Mine frit Mauricien au poulet ( nouilles sautées )

Aujourd’hui on va parler Ile Maurice mes petites gaufrettes en sucre. Si comme moi  vous avez la chance d’aller un jour là-bas, vous ne pourrez pas passer à côté des mine frit. Cette spécialité Mauricienne inspirée de la cuisine asiatique ( les mine sont des nouilles Chinoises et le terme frit signifie ici  » sauté  » donc nouilles sautées  ) se trouve partout, mais notamment dans les rues car c’est un plat populaire. Ne vous attendez pas à en trouver dans les grands hôtels ou dans les restaurants. On peut parler de street food, oui, oui.
Sur les côtes, les habitants dégustent  souvent de belles barquettes de mine frit assis sur la plage, à l’ombre des cocotiers, comme nous pourrions manger des frites ou un jambon beurre !
Il existe de nombreuses recettes, avec par exemple des crevettes et de l’oeuf battu, mais ce n’est pas comme ça que je l’ai goûté. Cette version toute simple au poulet a été transmise à ma belle -mère grâce à une amie à elle qui tenait un food truck sur Grand baie ( une collègue ).
Ces mine frit sont encore meilleurs le lendemain quand les sauces et les parfums ont bien imprégnés le reste des ingrédients.
A Maurice, les mine s’achètent fraîches en paquet ( comme nos tagliatelles fraîches ) et sont un peu grasses à la base, ce qui fait le succès de la recette, mais en France on n’en trouve pas alors on fait cuire rapidement les pâtes et on s’adapte ( on est des fous moi je vous dis ).
Traditionnellement, ce plat emblématique se sert avec une petite sauce d’ail que j’ai adapté à ma manière ( on s’en fiche de l’haleine, c’est trop bon ).
Si vous prenez le temps de faire un mine frit, s’il vous plaît, ne zappez pas cette sauce,  elle ne vous prendra que quelques minutes et fait toute la différence ( on fait confiance à Chouchie ou pas ? )
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Mine frit au poulet

Pour 5 personnes

250 g de nouilles chinoises
1 escalope de poulet
125 g de carottes râpées
125 g de choux blanc râpé
2 beaux oignons nouveaux avec le vert de la tige
Quelques feuilles de pak choi ( à défaut de bredes / les bredes sont les feuilles comestibles  des légumes très consommés à Maurice )
1 morceaux de 3 cm de gingembre hâché
Sauce soja noire salée ( si possible aux champignons / oui ça existe )
Sauce d’huître ( on en trouve maintenant partout au rayon exotique des supermarchés )
Ciboulette

Pour la sauce d’ail

100 ml d’eau chaude
50 ml de miel ou de sucre
50 ml de vinaigre d’alcool ou vinaigre blanc
2 petits oignons nouveaux
2 gousses d’ail ( ou 1 bonne cuillère à café de pâte d’ail en tube / j’en trouve chez Leader Price / c’est trop pratique pour cuisiner ! )
2 cuillères à soupe d’huile neutre
1 cuillère à soupe de sauce soja noire salée

En premier, faire bouillir une grande casserole d’eau et y tremper quelques minutes les nouilles chinoises. Dès qu’elles sont molles, les égoutter et mettre de côté.
Dans un grand wok ou une cocotte anti-adhésive, faire revenir les oignons nouveaux émincés finement + le gingembre avec un peu d’huile. Ajouter le poulet coupén en lamelles avec un peu d’huile et faire cuire sur feu doux. Retirer la viande du wok et réserver à part.
Verser les carottes, le choux rapé et les feuilles de pak choi coupées en lamelles, ajouter un peu d’huile ( et oui ce n’est pas une recette light ) et faire suer jusqu’à ce que les légumes aient bien réduits.
Remettre la viande dans le wok avec le reste des ingrédients.
Ajouter les nouilles chinoises cuites au préalable. Verser de la sauce soja et de la sauce d’huîtres ( je le fait au pif, il faut commencer en en versant un peu puis bien mélanger et en remettre si nécessaire ).
Je vous donne une astuce très pratique pour bien mélanger le tout ( c’est important pour la réussite de la recette ) : mettre des gants fins  et mélanger le tout à la main ! Vous allez ainsi récupérer tous les ingrédients du fond du wok et obtenir un mine frit parfait !
Saupoudrer de ciboulette hâchée.

Pour la sauce d’ail :

Faire chauffer l’eau avec le miel ou le sucre. Mixer l’oignon et l’ail dans un petit mixeur. Mélanger tous les ingrédients dans un bol et faire chauffer le tout 1 à 2 mn au micro – ondes . Ajouter un peu d’eau si besoin . Servir dans un bol à part du mine frit. Chacun s’en mettra un peu comme il veut .

Cheese naan

Quand j’étais en formation «  cuisine nomade  » l’année dernière , j’ai rencontré Delphine , une passionnée de cuisine Indienne .
Depuis des mois elle cherchait LA recette des cheese naan au fromage et quand je dis LA recette je veux dire THE recette ( oui c’est plus fort en Anglais ) , celle qui effacerait tous ses essais et tentatives plus ou poins ratées .
Jamais une recette testée n’était à la hauteur de ses espérances. Je pense d’ailleurs qu’elle est la championne et la geek internationale de la recherche Google à ce sujet . C’est simple quand si on lui ouvre internet , elle tape  » Naan  » systématiquement .
Moi de mon côté à part en avoir goûté au restaurant Indien et beaucoup aimé, je ne pouvais pas lui être d’une grande aide .
Nous avons fini notre formation en septembre et je lui ai dit de me tenir au courant si elle trouvait le Graal . Et puis un jour j’ai reçu un mail : elle avait trouvé le bon dosage , la bonne manière, la bonne cuisson … ( oui parce qu’il paraît le secret de la réussite est le four à naan mais va trouver l’engin , toi )
Du coup de mon côté je n’ai eu juste qu’à tester sa recette et vous la dévoile à mon tour ( avec son accord bien sûr ).
J’avais un peu peur que la pâte soit compliquée à travailler ou que ce soit super long mais que nenni ! Simplicité , efficacité , déliciosité ( quoi j’invente des mots ), je mets cette recette dans mes favoris, tout simplement !
A tester avec un poulet Korma par exemple . Dépaysement assuré …

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Cheese naan

Pour 8 cheese naan

500 g de farine bio si possible
1 œuf
50 g d’huile de tournesol ( ici huile de pépins de raisin )
1 cuillère à café de sel
1 cuillère à soupe de sucre
1 yaourt nature type bulgare ( ici  » Perle de lait  » )
10 g de levure boulangère fraîche de boulangerie mélangée avec 150 g d’eau tiède ( pas chaud !!! )
1 pinçée de levure chimique
16 portions de vache qui rit ( soit 2 par naan )

Pour la finition:

Huile d’olive
Coriandre fraîche

Mettre la farine dans un saladier, creuser un puits au centre et y mettre tous les ingrédients ( sauf la vache qui rit ). Mélanger à la main: il faut obtenir une pâte homogène tout en la travaillant le moins possible.
Recouvrir le saladier d un film alimentaire et laisser reposer 30 minutes à température ambiante ( pour moi 2 heures ).
Sur un plan de travail fariné,former 8 boules de pâte à naan d environ 110 g et les étaler avec la paume de la main sur un diamètre de 10 cm environ. Placer 2 vache qui rit au milieu des disques de pâte et rabattre la pâte de manière a former des aumônières. La pâte doit être bien soudée. Retourner les aumônières et les rouler sous la paume de la main pour reformer une belle boule bien fermée avec le fromage à l’intérieur. Laisser reposer 30 minutes à température ambiante.
Vérifier que le plan de travail est toujours fariné. Étaler chaque boule avec un rouleau à pâtisserie sur un diamètre de 15 cm ( attention a ne pas faire sortir le fromage ).
Faire chauffer une poêle sans matière grasse sur feu moyen et quand elle est chaude , poser un naan au milieu de la poêle ( 1 naan par poêle ). Faire dorer pendant 2 minutes environ et retourner le naan . Couvrir la poêle pour cuire le 2ème côté et refaire cuire environ 2 minutes . La cuisson totale dure environ 4 ou 5 minutes par naan.
Eteindre la poèle , attendre qu’elle refroidisse une ou deux minutes et reprendre la cuisson du reste des naan ainsi ( pour ne pas qu’il brûlent ).
Déguster de suite bien chaud , badigeonnés d’huile d’olive au pinceau et de la coriandre fraîche hachée.
Je pense que si vous les cuisez tous d’un coup, il est possible de les mettre dans un four tiède recouverts de papier aluminium, pour ne pas qu’ils refroidissent le temps de servir tout en même temps .

Confit d’échalotes au cranberries et épices ( + livret recette Prince de Bretagne )

Je ne sais pas si c’est à cause de l’hiver qui approche mais je mets des épices partout en ce moment et ce petit confit d’échalotes n’y a pas résisté non plus !
Et comme je suis une fan du sucré – salé c’est tout naturellement que j’y ai ajouté une poignée de cranberries .
En ce moment les blogueuses se creusent les méninges pour vous réaliser des recettes pour cette période de l’année avec les légumes  » Prince de Bretagne « .
Personnellement, j’ai eu envie d’utiliser leurs belles échalotes traditionnelles et goûteuses pour faire ce confit et accompagner les foies gras que je réalise tous les ans . Mais il sera aussi très bon avec une viande grillée ou même un saumon car il se déguste aussi bien chaud que froid .
Et vous quel est votre légume préféré dans la gamme des légumes d’hiver  » Prince de Bretagne   »  ? ( voir ici ) . Laissez – moi votre réponse en commentaire ci-dessous et vous serez peut-être sélectionné(e) pour recevoir un livret de recette …

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Confit d’échalotes au cranberries et épices

Pour un petit pot

4 échalotes pelées et détaillées en rondelles ( ici 175 g de rondelles d’échalotes )
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de sucre semoule
1 poignée de cranberries séchées
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
1 pincée constituée d’un mélange de noix de muscade, de cannelle et de clou de girofle ( ou un mélange tout fait pour pain d’épices )
Sel
Poivre blanc du moulin

Faire chauffer l’huile d’olive dans une casserole anti-adhésive ou une poêle profonde type wok. Y faire revenir sur feu très doux pendant quelques minutes les échalotes pelées et détaillées en rondelles.
Ajouter ensuite le sucre, le vinaigre, les cranberries et un peu d’eau.
Laisser mijoter, en remuant souvent ( et en ajoutant un peu d’eau si nécessaire ) jusqu’à l’obtention d’un mélange fondant et un peu caramélisé.
Ajouter le mélange d’épices et assaisonner de sel et de poivre moulu.
Bien mélanger, puis laisser refroidir complètement la préparation avant de servir.
Ce confit se conserve une à deux semaine dans un bocal fermé placé au réfrigérateur.

Saumon laqué à l’orange et Ballantines au citron vert

D’habitude je ne bois jamais de Whisky ( pas trop fan d’alcool en général ) mais j’ai découvert récemment le Ballantines Brazil au citron vert lors d’une soirée partagée avec d’autres blogueuses au club Pernod à Bordeaux et je dois vous avouer franchement que j’ai aimé. On nous a fait goûter différents cocktails dont la star de la soirée , la Caïpi Ballsao et je l’ai l’ai siroté sans me faire prier ( genre style : personne touche à mon verre, ok ? )
Le Ballantines Brazil est élaboré à base de Whisky Ecossais et macéré avec des écorces de citron verts Brésiliens. Une rencontre entre deux univers opposés particulièrement réussie et originale . Associée à des quartiers de citron verts , du sucre de canne et des glaçons , cet apéritif n’est pas sans rappeler la Caïpirinha si célèbre au Bésil.
Je peux même vous dire que mon chéri qui était venu gentiment avec moi et qui ne jure que par le rhum a aussi apprécié son cocktail et qu’ il fait maintenant quelques infidélités à son cher Ti-punch du samedi soir ( tout ceci reste confidentiel bien sûr ).
Parce que le whisky est aussi excellent dans les recettes à base de saumon , voilà un saumon laqué aux parfums d’agrumes qui a régalé toute la famille !

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Saumon laqué à l’orange et au Ballantines au citron vert

Pour 4 personnes :

4 filets de saumon sans la peau
1 orange
2 gousses d’ail
90 ml de sauce barbecue
90 ml de Ballantines Brasil ou de Whisky Ecossais
90 ml de jus d’orange
2 cuillère à soupe d’huile neutre
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à café de gingembre frais râpé

Eplucher l’orange à vif avec un couteau bien aiguisé ( on ôte la peau et la partie blanche en même temps en gardant le plus de chair ). La couper en fines tranches puis recouper celles-çi en morceaux.
Peler et hâcher l’ail. Le faire dorer à feu doux très légèrement dans une casserole anti-adhésive avec l’huile sans le faire brûler .
Ajouter les morceaux d’orange, le jus d’orange, la sauce barbecue, le Whisky Ballantines, la sauce soja et le gingembre. Porter à ébullition et laisser mijoter environ 15 mn. La sauce doit s’épaissir et devenir sirupeuse. A la fin , verser la sauce dans un récipient profond et donner un petit coup de mixeur à bras plongeant pour que l’orange se fonde dans la sauce ( attention aux éclaboussures… j’ai voulu le faire dans la casserole … la cata … ) .
Dans un plat, déposer les filets de saumon, recouvrir de sauce et enfourner pour environ 10 – 15 mn à 180°. Surveiller la cuisson.
Servir bien chaud avec des papatoes ou un riz basmati .

Et pour un apéro ensoleillé top moumoute :  la Caïpi Ballsao :

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Verser dans un grand verre 4 cl de Ballantines Brazil
Ajouter 1cl de sucre de canne liquide ou 2 cuillères à soupe de cassonade
Déposer 1 demi citron vert coupé en quartier
Ecraser fortement avec un pilon et remplir jusqu’au bord de glace pilée.
Déguster bien frais avec modération !

Filet mignon au Porto et Roquefort

Dans mon sac à mains j’ai un petit carnet jaune orné un gros smiley avec des yeux en forme de fleurs . Il y a aussi un petit coeur , des étoiles et une colombe avec écrit Peace .Je l’ai trouvé joli avec son petit côté psychédélique ( nan j’ai rien fumé  ) et j’y note toutes les recettes que j’ai envie de faire. Ca passe des magazines que je feuillette dans une salle d’attente ou des livres chez des copines ( je n’ai pas toujours ma photocopieuse sur moi )  . Tout ça pour vous dire que j’avais écris cette recette de filet mignon de porc au Roquefort avec mon stylo à plume un jour à une date indéfinie, et qu’en plus je ne sais absolument pas d’où je la tiens ! Tant pis le résultat est délicieux et à la maison on aime beaucoup l’association de la viande avec le Roquefort.
Pour les champignons de Paris, j’étais en grande réflexion devant les différentes variétés quand une petite mamie m’a suggéré de prendre les  » rosés  » ( ils sont un peu plus fonçés et plus petits ), un peu plus chers mais meilleurs, m’a t’elle assuré . Elle avait raison. Maintenant je ne prend plus que ceux là. Ah la sagesse …

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Filet mignon au Porto et Roquefort

Pour 4 / 5 personnes

1 filet mignon de porc de 600 g environ
500 g de champignons de Paris
2 échalotes
125 g de Roquefort
20 cl de crème fraîche ou crème de soja ( j’ai mis moins )
1 petit verre de Porto
1 cuillère à soupe d’huile
Poivre

Ouvrir le filet mignon en faisant une large entaille avec un couteau. Ecraser le Roquefort dans un bol avec 2/3 cuillères à soupe de Porto pour le détendre. Ajouter du poivre et mélanger .
Remplir le filet mignon avec le fromage, refermer et le ficeler comme un rôti .
Faire dorer les échalotes épluchées et émincées finement dans l’huile dans une cocotte anti-adhésivz . Ajouter les champignons et les faire suer. Déposer le filet mignon et le faire dorer sur toutes ses faces.
Verser le Porto et laisser cuire à feu doux environ 30 minutes en le retournant de temps en temps.
Quelques minutes avant la fin , verser la crème fraîche le temps qu’elle se mélange avec le reste .

 

Chaussons au chèvre – miel et noisettes

Je me rend compte qu’en plus d’avoir de plus de plus de mal à poster des recettes aussi souvent qu’avant, je vous mets beaucoup plus de sucré que de salé . Je cuisine pourtant autant l’un que l’autre mais je dois vous avouer que dernièrement mes photos ne me plaisaient pas et que du coup j’ai préféré m’abstenir .
J’entame en plus ma troisième semaine au restaurant d’application et je suis à fond dans ma réflexion des recettes à présenter aux clients . Cuisiner pour 4 ou 5 chez soi c’est une chose mais reproduire en plus grosse quantité avec du matériel plus ou moins performant en est une autre … Pour tout vous avouer ce n’est pas chose simple mais c’est très formateur et du coup j’apprend à être un peu plus rapide, à faire face aux imprévus et à gérer le stress ainsi que la pression.
Pour ces petits chaussons qui sont meilleurs tièdes j’ai utilisé la pâte brisée légère de chef Nini et j’ai utilisé la machine à pâtes pour l’étaler finement …

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Chaussons au chèvre – miel et noisettes

( J’ai oublié de compter le nombre de chaussons, une dizaine je pense … )

Pour la pâte :

200 g de farine
90 g de crème de soja ( au rayon bio )
30 g d’huile
1 cuillère à soupe de moutarde
3 à 4 cuillères à soupe d’eau
Sel, poivre
1 jaune d’oeuf

Pour la farce :

120 g de fromage de chèvre en bûche
120 g de St Môret
2 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à soupe de noisettes concassées
5 abricots secs moelleux
Fleur de sel, poivre

Mettre tous les ingrédients de la pâte sauf l’eau . Malaxer et ajouter l’eau jusqu’à obtenir une boule homogène.
L’aplatir un peu et l’envelopper dans du film plastique transparent. Déposer au frigo.
Préparer la farce en mélangeant tous les ingrédients de façon homogène.
Si vous avez une machine à pâtes , prendre des petites boules et les étaler finement comme une pâte à lasagnes . Sinon l’abaisser au rouleau à pâtisserie .
Découper des ronds de 8 cm avec un emporte – pièce et mettre de la farce au milieu . Refermer le chausson et souder bien les bords .
Dorer au jaune d’oeuf et enfourner pour 30 minutes environ.
Déguster tièdes avec une salade verte . Ne pas garder pour le lendemain car ils ne se réchauffent pas ( la pâte devient molle … )

 

 

 

 

 

 

Gâteau au yaourt et fruits au sirop

Il fallait que je vous poste cette recette de gâteau au yaourt et aux fruits au sirop car à chaque fois que j’en fais, mes enfants le dévorent et mes invités me font des éloges. Du coup j’ai presque honte de dire que c’est un simple gâteau au yaourt ( et oui  une blogueuse culinaire ne fait pas que des St Honoré à la crème chiboust et meringue Italienne ou des layer cake arc-en-ciel à 12 étages… ).
Les petits plus de ce gâteau : tout d’abord un peu d’eau de vie d’abricot qui donne un bon parfum à la pâte ( ne vous inquiétez pas pour les enfants, l’alcool s’évapore à la cuisson pour ne laisser que le goût ) , un ajout de fruits aux sirop qui apportent une texture différente en bouche  et amènent un peu de fraîcheur et surtout le jus du bocal ( pas tout, hein ? ) que l’on verse sur le gâteau encore tiède et qui apporte un moelleux incomparable. Voilà, rien de bien compliqué mais ces variations  en font un gâteau au yaourt qui change de celui que l’on fait d’habitude !

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Gâteau au yaourt aux fruits au sirop

1 yaourt nature ( ici à la vanille ) – prendre le pot vide pour mesure –
1 mesure d’huile neutre ( ici de tournesol )
1 mesure + 1/2 de sucre
3 mesures de farine
3 oeufs
1 sachet de levure chimique
2 ou 3 cuillères à soupe d’eau de vie d’abricots
1 grosse boîte ou bocal de fruits au sirop ( ici une macédoine de fruits mais vous pouvez utiliser tous les fruits à votre goût, les pêches ou les cerises sont parfaites ) – garder le sirop de la boîte –
180 ml de sirop ( pas plus , pas moins )
Sucre glace

Vider le yaourt dans un saladier . Ajouter l’huile , le sucre, la farine, les oeufs, la levure, l’eau de vie et mélanger .
Egoutter les fruits au sirop et garder le jus à part .
Ajouter les fruits égouttés à la pâte et bien mélanger .
Verser dans un moule beurré et enfourner pour 40 minutes à 180°.
Quand le gâteau est cuit , le sortir du four et attendre 5 mn. Avec un pic à brochette, le percer un peu partout et verser le sirop qui va s’imbiber dans le gâteau.
Attendre le complet refroidissement avant de saupoudrer de sucre glace et de déguster .

Cannelés façon profiteroles

Ces cannelés façon profiteroles est un dessert proposé dans certains restaurants sur Bordeaux et notamment sur le bassin d’Arcachon où je l’ai découvert. C’est carrément une tuerie . C’est une douceur assez sucrée j’avoue , mais une tuerie.
Petite parenthèse, vous pouvez avoir la meilleure recette du monde de cannelés , le croustillant caramélisé qui fait sa particularité est obtenue grâce à ses moules en cuivre ( les puristes les graissent même avec de la cire d’abeille ) et sa longue cuisson d’une heure environ à plusieurs températures . Bien que je vous l’ai déjà dit, on obtient de bons résultats grâce aux moules en silicone. Perso, je vais bientôt investir dans ceux en cuivre car j’en réalise souvent mais si vous n’en faites qu’une fois de temps en temps ce n’est pas la peine , ils sont quand même relativement chers. Ici pour la recette , j’ai pris celle de Thierry Marx .
Et comme je vous parle de ce grand chef que l’on peut retrouver en ce moment sur M6 ( Top chef ) , j’en profite pour faire une transition appropriée .
Je vous ai dit dernièrement que j’avais quitté mon poste de vendeuse pour rouler vers de nouvelles aventures . En fait j’attendais une réponse pour faire une formation qui s’appelle  » La cuisine nomade  » et qui a été mise en place par le chef Thierry Marx . Il n’y avait que 7 places alors je n’étais vraiment pas sûre d’être sélectionnée après un passage auprès d’un jury.
Convaincu que la « street food » s’impose peu à peu dans nos modes de vie et constitue la meilleure alternative possible à la malbouffe, Thierry Marx a créé en septembre 2009 un « Atelier de cuisine nomade » près de Bordeaux. Bien qu’il n’intervient pas directement lors des cours , ce sont ses techniques qui sont enseignées et il passe au moins une fois voir et conseiller ses stagiaires ( je veux oui !!! ).
Cette formation étalée sur 5 mois comprend une partie théorique dans un lycée hôtelier, une formation pratique au sein du premier restaurant solidaire de cuisine nomade ( « l’Atelier » à Blanquefort ) où les élèves peuvent présenter et vendre leur menu ( je sens que je vais m’éclater ), un accompagnement à la création d’entreprise assuré par une association ( l ‘ADIE ), des cours en hygiène et en comptabilité ainsi qu’un stage de notre choix à se trouver . A la clé, une super aventure et un CQP  ( Certificat de Qualification Professionnelle ) en restauration.
De quoi être suffisamment armée pour aborder une nouvelle vie professionnelle car j’aimerai pour tout vous confier, ouvrir un camion snack  et proposer des menus à emporter. Un grand virage pour moi mais j’ai vraiment envie de me lancer . On verra bien.
A partir de mi-mars je serais sans doute moins présente sur ce blog mais j’espère pouvoir continuer à poster régulièrement…

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Ingrédients pour 10 cannelés ( gros format )

1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe de rhum
1 œuf
2 jaunes d’œuf
½ litre de lait
180 g de sucre semoule ( 200 g si vous réalisez les cannelés seuls )
125 g de farine tamisée
20 g de beurre pommade
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide

Pour le nappage et le fourrage :

100 g de chocolat noir
5 cuillères à soupe de crème fleurette
10 petites boules de glace à la vanille
Quelques amandes effilées

Mélanger les 2 jaunes d’œuf avec l’œuf entier et le sucre semoule à l’aide d’un fouet. Incorporer ensuite le lait.
Transvaser cette préparation dans une casserole, y ajouter la gousse de vanille fendue en 2 dans la longueur et grattée pour récupérer les graines, et faire bouillir tout en remuant régulièrement à l’aide d’un fouet afin qu’elle n’accroche pas au fond de la casserole.
L’ébullition obtenue ( juste lors des premières bulles, il ne faut pas que ça cuise ), verser la préparation avec la gousse de vanille dans un récipient, et la laisser refroidir à température ambiante. La crème doit avoir une consistance granuleuse en refroidissant.
Incorporer au fouet successivement, dans la préparation froide la farine tamisée, l’huile et le rhum.
Mettre la pâte au frais pendant plusieurs heures ( TRES IMPORTANT ), une nuit si possible …
Remuer la pâte ( vous verrez qu’elle a changé d’aspect, comme une pâte à crêpes elle a épaissi )
Beurrer généreusement 10 moules à cannelés à l’aide d’un pinceau, puis les entreposer au réfrigérateur quelques minutes, le temps que le beurre durcisse.
Préchauffer le four à 200°C. Garnir les moules à cannelés en laissant environ 1,5 cm des bords, les glisser dans le four pour 30 minutes, baisser le four à 180 ° puis remettre encore 30 minutes de cuisson. Suivant la grosseur de vos moules ( ici ce sont les plus grands cannelés ) , il faudra faire cuire un peu moins longtemps ( environ 40 minutes pour les petits et 50 minutes pour les moyens ).
La cuisson terminée, laisser les cannelés refroidir un peu avant de les démouler. Puis les laisser tiédir avant de les déguster.
Faire fondre le chocolat doucement dans une casserole avec la crème fleurette .
Découper un chapeau aux cannelés puis les creuser avec une cuillère parisienne ( pour les petites boules de melons ) ou une petite cuillère, les remplir avec un peu de glace à la vanille et napper de chocolat juste fondu.
Saupoudrer d’amandes effilées.

Carbonade de boeuf

Ah, la bonne cuisine en cocotte  ! L’avantage en cette période c’est que l’on peut préparer de bon petits plats mijotés et ensuite les réchauffer le soir . C’est bien pratique quand on est entrainé dans la spirale des trajets de l’école puis les devoirs . Surtout si comme moi vous avez délibérément oublié la plupart des définitions de mathématiques.
Oui mon chéri, bien sûr que maman sait, mais j’ai besoin de ton cahier de leçons pour voir comment ta maîtresse a formulé les choses . Il y a plusieurs façon d’expliquer , tu comprends ?
Pendant que je pédale dans la semoule, heureusement il y a mon bon petit plat préparé le matin qui réchauffe doucement et embaume la maison . Parce que c’est bien connu, les plats mijotés en cocotte sont meilleurs réchauffés et même l’idéal , préparés la veille .
La carbonade Flamande est un plat typiquement du Nord et qui se prépare traditionnellement avec du pain d’épices . Mais j’avais peur que le goût soit fort et ne prenne le pas sur la viande et ne rebute les palais difficiles que j’ai à la maison . J’ai donc mis du pain de campagne comme indiqué sur ma recette et c’était délicieux.  A servir avec des grosses frites maison ou des tagliatelles par exemple …

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 Carbonade de boeuf

Pour 4 personnes

700 g de gîte de boeuf ( ou un morceau tendre à mijoter )
250 g de petits oignons grelots
2 tranches de pain de campagne
500 ml de bonne bière brune du Nord ( la qualité et le goût de la bière vont donner la saveur à la sauce)
150 ml d’eau
2 cuillères à soupe d’huile de tournesol
4 cuillères à soupe de moutarde ( ici à l’ancienne )
2 cuillères à soupe de cassonade
1 bouquet garni
Sel, poivre

Couper le boeuf en cubes assez gros. Peler les oignons .
Faire chauffer l’huile dans une cocotte anti-adhésive (ici en fonte ) et faire dorer les cubes de viande sur toutes ses faces.
Retirer la viande et remplacer par les oignons . Faire dorer les oignons en faisant attention que ça n’accroche pas ( on peut mettre un fond de bière ).
Tartiner les tranches de pain avec la moutarde et les placer au fond de la cocotte.
Remettre la viande et arroser avec la bière.
Saupoudrer avec le sucre. Saler et poivrer .
Fermer la cocotte et laisser mijoter environ 2 heures en remuant régulièrement . vérifier que le fond n’accroche pas.
Servir bien chaud .

Pets-de-nonne à la fleur d’oranger

Les avis divergent sur l’origine des pets-de-nonne , ces petits beignets soufflés composés de pâte à choux . Ce serait apparemment le résultat de la maladresse d’une religieuse qui aurait fait tomber malencontreusement une louche de pâte dans une marmite d’huile chaude ( plantons le décor, dans une Abbaye bien sombre c’est mieux ). Tiens c’est bizarre comme la tarte tatin, la crêpe Suzette et j’en j’en passe. Je pense surtout que l’on met sur le compte de LA boulette toutes les spécialités anciennes dont on ne connais pas l’origine …
Si c’est le cas , je vais en rajouter quelques une car j’ai à mon compte quelques grosses bourdes qui ont donné de délicieux résultats. Dans le genre la fille qui se la pète …
Plus sérieusement pour ceux qui se souviennent, j’avais voulu faire des cornes de gazelles et elles s’étaient transformées en sablés que chéri a adoré !

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Pets-de-nonne à la fleur d’oranger

Pour un certain nombre de pets-de-nonne ( je n’ai pas compté en fait )

200 ml d’eau
1 bonne pincée de sel
3 cuillères à soupe de sucre
60 g de beurre
120 g de farine tamisée
4 oeufs
2 cuillères à soupe de fleur d’oranger
Huile pour la friture
Sucre pour enrober les beignets

Dans une casserole, faire bouillir l’eau avec le sel , le sucre, l’eau de fleur d’oranger et le beurre .
Lorsque le beurre est complètement fondu, verser la farine en 1 seule fois et remuer vivement avec une spatule en bois pour faire dessécher la pâte sur feu doux pendant 1 à 2 minutes .
Ôter du feu et incorporer les oeufs un à un ( attendre que le premier oeuf soit incorporé pour mettre le 2ème et ainsi de suite ).
Au final la pâte doit être souple , lisse et brillante ( je fais l’étape des oeufs au batteur électrique )
Faire chauffer un bain d’huile ( pas trop chaud car les beignets cuisent très vite à l’extérieur et risquent de rester crûs à l’intérieur ) puis déposer des boules à l’aide de 2 cuillères à café . Liasser les pets-de-nonne dorer sur toutes les faces en les retournant plusieurs fois puis les déposer sur du papier absorbant . Saupoudrer de sucre suivant votre goût .
On peut les déguster chauds ou froids mais le jour même .