Quatre – quarts au citron

Je suis en plein dans ma période citron, j’en fais des citronnades, des yaourts , des muffins pour Capucine, j’en mets dans mon poulet rôti, mes marinades … bref ça zeste dur en ce moment.
En plus, je trouve que ça remplace un peu le soleil qui a bien manqué ces dernières semaines. Du côté de bordeaux, on a alterné entre flotte, giboulées, flotte et mini- tempêtes, il y a mieux pour ce début de printemps.
Vous allez me dire que j’avais pris la bonne résolution de ne manger que des salades, mais je suis faible et trop gourmande pour être raisonnable !

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Source : Edda du blog  » Un déjeuner de soleil « 

Quatre – quarts au citron

200 g de farine ordinaire + un peu pour le moule
180 g de cassonade ( 200 g dans la recette d’Edda, mais je trouve ça un chouilla trop sucré )
4 oeufs moyens entiers ( 200 g nets sans la coque / il faut les peser avant de les mettre dans le saladier, s’ils sont un peu gros, peser 3 oeufs + un jaune )
200 g de beurre
1 bonne pincée de sel
Le zeste finement râpé et le jus de deux petits ( ou moyens ) citrons jaunes bio + le jus d’un petit citron pour la finition

Bien suivre le déroulé de la recette, c’est très important, on n’en fait pas qu’à sa tête, sinon le résultat peut être différent ! Ce n’est pas un CAKE  ( donc il va être moins gonflé, la texture un peu plus dense … comme un quatre quart quoi … )

Préchauffer le four à 150°c ( chaleur tournante ou 160°C chaleur statique ) . Mettre le beurre dans un récipient allant au four, puis le mettre au four ( pendant le préchauffage ) pendant 5 à 10 min juste le temps qu’il fonde. Sortir et réserver.
Beurrer et fariner le moule. Tamiser la farine avec le sel.
Dans un saladier ou la cuve d’un robot, verser les oeufs et les fouetter ( à la main ou au robot) avec le sucre jusqu’à ce qu’ils deviennent plus clairs et absorbent un peu le sucre (pas besoin de les faire blanchir, il faut surtout un mélange homogène mais pas trop mousseux ).
Ajouter le jus et le zeste des citrons puis la farine et mélanger toujours avec le fouet vers le centre et doucement pour bien l’incorporer sans créer de grumeau. Verser ensuite le beurre tiède ( surtout pas chaud ) et mélanger à nouveau délicatement toujours vers le centre afin d’obtenir une pâte homogène et fluide.
Verser la pâte dans le moule et enfourner pendant 1 heure environ ( ne pas ouvrir le four pendant la cuisson ). Le gâteau va légèrement gonfler mais pas comme un cake, la surface va rester assez plate. Vérifier la cuisson en enfilant la pointe d’un couteau ou un pic à brochette, il doit ressortir sec. Il se peut qu’il faille un peu plus de temps, selon les fours.
Sortir du four, laisser légèrement tiédir 5 minutes puis verser dessus le jus de citron en laissant le gâteau dans le moule pour qu’il s’imbibe bien.
Démouler une fois refroidi.

Salade de fèves, chèvre frais et épices dukkah

C’est décidé, avec les beaux jours qui arrivent, je me mets à la salade, matin, midi et soir. Cela fait 2 fois que je me trouve le cul-cul par terre en moins de quelques semaines, et même si la première fois c’était à cause de la tempête ( le haillon de mon food truck s’est refermé sur mon petit crâne / quoi vous n’avez pas suivi ? ), aujourd’hui c’est le tabouret strapontin sur lequel j’étais gracieusement assise qui s’est craqué d’un seul coup. Heureusement que le ridicule ne tue pas, ni la chute sur mon magnifique fessier non plus.
Je suis un peu en avance sur la saison des fèves ( elle commence en avril ) mais ici je les ai prises surgelées et pelées pour une question de grosse flemmardise aigue temps et de pratique ( maman overbookée, toussa, toussa … )
En ce qui concerne  les épices dukkah ( prononcez  » douka  » / aucun rapport avec Douchka , la chanteuse des années 80 ), c’est un mélange Egyptien de fruits à coque ( ici amandes et noisettes grillées ) auquel on ajoute de la coriandre, du cumin, des graines de sésame et une pointe sucre. C’est un peu la version orientale du zaatar mais en version sucrée – salée. On peut en mettre dans une salade composée, sur des légumes vapeur ou en marinade pour des brochettes de viande. De quoi faire marcher votre imagination !

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Salade de fèves, chèvre frais et épices dukkah

1 sachet de fèves surgelées et pelées
1 chèvre frais ( pas eu le temps de le mettre pour la photo )
2 oignons nouveaux
Epices dukkah Terre exotique
Sel, poivre
Vinaigrette maison

Faire cuire les fèves surgelées dans une casserole d’eau salée pendant quelques minutes ( ou suivre les instructions du paquet ).
Egouttez et laisser tiédir.
Concasser le chèvre en petits morceaux. Emincer finement les oignons nouveaux.
Disposer les fèves dans un saladier, ajouter le chèvre et les oignons émincés. Verser de la vinaigrette, du sel, du poivre et mélanger. Saupoudrer d’épices dukkah.

Yaourts au citron et lait concentré sucré

Après mes mésaventures suite à la tempête, j’ai scrutée la météo, vu qu’il n’y avait pas trop de nuages, ni de rafales de vent à l’horizon et je suis retournée bosser avec mon camion. Et depuis quelques jours, je suis toute guillerette car je me suis fait un nouveau copain au lycée ! Ce n’est pas un élève fan de mes burgers, ni un professeur en pause déjeuner, c’est un rouge – gorge trop mignon que j’ai surnommé  » Piou piou  » ( j’ai cherché pendant des heures un nom original, je pense que celui là n’est pas mal ).
Il vient me voir tous les jours et je lui envoie du pain depuis mon food truck. Ma vie est passionnante n’est ce pas ?
Aucun rapport avec ces délicieux yaourts au citron ( de mon petit citronnier ) et au lait concentré sucré . Je les ai fait avec ma yaourtière mais je sais qu’ il existe un tas d’autres façons de faire des yaourts ( au four, en cocotte etc … ). Je ne suis pas une experte mais vous avez beaucoup d’informations sur le net.
Ici ils sont bien fermes, au goût subtil de citron, bref ils sont parfaits !

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Yaourts au citron et lait concentré sucré

Pour 6 yaourts ( dans ma yaourtière multi-délices ) ou 8 yaourts plus petits .

1 yaourt au citron ( si possible bio )
600 ml de lait
180 ml de lait concentré sucré
Le zeste râpé d’un citron bio

Faire bouillir le lait avec le zeste de citron. Laisser tiédir mais pas refroidir complètement. Passer le lait dans une passoire pour retirer le zeste. Mélanger le lait avec le yaourt et le lait concentré. Verser dans les pots de yaourts, les poser dans la yaourtière et enclencher le programme pour 8 h. Une fois le programme terminé, fermer les pots avec les couvercles et les mettre au frigo au moins 3 heures.

Soupe à l’ancienne ( comme un minestrone à l’orge perlé et fromage à raclette )

Je suis une fille motivée, très motivée même. C’est pourquoi aujourd’hui, jour de tempête avec des rafales de vent à 100 km / heure, j’ai voulu aller bosser quand même.
Je rappelle pour ceux qui débarquent ici que j’ai un petit food truck et que je fais à manger devant un lycée.
J’ai donc ( entre deux averses ), équipé ma petite Estafette Capucine avec de quoi nourrir ma horde d’adolescents affamés ( c’est bien simple, ils ont tout le temps  » gavé  » faim / c’est une expression Bordelaise pour dire qu’ils ont la dalle ) et je suis partie en chantonnant du Zazie comme d’habitude ( comme d’habitude pour dire comme à chaque fois / pas la chanson de Claude Francois reprise par Matt Pokora, vous suivez ou bien ? ).
Je me suis quand même dit que je n’allais pas rester bien longtemps, au vu des nuages noirs qui passaient ( motivée mais pas folle, quoique … ). Et puis en voulant refermer ma porte arrière du camion, une rafale de vent s’est engouffrée, refermant violemment le haillon sur le crâne, me projetant le cul-cul par terre et me broyant le doigt au passage.
Je peux vous dire que ça a calmé net mon enthousiasme à bosser par tous les temps ainsi que mon envie de chanter, à part peut être  » Rodéo, c’est la vie pas le paradis  » ( oui, oui toujours Zazie ). Du coup, je suis rentrée vite fait dans mon home, sweet home en sentant une bosse pousser sur ma tête ( comme dans les dessins animés, mais je ne sais pas pourquoi ça ne m’a fait rire que moyennement ).
Heureusement à la maison m’attendait ce petit minestrone à l’orge perlé et au fromage que j’avais préparé pour le soir, et ça m’a fait beaucoup de bien !
J’ai toujours une belle bosse sur la tête et un pouce en vrac ( même pas sûre de pouvoir aller bosser lundi ) mais j’ai le ventre plein et c’était délicieux ( comme quoi dans la vie, il n’y a pas que le chocolat … )

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Soupe à l’ancienne ( comme un minestrone à l’orge perlé et fromage à raclette )

Pour 8 personnes

150 g d’orge perlé ( magasin bio )
150 g d’allumettes de lardons fumées
100 g de fromage à raclette ( ou d’emmental râpé )
1 courgette
3 carottes
1 poireau
Sel, poivre
1 pointe de noix de muscade.

Eplucher et couper les légumes en petits dés.
Faire revenir les dés de légumes dans un wok ou une cocotte anti-adhésive avec les lardons sans colorer.
Transvaser dans un faitout ou une cocotte, verser l’orge perlé, ajouter 2 litres d’eau, saler, poivrer et faire cuire sur foux doux pendant une heure. Goûter pour voir si l’orge perlé est cuit.
10 mn avant la fin, ajouter le fromage coupé en dés, ajouter une pointe de noix de muscade, remuer et réserver au chaud jusqu’au moment de servir .

Facultatif : ajouter une cuillère à soupe de crème et servir avec du pain grillé .

Velouté de chou-fleur au chèvre frais et au curry

Bienvenue au pôle Nord mes petits pingouins ( oui je sais, j’aime bien cette expression en ce moment ). Non seulement il fait un froid de gueux, mais en plus ça dure, ça dure !
Du coup on a tous le moral dans les chaussettes molletonnées. Alors quand les températures frôlent les moins 60, rien de mieux pour se réchauffer qu’une bonne souplette.
Bon je dois vous avouer que l’association chou-fleur, chèvre et curry peut ne pas plaire à tout le monde. Personnellement j’ai bien aimé et chéri aussi ( les enfants n’ont pas goûté, déjà qu’ils n’aiment pas la soupe, alors si en plus elle est au chou fleur, on frôle la révolution ! ).
Je vous conseille ce velouté bien chaud, en mode verrine, à l’apéro avec des petits croûtons maison ( c’est ultra facile, alors pourquoi s’en priver… ).

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Velouté de chou-fleur au chèvre frais et curry 

600 g de chou-fleur
100 g de chèvre frais ( pas de crottin / trop fort )
1 oignon
Beurre
Curry
1 cube de bouillon de volaille
10 cl de soja liquide ou crème fraîche liquide

Pour les croûtons :

Pain de mie
Huile d’olive
Sel, poivre

Laver le chou-fleur et détailler les bouquets. Eplucher et émincer l’oignon finement. Faire fondre l’oignon avec le beurre jusqu’à ce qu’il devienne tendre dans un wok ou une cocotte anti-adhésive. Mettre le chou fleur, saupoudrer d’une ou deux pincées de curry.
Verser de l’eau à hauteur, ajouter le cube de bouillon de volaille et laisser mijoter jusqu’à ce que le chou-fleur soit tendre ( environ 20 mn ). Ajouter la crème et laisser chauffer encore une ou deux minutes.
Mixer au mixeur à bras ou dans un blendeur.
Passer au chinois ( important ! ) pour obtenir un velouté lisse. Goûter et ajouter du sel et du poivre si besoin.

Préparer les croûtons :

Badigeonner les tranches de pain de mie avec l’huile d’olive au pinceau. Saler et poivrer légèrement . Couper les tranches en dés .
Faire chauffer dans une poêle à sec et faire dorer sur toutes leurs faces jusqu’à légère coloration.

Gâteau moelleux aux amandes, citron et huile de noisette

Vous savez qu’un adolescent peut engloutir un très grand nombre d’aliments, aller jouer une petite heure à des jeux vidéos et revenir te voir l’oeil vif, pour dire qu’il a encore faim ? Oui, c’est du vécu. D’ailleurs pendant que je vous écris cet article, on me réclame à manger.
Ensuite il y a plusieurs façons de réagir : faire semblant de n’avoir rien entendu et continuer de  pianoter sur l’ordinateur ( surtout sans lever les yeux ), retourner dans sa grotte sans passer par la case départ ( voir l’article précédent ), tendre les clés de voiture à l’affamé en disant d’aller lui même faire ses courses ( mais quand le ventre sur pattes a douze ans, c’est risqué ), ou jouer à la mère parfaite en disant qu’il y a un bon gâteau dans la cuisine ( vous pouvez m’envoyer d’autres suggestions. )
J’ai choisi la dernière solution qui me laisse un peu de répit jusqu’à la prochaine réclamation. En plus c’est un gâteau délicieux, qui est préparé en 5 minutes ( l’ourse que je suis est un peu feignante en ce moment … )

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Source : La cuisine de Bernard 

Gâteau moelleux aux amandes, huile de noisette et citron

170 g de poudre d’amande
120 g de cassonade
Le zeste d’un citron bio
50 g de farine
50 g de beurre ( ou de purée d’amande )
60 g d’huile de noisette ( huile d’olive pour Bernard mais dans les gâteaux je n’aime pas du TOUT, du TOUT ! )
3 oeufs
Un pincée de fleur de sel

Faire fondre le beurre, ajouter l’huile de noisette, la poudre d’amandes, le sucre ,les oeufs,  la farine, le zeste du citron finement râpé et la fleur de sel.
Mettre dans un moule à manqué beurré et fariné, verser la pâte et enfourner pour 30 mn à 180°. Vérifier la cuisson en enfonçant une lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche.

Pâte à pizza

Je suis folle de sortir de ma tanière avec les – 7 degrés qu’il y avait hier chez moi, dans la banlieue Bordelaise. On a même vu quelques flocons de neige tomber l’après – midi et ici c’est assez rare pour le souligner !
J’ai donc mis un museau dehors pour voir si c’était le printemps ( raté ), une patte, deux pattes et là j’ai entendu la phrase qui m’a fait regretter définitivement d’être sortie :   » Maman keskon mange ?  »
J’ai tout de suite pensé pizza, c’est facile et ça plait à tout le monde. Et puis je me suis rendue compte que je ne vous avais jamais posté de recette. Shame on me ( si je mets à parler Anglais on est mal, enfin vous êtes mal, moi je me comprend très bien ).
Pour la garniture, j’ai fait simple avec une sauce tomate maison, de la mozzarella et du chorizo . Mais pas n’importe lequel !
En tant que blogueuse culinaire, je suis souvent sollicitée par des marques qui me demandent de tester leurs produits et d’en parler ici. Pour être franche j’accepte rarement car je préfère vous parler de mes coups de coeur plus naturellement.
Mais là les charcuteries étaient tellement bonnes que je ne fais aucun chichis.
La maison Oliveras spécialisée dans les jambons et charcuteries Espagnols, notamment pata negra, bellota et serrano ) est un artisan affineur qui fait travailler des petits artisans depuis 1998.
J’ai pu goûter le lomo, le chorizo et le serrano et les 3 étaient de grande qualité ! Toute la famille a aimé et a été unanime, et moi qui suis une fille d’origine Espagnole ayant passé tous ces été à Malaga ( et  goûté pas mal de spécialités ) c’était pas gagné d’avance…

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Crédit photo : Pixabay

 

Pâte à pizza

Pour 2 grandes boules de pâte ( on peut n’en faire qu’une et congeler le reste )
650 g de farine spécial pizza ( au rayon des farines / sinon une farine type 45 )
30 g de levain bio déshydraté ( en magasin bio / ca donne du moelleux à vos pains, brioches et viennoiseries / je ne peux plus m’en passer )
400 ml d’eau tiède
1 sachet de levure de boulangerie sèche ( ou 10 g de levure fraîche )
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
10 g de sel ( 1 cuillère à soupe rase )
10 g de sucre ( 1 cuillère à soupe rase )

Exemple de garniture : sauce tomate, poivrons, chorizo, origan, mozarella, emmental râpé …

Mettre la levure 10 mn dans un bol avec l’eau tiède ( pas chaude, cela tue la levure ! ).
Ensuite,je mets tout dans ma machine à pain, programme pâte ( 1H50 de pétrissage et montée ) mais vous pouvez mettre tous les ingrédients dans un robot avec un crochet puis faire monter la pâte pur qu’elle double de volume ( parfois elle triple même ), dans un endroit chaud.
Puis ensuite fariner un plan de travail et étaler la pâte dessus. Perso je l’étale directement sur du papier sulfurisé fariné pour ensuite mettre sur ma grille du four.
Vous pouvez faire une seule pizza et congeler le reste de pâte.

Quelques précisions:

Si vous avez une machine à pain avec un temps de préchauffage, ne pas mettre le sel en contact avec la levure ( comme l’eau chaude, ça tue aussi la levure ) avant que la machine s’enclencle ( donc le pétrissage ). Mettre le sel en dernier .

Après 10 mn de pétrissage, la pâte doit former une belle boule homogène, un peu élastique. Si elle vous parait trop sèche, ajouter un filet d’eau ( peu à peu ) jusqu’à ce que la pâte forme un joli pâton.

Laisser monter 1 bonne heure et demi dans un endroit chaud ( près d’une source de chaleur, dans un four éteint ou fonction  » étuve  » … )

Makrout au miel d’oranger ( au four )

J’ai profité de mes vacances et que le lycée soit fermé pour réaliser une recette que je voulais faire depuis trèèèèèèès longtemps : les makrouts, petites douceurs à base de semoule aussi célèbres dans toute l’Afrique du Nord que notre tarte au citron meringuée nationale. Pour m’aider à réaliser une recette top sans friture et surtout sans surprise, j’ai demandé à ma chère copine Safya de me montrer comment elle procédait.
Si vous n’aimez pas les makrouts, c’est sans doute que vous en avez mangé des trop sucrés ou trop gras. Mais ceux qui sont fabriqués au Maroc et dont je vous dévoile la recette familiale ici, ne peuvent pas ne pas vous séduire. Ils sont justes parfaits ! Moelleux, pas trop sucrés … et pour ceux qui n’aiment pas les dattes, vous pouvez remplacer la même quantité de fruits secs par de la poudre d’amandes , mais bon ce serait dommage.

makrout

MAKROUT AU MIEL D’ORANGER 

Pour une cinquantaine de makrout

3 mesures de semoule fine ( j’ai utilisé de la semoule fine pour les desserts mais Safya utilise une semoule moyenne / Pour la mesure, j’utilise un verre à eau d’une contenance de 240 ml )
1 mesure de beurre fondu ( si possible clarifié )
1 mesure pas pleine d’eau de fleur d’oranger
1 pincée de fleur de sel

Pour la garniture :
300 g de dattes ( pesées sans le noyau ) ou de poudre d’amandes
100 g de sucre
1 bonne cuillère à soupe de beurre
1 pincée de cannelle ( on peut mettre plus suivant les goûts )
Eau de fleur d’oranger
Miel d’oranger

Mélanger ensemble le beurre, la semoule et le sel en les pétrissant et les frottant entre les mains pendant 10 mn ( perso je fais dans mon robot avec la feuille pendant quelques minutes ). Ajouter par petite quantité l’eau de fleur d’oranger ( toujours en pétrissant et frottant, c’est très important ). Prendre une petite quantité dans la paume de la main et la faire rouler, si la boule se tient, c’est que la pâte a pris. Laisser reposer 2 à 3h ( on peut même la laisser toute une nuit ), pour que la semoule absorbe le gras et qu’elle se ramollisse, elle sera plus facile à travailler.
Mixer les dattes, le sucre, le beurre et la cannelle, puis ajouter suffisamment d’eau de fleur d’oranger pour obtenir une pâte malléable mais assez épaisse car on doit pouvoir rouler un boudin avec. Réserver.
Une fois le temps de repos de la semoule écoulée, reprendre le pétrissage avec les deux mains pendant quelques minutes en ajoutant un filet d’eau, la pâte doit former un mélange homogène ( quand on fait une grosse boule, cela doit ressembler d’aspect à une pâte brisée ), puis séparer la pâte en 4 morceaux et former des boudins de 6 cm de largeur.
Creuser toute sa longueur avec le pouce et y déposer un fin boudin de pâte de dattes. Refermer le boudin, le faire rouler sur le plan de travail pour lui refaire reprendre sa forme puis l’aplatir lègèrement. Couper des tronçons en diagonale et faire des dessins sur le dessus de chaque makrout comme vous voulez ( facultatif ). Enfourner à 180° pour environ 30 /35 mn. Quand les makrouts ont pris une belle couleur dorée dans le four, les retirer et les plonger directement dans le miel tiédi ( perso je les badigeonne au pinceau ).

Truffes crunchy chocolat spéculoos

Hé les girls, je suis en vacances pour deux semaines ! Je vais pouvoir vous poster quelques articles. Et d’ailleurs pendant que j’écris ce post, ma fille me souffle dans l’oreillette que j’ai du chocolat autour de la bouche. Ca ne dérange personne, j’espère ?
Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas grandi en taille et que je suis encore une gamine dans ma tête mais je ne peux pas manger un truc au chocolat sans m’en mettre partout. C’est comme ça. Souvent j’ai une belle trace sur le menton et si mes enfants avaient vu la pub à l’époque, ils me diraient  » tu pousses le bouchon un peu trop loin Mauchie  » ( mix de Maurice et Chouchie / je sais c’est nul ).
Sinon comme vous me demandez souvent des recettes de truffes faciles et si possible inra-tables, en voilà une très gourmande qui plaira à tous vos invités ( vous pouvez aussi tout vous empiffrer comme moi, c’est vous qui voyez ! ).

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Truffes crunchy chocolat spéculoos

Pour une cinquantaine de truffes

250 grammes chocolat noir de qualité à 70% de cacao
100 grammes beurre
70 grammes sucre glace
80 grammes spéculoos
2 jaunes d’oeuf
1 pincée de fleur de sel
Cacao noir en poudre non sucré

Faire fondre le chocolat et le beurre dans une casserole sur feu doux ou au micro ondes. Mélanger et ajouter le sucre glace, les spéculoos mixés en poudre, les jaunes d’oeufs et le sel. Bien mélanger à l’aide d’une spatule.
Mettre au frais au minimum 1H. Vérifier la consistance. Elle doit pouvoir être travaillée mais sans être trop dure. Si le mélange a trop durci ( j’ai laissé le chocolat au frigo tout l’après – midi ), laisser à température ambiante jusqu’à ce qu’il soit façonnable.
A l’aide d’une petite cuillère à bille ( pour faire des billes de melon par exemple, c’est super pratique, vous prenez la même quantité à chaque fois ! ) ou une cuillère à café, préléver des petits tas et rouler le chocolat à l’intérieur des paumes de la main.
Poser les truffes dans une assiette avec du cacao et rouler chaque truffe dedans pour bien les enrober ( ne faites pas l’impasse sur le cacao, c’est ce qui donne tout le charme à ces truffes ! ).
Conserver au frigo ( quelques jours mais vous aurez tout mangé avant … ) .

Boulettes de poulet au sésame et sauce teriyaki

Aujourd’hui je me suis surprise à chantonner toute la journée ( dans ma tête heureusement, j’imagine la tête des élèves sinon )  » j’ai du bon tabac dans ma tabatière, j’ai du bon tabac, tu n’en auras pas « . Oui je sais, ca va pas mieux moi !
La chanson est super vieillotte ( normal c’est un abbé qui l’a écrite au 18ème siècle ), je ne l’ai pas entendu depuis des lustres, je ne fume pas ( non, non, pas envie non plus ), alors pourquoiiiiiiii ? Pourquoi cette chanson ? Ce sont les mystères du cerveau sans doute. Et le mien est particulièrement compliqué.
Bon, c’était le petit moment  » je raconte ma vie sur le blog parce que je n’ai pas d’amis  » mais ne vous inquiétez pas, je passe tout de suite à la recette .
Je n’avais pas prévu spécialement de la publier, mais chéri m’a dit que mes boulettes étaient très bonnes, alors si chéri a dit …

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 Boulettes de poulet au sésame et sauce Teriyaki

Pour les boulettes :

2 blancs de poulet
2 cuisses de poulet
1 œuf
4 cuillères à soupe de chapelure
1/ 2 bouquet de coriandre fraîche
1 pincée de piment doux
2 cuillères à soupe de graines de sésame grillées
1 demi cuillère à café de gingembre en poudre
Farine
Huile de tournesol
Sel et poivre du moulin

Pour la sauce de cuisson :

7 cuillères à soupe de sauce teriyaki
2 cuillères à soupe de graines de sésame grillées
2 cuillères à soupe d’huile de sésame

Otez la peau des cuisses de poulet et retirez l’os. Coupez les blancs et les cuisses en morceaux.
Mettre les morceaux de poulet dans un mixeur avec l’oeuf, la chapelure, les feuilles de coriandre, le piment, les graines de sésame et le gingembre en poudre. Mixez jusqu’à obtention d’un mélange homogène. Placer au frais 1 heure.
Mettre un peu de farine sur un plan de travail et former des boulettes de taille moyenne en les roulant dans la farine.
Déposer les boulettes dans un plat allant au four. A l’aide d’un pinceau, les enduire d’une fine couche d’huile et enfourner à 180° pour 15 minutes.
Pour finir versez l’huile de sésame et la sauce teriyaki dans une poêle et faites revenir les boulettes en les retournant plusieurs fois jusqu’à ce que la sauce épaississe. Saupoudrer de graines de sésame et servir de suite avec du riz basmati.