blanches de chez Pascal. Ce n’est pas la peine d’essayer d’obtenir des informations, la recette est gardée bien secrète ( comme la Tropézienne de St Tropez / et oui ).
En visionnant la vidéo ( l’émission «  La meilleure boulangerie de France  » ) ou Pascal dévoile une petite partie de la recette, on peut glaner quelques infos : tout d’abord les chouquettes sont enrichies en beurre pour plus de goût.  Du coup j’ai opté pour celles de mon chouchou Philippe Conticini qui sont parfaites !
Ensuite il dévoile que la crème à l’intérieur des dunes blanches n’est pas une simple chantilly vanillée mais qu’elle est mélangée aussi avec de la crème pâtissière ( une crème diplomatee, quoi mais ici sans gélatine).
Après avoir testé plusieurs recettes de crème ( les crèmes mousselines traditionnelles sont un peu lourdes et n’ont pas la consistance de celle de Pascal ), voilà ma version des dunes blanches .
Et même si ce n’est pas la recette originale, vu la vitesse à laquelle est partie la fournée, je pense qu’elles ne sont pas mal non plus. Vous m’en direz des nouvelles mes chouquettes …

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Dunes blanches

Pour une quarantaine de dunes blanches :

Pour les chouquettes :

125 g de lait
125 g d’eau
110 g de beurre
10 g de sucre
145 g de farine tamisée
5 oeufs
1 pincée de sel
Sucre en grains
Sucre glace

Pour la crème pâtissière :

125 ml de lait
1 jaune d’oeuf
30 g de sucre
15 g de farine
1/2 gousse de vanille
30 g de beurre

Pour la crème chantilly
:

220 ml de crème entière fleurette bien froide ( ou une crème fraîche liquide à 30 ou 35 % de matières grasses / très important )
20 g de sucre glace

 

Préparer les chouquettes : Dans une casserole, mettre le lait, l’eau, le beurre, les 10 g de sucre et la pincée de sel. Quand le liquide arrive à ébullition, ajouter la farine d’un seul coup et mélanger fermement avec un fouet. Laisser le feu doux allumé et mélanger pendant 1 ou 2 minutes pour  » dessécher  » la pâte ( en ôtant le maximum d’humidité , on aide les choux à bien gonfler ). Eteindre le feu et ajouter les oeufs un à un et mélanger au fouet électrique si possible ( ou au robot avec la feuille ) ou à la main mais il faut avoir un bon coup de main. Quand la pâte est bien lisse et homogène, la mettre en poche à douille ( ici j’ai utilisé un embout cannelé mais on peut ne rien mettre ). Déposer des tas de pâte ( ou à l’aide de 2 cuillères ) de la taille d’une balle de ping pong sur 2 plaques tapissées de papier sulfurisé . Saupoudrer de sucre en grain et enfourner pour 20 mn à 170°.

Préparer la crème pâtissière : Dans une casserole, faire chauffer le lait avec les graines de l’intérieur de la demi gousse de vanille Dans un saladier, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre ( à la main ça ira très bien ). Une fois le mélange sucre/jaune blanchi, ajouter la farine  tamisée et continuer de fouetter. Verser le lait chaud dessus, mélanger et reverser le tout dans la casserole. Faire épaissir sur feu doux . Lorsque la crème a pris et est bien épaisse, éteindre le feu et incorporer le beurre.

Laisser refroidir et préparer la chantilly : dans le bol du robot avec la fouet ( ou dans un saladier avec un fouet électrique ), fouetter la crème bien froide avec le sucre ( vous ne réussirez la chantilly que si la crème est entière, elle doit contenir au moins 30% de matières grasses / c’est le secret de la chantilly, rien de compliqué … ) .
Quand elle a une belle texture, la mélanger avec la crème pâtissière à l’aide d’une spatule en soulevant la masse délicatement ( même principe que la mousse au chocolat ). Une fois que le mélange est bien homogène, mettre la crème mousseline en poche à douille ( ici j’ai utilisé un embout allongé pour fourrer les éclairs ), faire un petit trou dessous chaque chouquette et fourrer de crème.
Reposer les chouquettes sur les plaques de pâtisserie et les saupoudrer généreusement de sucre glace.

Tarte au citron meringuée

J’ai mis mon citronnier dehors et je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il a perdu 3 citrons d’un coup. La chaleur peut être ou le mistral Bordelais.
Du coup ma fille a suggéré un petit atelier cuisine pour que je lui apprenne à réaliser son dessert préféré : la tarte au citron meringuée.
Je vois déjà des yeux qui pétillent. Il parait que la tarte au citron est dans le top 10 des desserts préférés des Français !
J’ai réalisé plusieurs versions mais sur c’est celle de Thierry Mulhaupt ( le célèbre pâtissier Alsacien ) dénichée sur le site de Mercotte que j’ai vraiment craqué.
Une pâte sablée croustillante et fondante, une garniture au citron pas trop acidulée ( moins que le lemon curd )  bien parfumée ainsi qu’ une meringue Italienne parfaite ( ça c’est ma recette mais c’est le seul moyen pour avoir un décor qui se tient bien ), cette tarte est juste une petite tuerie et à chaque fois que je la réalise, je n’ai que des compliments …

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Tarte au citron meringuée

Pâte sablée :

250 g de farine
140 g de beurre
30 g de poudre d’amandes
75 g de sucre
1 bonne pincée de sel
1 jaune d’oeuf
Un peu d’eau

Royale au citron :

2 oeufs
1 jaune d’oeuf
100 g de sucre
25 g de Maizena
170 g de crème Fleurette ( crème entière liquide )
130 g de jus de citron
1 citron jaune bio

Meringue Italienne :

2 blancs d’oeufs
120 g de sucre
30 ml d’eau
1 pincée de sel

 

Préparer la pâte ( au robot avec la feuille ) ou à la main : sabler la farine et le beurre ramolli dans le bol du robot équipé de la feuille. Ajouter la poudre d’amande, le sel, le sucre. Mélanger jusqu’à obtenir un sable grossier. Ajouter le jaune d’oeuf en dernier et ajouter si besoin 1 ou 2 cuillères à soupe d’eau jusqu’à ce que la pâte forme une belle boule.. Étaler entre deux feuilles de film alimentaire et laisser reposer au frigo 1 heure .

Préparer la royale au citron : Mélanger la Maïzena avec le sucre et verser ce mélange sur les oeufs et le jaune en fouettant. Ajouter ensuite le jus de citron, le zeste et la crème. Mélanger pour obtenir un mélange homogène.

Le fonçage : étaler la pâte sur une épaisseur de 2/3 mm et foncer un cercle à tarte ( ici 24 cm de diamètre ). Réserver au frais pendant que le four préchauffe à 180°. Précuire le fond de tarte à blanc pendant 5 min puis le garnir avec la royale au citron et poursuivre la cuisson pendant 30 min.
Laisser refroidir sur une grille.

Préparer la meringue Italienne : verser le sucre avec l’eau dans une casserole . Porter à ébullition pour réaliser un sirop de sucre . Placer un thermomètre et atteindre la température de 118°.
Pendant ce temps, monter les blancs en neige avec le sel jusqu’à ce qu’ils soient fermes.
Dès que le sirop atteint la bonne température, verser le sirop en filet ( attention aux éclaboussures, le mieux est de verser sur le côté, pas sur le fouet ) et continuer à battre jusqu’à ce que les blancs en neige soient bien brillants et forment un bec d’oiseau.
Mettre dans une poche à douille et déposer sur la tarte comme vous voulez.
Dorer au chalumeau ou au grill du four.
Laisser refroidir et placer au frigo pendant au moins 2 heures.

Tarte crémeuse au pommes , amandes et vanille

  » Derrière les hauts murs à Colombages, sous les chapeaux pointus des toitures, se cachent les cuisines secrètes des résidents en villégiature . Depuis les fenêtres ouvertes, on entend tinter les larges cuillers dans les bassines de cuivre ou au fond des poêles émaillées. Les portes des fours grincent et on surprend la cuisinière glissant avec précaution sa tarte sur la tôle chaude . Les enfants, eux, jouent face à la mer lointaine, si lointaine à marée basse. Dans quarante minutes, la cloche sonnera, il sera temps de rentrer goûter .  »
Ce joli texte est tiré du livret  » Délicieuses tartes et tatins  » du grand Paul Bocuse  pour la  collection  » La bonne cuisine de nos terroirs  » . Du coup j’ai été attirée par la recette de tarte aux pommes qui accompagnait ces quelques lignes mais je n’avais tous les ingrédients donc j’ai modifié deux, trois petites choses …
Le résultat  a donné une tarte crémeuse mais un peu croquante grâce aux amandes effilées , sucrée comme il faut avec la touche de raisins secs en plus et bien parfumée grâce à la vanille et à la cannelle .
Une tarte toute en simplicité mais très gourmande !

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Tarte crémeuse aux pommes 

Pour 6 -8 personnes

Pâte brisée sucrée :

250 g de farine
125 g de beurre
1 pincée de sel ( sauf si vous utilisez du beurre demi-sel )
25 g de sucre
Un peu d’eau ( environ 5 cuillères à soupe )

Garniture :

2 grosses pommes ( environ 400 g épluchées et coupées )
60 g de raisins secs
75 g d’amandes effilées
80 g de sucre semoule
1 pinçée de cannelle
1 gousse de vanille
10 cuillères à soupe de crème liquide entière ( fleurette )
1 oeuf

Mettre dans un saladier , la farine et le sel. Ajouter le beurre pommade ( à température ambiante ) et mélanger du bout des doigts . Cela doit former un sable grossier.
Ajouter l’eau en versant petit à petit et en malaxant jusqu’à obtenir une boule homogène.
Etaler entre 2 feuilles de film plastique et déposer à plat au frigo.

Mettre les raisins secs à gonfler dans un bol d’eau pendant 2-3 minutes au micro-ondes. Attendre 10 minutes.
Peler, ôter le trognon et découper les pommes en lamelles . Egoutter les raisins , les mélanger aux pommes , ajouter le sucre , la cannelle, l’intérieur de la gousse de vanille et les amandes effilées . Mélanger.
Battre l’oeuf avec la crème et ajouter aux pommes . Mélanger le tout .
Sortir la pâte brisée du frigo et verser dessus la garniture . Lisser le tout et enfourner pour 35 minutes environ à 180°.
Laisser refroidir et saupoudrer de sucre glace.

Poulet Korma

Il existe plusieurs façons de réaliser la sauce du poulet korma ( enfin à la mode Occidentale car je ne pense pas que les Indiens utilisent beaucoup de produits laitiers … ) , avec de la crème fraîche liquide comme ici ou bien du lait de coco ou du yaourt . Le problème avec le yaourt c’est qu’il  » caille  » très vite lors de la cuisson et l’aspect du plat n’est pas très joli. Il faut donc le mettre en toute fin de cuisson mais du coup le poulet ne cuit pas de la même manière dans sa sauce . Et ici je voulais qu’il cuise bien avec tous les ingrédients et toutes les épices. Personnellement  j’utilise uniquement de la crème liquide entière ou crème fleurette car elle donne une onctuosité sans pareille à tous les plats . Ce n’est pas super light mais de toutes façons on n’en mange pas tous les jours et c’est tellement bon !
A déguster avec des naans et du riz  basmati, hihi ( ça rime, c’est n’importe quoi mais j’avais envie d’écrire ça…) .
Merci à ma copine Delphine de m’avoir donné cette recette.

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Poulet korma

Pour 4 personnes

4 hauts de cuisse de poulet
1 gros oignon
4 clous de girofle
4 gousses de cardamome
3 gousses d’ail hâchée
250 ml de bouillon de poulet
1 cuillère à café de gingembre en poudre
1/4 de cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à café de graines de moutarde
2 tomates ( ou un peu de coulis de tomates )
1 cuillère à soupe de coriandre hâchée
75 g de poudre d’amandes
200 ml de crème fleurette ( crème liquide entière ) ou de lait de coco
1/2 cuillère à café de piment doux en poudre
1 cuillère à café d’épices indiennes ( ici la marque  » Les continents des saveurs  » chez Leader Price )
Une poignée d’amandes effilées ou de noix de cajou
Huile de tournesol
Sel, poivre

Dans une cocotte sur feu doux , faire dorer l’oignon émincé avec un peu d’huile, les clous de girofle et les gousses de cardamome écrasées ( je les écrase au pilon dans un bol ) .
Retirer les clous de girofle et les gousses de cardamome.
Ajouter les gousses d’ail hâchées et les cuisses de poulet sans la peau ( je la retire aux ciseaux ). Faire dorer le poulet sur toutes ses faces avec l’oignon .
Verser le bouillon de poulet , ajouter le gingembre , le cumin, les graines de moutarde, la tomates en dés, la coriandre, la poudre d’amandes, la crème fleurette , le piment en poudre, les épices indiennes, du sel et du poivre . Fermer la cocotte et laisser cuire environ 30 mn.
Découvrir et laisser réduire jusqu’à ce que la sauce épaississe et nappe la viande .
Faire dorer les amandes effilées dans une poêle à sec et saupoudrer le poulet une fois l’assiette dressée.

Salade d’endives aux pommes et Comté

Ca y est j’ai commencé mon aventure  » Cuisine nomade  » jusqu’au mois d’août et je pense que cette formation va être très enrichissante . Nous sommes quatre filles et trois garçons d’univers et de personnalités différentes mais je pense qu’au delà de nos horizons et de nos projets variés , nous allons bien nous entendre et échanger nos idées. Et surtout apprendre, apprendre , apprendre …
A partir de lundi je serai au lycée hôtelier ( oui, oui, avec des petits boutonneux ) pour cinq semaines intensives . Il y a un module  » Pâtisserie  » et j’espère commencer par ça,  histoire de pouvoir m’empiffrer d’éclairs au chocolat !
Mais comme d’habitude je m’éloigne du sujet qui est cette belle salade de saison car en plus les beaux jours reviennent à Bordeaux et on a envie de manger un peu plus léger .
J’ai eu la chance d’être contactée par Pierre de Prince de Bretagne qui organise des challenges par le biais du blog  » Cuisinons les légumes   » et de recevoir un beau sachet d’endives en milieu de semaine.  Au départ je voulais vous présenter une recette de tatin aux endives mais je n’ai été emballée par ma réalisation , c’est pourquoi je me suis tournée vers une belle salade et là j’ai été totalement conquise ! J’ai même léché mon assiette , c’est vous dire …
En plus les endives de mon partenaire sont particulièrement douces car elles sont cultivées sur les terres sableuses de la côte des légendes dans des caves à l’abri de la lumière. Puis elles sont récoltées dans des exploitations familiales tout le mois d’ octobre et emballées une à une dans des sachets fraicheur qui permettent une conservation maximale.
Donc des endives chouchoutées, ultra fraîches, sans amertume et qui sont idéales avec une salade comme ici avec des dés de fromage , des lardons , des pignons et une délicieuse sauce à la crème fraîche et au miel !

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Salade d’endives au pommes et Comté

Pour 4 personnes

2 endives
50 g de marrons au naturel en bocal
1 pomme
50 g de Comté
100 g de lardons allumette fumés
50 de pignons

Pour la sauce :

6 cuillères à soupe de crème fleurette
4 cuillères à soupe de vinaigre de cidre bio
2 cuillères à café de moutarde à l’ancienne
1 cuillère à café de miel
Sel, poivre

Enlever la première de feuille de l’endive et à l’aide d’un couteau très pointu, enlever le partie un peu amère de l’endive , c’est à dire la partie dure en forme de cône à la base du légume.
Couper l’endive en fine lamelles . Les disposer dans un saladier .
Faire rissoler les lardons, égoutter et les ajouter aux endives.
Couper le fromage et la pomme épluchée en cubes . Couper aussi les marrons en cubes et ajouter le tout à la salade.
Essuyer la poêle où les lardons ont cuit et faire dorer à sec les pignons .
Ajouter et bien mélanger le tout .
Préparer la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients et en fouettant un peu.
On peut présenter la vinaigrette à part dans un petit bon et chacun se sert ou verser sur la salade .

 

Blanquette de veau à l’ancienne

Je ne sais pas vous, mais moi ce petit rayon de soleil qui s’installe en ce moment tous les après-midis me rend toute guillerette ! Après tous ces jours de flotte, j’ose enfin quitter mes bottes en plastique rose à petits pois violet et j’ai même envie de pousser la chansonnette pour accompagner les oiseaux qui piaillent dehors. Mais bon ça je ne peux pas me le permettre , tout le monde me l’interdit ( les enfants sont les plus grands censeurs de la terre… ).
Je ne sais pas si c’est parce à la maison ils détestent Zazie  où si c’est parce que je chante faux (  je pense les deux  ) mais on m’empêche de pousser mes vocalises tranquille !
Quel rapport avec cette petite blanquette de veau ? Aucun . Mais il faut bien que je m’épanche auprès de mes chers lecteurs et lectrices qui me comprennent et que je vide mon sac de temps en temps. A force de plaisanter entre deux fournées de cookies, on oublie de parler des choses graves dans la vie.
Cette blanquette est une première, je n’en avais jamais cuisiné . Du coup j’ai pioché ça et là des recettes et je n’ai pas été déçue du résultat .
La viande du boucher ( il n’y a pas de secret, comme je vous disais  » une fois de temps en temps , mais de qualité «  ) était bien tendre et la sauce bien goûteuse. Comme tous les plats en cocotte , elle est meilleure le lendemain car la sauce a un peu épaissi et la viande s’est imprégnée de toutes les saveurs.
Pour tout vous avouer, je ne pensais pas que c’était aussi facile de faire une blanquette de veau comme mamie …

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Blanquette de veau à l’ancienne

Pour 8 personnes :

1 kg de blanquette de veau ( demander au boucher des morceaux sans gras si possible )
1 cube de bouillon de poulet
4 carottes
2 oignons
5 champignons de Paris frais ( ici moyen format )
20 cl de crème fleurette
2 cuillères de farine
25 cl de vin blanc
3 cuillères à soupe de jus de citron
Huile d’olive
1 ou 2 cuillère de Sauceline ( marque Maïzena )  pour épaissir ( facultatif )

Dans une cocotte ou un faitout, faire revenir la viande en cubes assez gros avec les oignons émincés et un fond d’huile d’olive jusqu’à ce que les morceaux soient un peu dorés. Saupoudrer de 2 cuillères de farine.
Bien remuer. Ajouter 1 verre d’eau et remuer.
Ajouter le cube de bouillon de poule puis le vin.
Couper les carottes en rondelles et les ajouter. Faire revenir les champignons dans une poêle avec un peu d’huile. Quand ils ont perdus leur eau, ajouter dans la cocotte .
Laisser mijoter à feu très doux environ 1h30 en remuant régulièrement.
Si nécessaire, rajouter un peu d’eau ( très peu ) de temps en temps pour ne pas que la viande n’accroche.A la fin si la sauce est trop liquide , on peut l’épaissir en ajoutant la sauceline et continuer de cuire 2 minutes.
Eteindre le feu et ajouter la crème fleurette puis le jus de citron et bien remuer. Remettre sur le feu 1 ou 2 minutes pour réchauffer la crème mais elle ne doit pas cuire.
Servir avec du riz long grain de qualité , style Oncle’s Ben.

Cannelés façon profiteroles

Ces cannelés façon profiteroles est un dessert proposé dans certains restaurants sur Bordeaux et notamment sur le bassin d’Arcachon où je l’ai découvert. C’est carrément une tuerie . C’est une douceur assez sucrée j’avoue , mais une tuerie.
Petite parenthèse, vous pouvez avoir la meilleure recette du monde de cannelés , le croustillant caramélisé qui fait sa particularité est obtenue grâce à ses moules en cuivre ( les puristes les graissent même avec de la cire d’abeille ) et sa longue cuisson d’une heure environ à plusieurs températures . Bien que je vous l’ai déjà dit, on obtient de bons résultats grâce aux moules en silicone. Perso, je vais bientôt investir dans ceux en cuivre car j’en réalise souvent mais si vous n’en faites qu’une fois de temps en temps ce n’est pas la peine , ils sont quand même relativement chers. Ici pour la recette , j’ai pris celle de Thierry Marx .
Et comme je vous parle de ce grand chef que l’on peut retrouver en ce moment sur M6 ( Top chef ) , j’en profite pour faire une transition appropriée .
Je vous ai dit dernièrement que j’avais quitté mon poste de vendeuse pour rouler vers de nouvelles aventures . En fait j’attendais une réponse pour faire une formation qui s’appelle  » La cuisine nomade  » et qui a été mise en place par le chef Thierry Marx . Il n’y avait que 7 places alors je n’étais vraiment pas sûre d’être sélectionnée après un passage auprès d’un jury.
Convaincu que la « street food » s’impose peu à peu dans nos modes de vie et constitue la meilleure alternative possible à la malbouffe, Thierry Marx a créé en septembre 2009 un « Atelier de cuisine nomade » près de Bordeaux. Bien qu’il n’intervient pas directement lors des cours , ce sont ses techniques qui sont enseignées et il passe au moins une fois voir et conseiller ses stagiaires ( je veux oui !!! ).
Cette formation étalée sur 5 mois comprend une partie théorique dans un lycée hôtelier, une formation pratique au sein du premier restaurant solidaire de cuisine nomade ( « l’Atelier » à Blanquefort ) où les élèves peuvent présenter et vendre leur menu ( je sens que je vais m’éclater ), un accompagnement à la création d’entreprise assuré par une association ( l ‘ADIE ), des cours en hygiène et en comptabilité ainsi qu’un stage de notre choix à se trouver . A la clé, une super aventure et un CQP  ( Certificat de Qualification Professionnelle ) en restauration.
De quoi être suffisamment armée pour aborder une nouvelle vie professionnelle car j’aimerai pour tout vous confier, ouvrir un camion snack  et proposer des menus à emporter. Un grand virage pour moi mais j’ai vraiment envie de me lancer . On verra bien.
A partir de mi-mars je serais sans doute moins présente sur ce blog mais j’espère pouvoir continuer à poster régulièrement…

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Ingrédients pour 10 cannelés ( gros format )

1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe de rhum
1 œuf
2 jaunes d’œuf
½ litre de lait
180 g de sucre semoule ( 200 g si vous réalisez les cannelés seuls )
125 g de farine tamisée
20 g de beurre pommade
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide

Pour le nappage et le fourrage :

100 g de chocolat noir
5 cuillères à soupe de crème fleurette
10 petites boules de glace à la vanille
Quelques amandes effilées

Mélanger les 2 jaunes d’œuf avec l’œuf entier et le sucre semoule à l’aide d’un fouet. Incorporer ensuite le lait.
Transvaser cette préparation dans une casserole, y ajouter la gousse de vanille fendue en 2 dans la longueur et grattée pour récupérer les graines, et faire bouillir tout en remuant régulièrement à l’aide d’un fouet afin qu’elle n’accroche pas au fond de la casserole.
L’ébullition obtenue ( juste lors des premières bulles, il ne faut pas que ça cuise ), verser la préparation avec la gousse de vanille dans un récipient, et la laisser refroidir à température ambiante. La crème doit avoir une consistance granuleuse en refroidissant.
Incorporer au fouet successivement, dans la préparation froide la farine tamisée, l’huile et le rhum.
Mettre la pâte au frais pendant plusieurs heures ( TRES IMPORTANT ), une nuit si possible …
Remuer la pâte ( vous verrez qu’elle a changé d’aspect, comme une pâte à crêpes elle a épaissi )
Beurrer généreusement 10 moules à cannelés à l’aide d’un pinceau, puis les entreposer au réfrigérateur quelques minutes, le temps que le beurre durcisse.
Préchauffer le four à 200°C. Garnir les moules à cannelés en laissant environ 1,5 cm des bords, les glisser dans le four pour 30 minutes, baisser le four à 180 ° puis remettre encore 30 minutes de cuisson. Suivant la grosseur de vos moules ( ici ce sont les plus grands cannelés ) , il faudra faire cuire un peu moins longtemps ( environ 40 minutes pour les petits et 50 minutes pour les moyens ).
La cuisson terminée, laisser les cannelés refroidir un peu avant de les démouler. Puis les laisser tiédir avant de les déguster.
Faire fondre le chocolat doucement dans une casserole avec la crème fleurette .
Découper un chapeau aux cannelés puis les creuser avec une cuillère parisienne ( pour les petites boules de melons ) ou une petite cuillère, les remplir avec un peu de glace à la vanille et napper de chocolat juste fondu.
Saupoudrer d’amandes effilées.

Saumon bio à la vodka et à l’aneth

Pendant que j’écris cet article , je vois les arbres de dehors ( parce que mon faux bananier lui,  tient le coup chaudement installé dans mon salon ) se dégarnir à vue d’oeil . Suivant les petites rafales de vent , certaines feuilles virevoltent dans les airs, comme suspendues, puis retombent inexorablement ( difficile à écrire ce mot ) sur ma terrasse en faisant un bruit de papier froissé . C’est joli pour l’instant mais dans quelques temps les arbres seront tous nus et on sera face à la réalité de l’hiver . Ne me remerciez pas, j’adore vous remonter le moral.
D’ailleurs moi aussi je perd mes feuilles , enfin mes cheveux mais il parait que c’est normal en cette saison . C’est pour être en accord avec la nature … J’ai quand même acheté un peu de levure de bière , histoire de ne pas ressembler au chêne de mon jardin en plein mois de janvier . Je veux bien être solidaire mais dans une certaine mesure . Et pour ceux qui pensent que j’ai goûté la vodka avant de manger le saumon , vous avez l’esprit très mal placé, j’essaie juste de faire un peu d’humour .
Bon comme d’habitude je m’égare et cette entrée en matière n’a en plus aucun rapport avec mon saumon bio . D’ailleurs  pourquoi bio ? Parce que j’y viens de plus en plus ( oeufs , lait, farine par exemple) et que j’ai forcément été influencée par le scandale sur ce poisson , pardi…
Et à ce propos, un petit message à Stéphane ( le môssieu se reconnaîtra ) , la prochaine fois que tu dis que le bio c’est du bidon , je te fais manger ta casquette de flic !

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Saumon bio à la vodka et à l’aneth

Pour 2 personnes

2 pavés de saumon sans la peau
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 citron vert
2 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de Vodka
1 cuillère à soupe de poivre vert ( j’ai fais un mélange avec des baies roses )
10 cl de crème fleurette
Un petit bouquet d’aneth frais

Dans un bol. mélanger l’huile d’olive avec la vodka, la sauce soja, le jus d’un demi – citron et un peu d’aneth. Verser cette marinade sur les pavés de saumon et mettre au frais pendant au moins 30min. Faire dorer à la poêle les pavés juste pour les colorer, environ 1 minute de chaque côtés. Les égoutter et les disposer dans une cocotte. Retirer la graisse de la poêle et ajouter la crème fleurette puis le jus de la marinade avec l’aneth. Porter à ébullition. Disposer le saumon dans une cocotte puis verser la sauce à la crème fleurette dessus . Mettre les cocottes à cuire pendant 10- 15min à 180°  (surveiller la cuisson suivant les fours ).  Décorer avec le reste du demi – citron en lamelle et de l’aneth . Servir chaud .

Moelleux pistache et coeur de calisson

Voici mon petit craquage de la semaine. Pas très light je l’admet mais de toutes façons vu qu’on se pèle les miches (oui de pain , vous pensiez à quoi ? ) , on va vite brûler les calories en faisant notre jogging matinal ( enfin vous car moi personnellement je ne cours pas, je marche vite … et le premier qui dit comme les vieux je l’étrangle ).
Il faisait quand même -8 degrés ce matin dans ma pampa, ça réveille bien , c’est l’avantage …
Bon ok , là derrière il y a une petite voix qui dit :  » Môman elle ne fait pas de sport !  » mais vous ne pouvez pas l’entendre .
Amateurs de pistache et de pâte d’amande ( pourquoi je lève la main moi ??? ) vous allez kiffer cette recette !

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Moelleux pistache et coeur de calisson

Pour 4 moelleux

50 g de pistaches sans la peau (je me répète vous pouvez utiliser les pistaches salées et enlever un peu la peau et donc le sel avec vos doigts, on ne sent pas la différence )
1 cuillère de pâte de pistache
3 cuillères à soupe de crème fleurette
35 g de beurre doux ramolli
1 oeuf
40 g de sucre
3 calissons

Préchauffer le four à 180°.
Mixer les pistaches avec le sucre . ajouter l’oeuf , le beurre ramolli , la pâte de pistache et la crème fleurette . Mélanger ou comme moi mixer le tout . Racler le fond du mixer pour que tout le mélange soit mixé .
Beurrer 4 moules à muffins gros format , verser la pâte aux 3/4.
Couper les calissons aux 3/4 . Enfoncer les 3 premiers calissons ainsi découpés dans la pâte dans chacun des moules et les 3 petits morceaux qui restent dans le dernier moule . Enfin vous faites comme vous voulez mais 1 calisson par moelleux c’est trop, donc il faut répartir les 3 calissons dans 4 moules …
Enfourner pour 16 minutes.
Déguster froid .

Moelleux noisettes, spéculoos et coeur de chocolat

Belle môman m’a donné un petit panier de noisettes , ce fruit sec roi de l’automne ( si vous avez envie de chanter  » Roi des forêts…  » , ça n’a aucun rapport mais vous pouvez ) . Et le dimanche après-midi quand on ne va pas se promener sur les plages de Lacanau ou de Soulac- sur- Mer { petite page de pub pour ces stations balnéaires en passant } parce que le temps ne le permet pas et bien je confectionne  des gâteaux . Il ne faudrait pas que l’automne soit trop pluvieux  sinon je vais prendre quelques kilos plus vite que prévu , en comptant qu’il y a 4 dimanches dans un mois et 8 mois avant l’été ….
Ces petits moelleux sont un régal , l’association de la noisette, du spéculoos et du chocolat n’étant plus à démontrer . Sans farine , donc sans gluten , ils sont très très moelleux et sont aussi bons tièdes que froids.  Attention, prévoyez une petite fournée pour le goûter, il est impossible de n’en manger qu’un seul !

moelleux-noisettes-spéculoos

Avec cette recette je participe au concours » Couleurs et saveurs de l’automne » de ma copine Lyne du très joli blog » Epices et moi » Si vous voulez trouver des recettes saines et décrites avec poésie, vous ne serez pas déçue . En plus ses photos nous donnent envie de tout tester !

Concours-automne-Epicesmoi

Moelleux noisettes , spéculoos et coeur de chocolat

Pour 8 moelleux moyens

80 g de poudre de noisettes
50 g de noisettes entières
6 spéculoos
85 g de cassonade
70 g de beurre
6 cuillères à soupe de crème fleurette (crème fraîche liquide )
2 oeufs
80 g de chocolat noir

Mixer les spéculoos pour les réduire en poudre . Faire fondre le beurre . Ajouter dans le mixer le beurre, les oeufs, la cassonade , 5 spéculoos ( en garder un pour le dessus ), la poudre de noisettes et la crème fleurette . Mixer pour mélanger le tout .
Beurrer des moules à muffins ( gros format ) et verser la pâte aux 3/4.
Dans chaque moule enfoncer sans trop appuyer un morceau de chocolat de 10 g chacun.
Concasser les noisettes entières en morceaux et saupoudrer le dessus des moelleux . Emietter le dernier spéculoos et saupoudrer sur les noisettes .
Enfourner pour 20 – 25 minutes à 180° . Vérifier la cuisson en enfonçant un pic à brochette sur le côté ( pas dans le chocolat ), le pic doit ressortir sec .
Laisser refroidir avant de démouler .