Petits pains au lait

Les petits pains au lait du commerce, ce n’est pas mauvais au goût mais le problème c’est que si vous détaillez la composition, vous allez tomber sur le terme  » mono et diglycérides d’acides gras « . Je ne vais pas rentrer dans les détails mais c’est un additif alimentaire obtenu à partir de graisses comme l’huile de palme ou même d’autres parties animales et pas forcément les plus nobles. Mais le procédé de fabrication de cet additif porte encore plus à polémique. Bref ce n’est pas le top à consommer au quotidien .
Je reconnais que pour les industriels, c’est bien pratique parce que ça conserve les brioches et autres viennoiseries bien moelleuses pendant longtemps, mais pour nous consommateurs, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Personnellement je prépare ces petits pains à l’avance et ceux qui ne sont pas dévorés de suite sont congelés. Je peux même vous avouer que mon petit dernier en est fan et je retrouve souvent le sachet vide dans le congélateur quand je vais pour en prendre un.
Le top c’est de les manger de suite encore un peu tièdes mais le fait de les passer quelques minutes au four sera parfait !

petits-pains-au-lait

Petits pains au lait

Pour 10 petits pains

530 g de farine
10 g de sel fin
90 g de sucre
15 g de levure fraîche
15 cl de lait
2 oeufs
125 g de beurre
9 cuillères à soupe de sucre en grains ( ici Daddy, en grandes surfaces )

Pour dorer :

1 oeuf
2 pincées de sel

J’ai utilisé ma machine à pain pour pétrir et faire lever mais on peut faire comme une une brioche traditionnelle en pétrissant la pâte au crochet puis en faisant lever dans un endroit chaud .
Dans la MAP , mettre la farine, le sel, le beurre coupé en petits morceaux, les oeufs et le sucre.
Faire tiédir le lait ( pas chaud ) et émietter la levure dedans. Bien mélanger.
Enclencher la machine à pain avec le programme  » pâte  » ( pour info, il dure environ 1H45 ). Quand les pâles se mettent à pétrir ( car sur certaines machines il y a un temps de pré-chauffage de 15 mn ), verser le lait avec la levure. Vérifier au bout de 10 / 15 minutes que la pâte est bien homogène . Perso je la touche avec le doigt. Ca doit former une belle boule et ça ne doit pas coller. Sinon ajouter un tout petit peu de lait ( cuillère par cuillère ).
Faire tourner le programme jusqu’à la fin ( il n’y a pas la cuisson avec le programme pâte,  il faudra prendre un programme équivalent ).
Sortir la pâte sur un rectangle de papier sulfurisé fariné et couper neuf morceaux de 100 / 105 g. Faire une boule homogène puis former des boudins de la forme des pains au lait . Glisser sur une plaque à pâtisserie, recouvrir d’un torchon et mettre dans un endroit chaud pour faire gonfler encore 2 bonnes heures.
A l’aide d’un ciseau, faire 3 entailles sur le dessus ( on coupe dans la pâte ). Battre l’oeuf avec les sel et dorer plusieurs fois au pinceau le dessus des petits pains ( c’est le procédé de Mercotte, c’est très efficace )
Saupoudrer de sucre en grains ( un conseil , verser le sucre avec le bout des doigts, vous en mettrez moins à côté ) et enfourner pour 20 mn à 180°.
Déguster le jour même ou les congeler.

Kouglof Alsacien

Je préfère vous signaler avant de déchaîner les associations de défense du kouglof, qu’il a y autant de recettes de cette belle brioche aux amandes et aux raisins secs, que de façons de l’écrire, d’Alsaciennes ou de moules émaillés. D’ailleurs c’est ce moule typique avec ces belles cannelures qui a donné son nom au kouglof. Il en existe comme les plats à tajine, de formes différentes et de toutes les couleurs, du plus sobre au plus bariolé !
A Paris vous repartez avec votre tour Eiffel miniature sous le bras ( non c’est pas kitch ), en Alsace, vous ramenez un joli moule .
Merci à ma tatie Josiane pour la recette …

kouglof

Kouglof Alsacien

550 g de farine type 45 ou 55
150 g de beurre
100 g de sucre
2 oeufs
20 cl de lait
20 g de levure fraîche ( ou 2 sachets de levure sèche )
1 cuillère à café de sel
80 g de raisins secs ( ici des gros raisins blonds )
Quelques amandes
Rhum

On peut faire ce kouglof sans machine à pain en procédant comme une brioche classique . La MAP ici ne fait que pétrir et lever au chaud dans la cuve.

A la machine à pain :
Faire tiédir le lait avec la levure émiettée ( le lait ne doit  pas être chaud ). Mélanger pour dissoudre la levure. Mettre tous les ingrédients dans la machine ( avec le beurre coupé en petits morceaux ) sauf le sel.
Enclencher le programme  » sucré  » et attendre que la machine s’enclenche ( il y a souvent un temps de préchauffage ) pour ajouter le sel . Le sel ne doit pas être en contact avec la levure pendant le préchauffage car le sel tue la levure.
Faire gonfler les raisins dans un peu de rhum en chauffant le rhum et en faisant macérer les raisins et les ajouter au  » bip « .
Laisser le programme finir et laisser encore la pâte dans la machine éteinte jusqu’à ce qu’elle soit bien gonflée ( ma pâte avait touché le hublot ).
Déposer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque, verser la pâte , la dégazer à la main et la recouvrir de film plastique puis d’un torchon .
Mettre au frigo une nuit .
Le lendemain, sortir la pâte , la dégazer de nouveau à la main ( elle peut continuer de gonfler ), mettre des amandes dans le fond des cannelures du moule beurré et déposer la pâte dans le moule à kouglof ( je fais un boudin que je soude dans le moule pour avoir la même hauteur partout ). Recouvrir d’un torchon et placer près d’une source de chaleur ou dans un four tiède .
La pâte doit doubler de volume . Si la pâte n’a pas bien gonflé , la brioche va être compacte donc il faudra attendre encore un peu. Plus la pâte a gonflé et plus le kouglof sera aéré et léger. La température de la pièce doit être de 25° environ pour que la pâte lève. Il existe aussi des fours avec la fonction  » étuve « .
Enfourner pour 40 mn à 170° .

 

Quiche à l’échalote, jambon et ciboulette ( Opération Prince de Bretagne )

J’avoue que pendant longtemps, j’ai écrit échalote avec deux  » t « . Ce n’est pas très grave sauf quand on a un papa instituteur à cheval sur l’orthographe. Etant donné qu’il ne lit pas mon blog, je peux faire maintenant ce que je veux avec mes échalotes, et même mettre deux  » l  » et deux   » t  » si j’en ai envie ! Je peux aussi mettre mes doigts dans mon nez et tirer la langue à la dame, mais ce n’est pas le sujet.
L’important c’est que cette quiche est délicieuse, vraiment délicieuse ( chéri l’a dit plusieurs fois au cours du repas ) et que j’ai enfin trouvé LA recette de la pâte brisée légère idéale à mes yeux. Parce que la traditionnelle contient vraiment trop de beurre, j’en ai essayé  une petite ribambelle : entièrement à l’huile d’olive, avec ou sans oeuf ( le goût trop fort et le fond pâteux ), à la crème fraîche ( les bords trop durs ), à la crème de soja ( pas mal mais impossible à réchauffer )…
Ici elle reste moelleuse, le goût est équilibré, bref vous comprenez que je la garde précieusement, et je suis même sympa de vous la faire partager ( oui je sais c’est le principe d’un blog mais ça fait du bien de s’auto-congratuler ).
En ce qui concerne la garniture j’ai utilisé les échalotes traditionnelles de Prince de Bretagne, qui comme tous les produits de la gamme sont  à chaque fois d’une grande qualité !

quiche-echalotes-jambon-ciboulette

L’échalote traditionnelle est issue d’un savoir faire depuis plusieurs générations. C’est pourquoi les grands chefs l’utilisent de plus en plus en gastronomie . Sa culture et sa récolte se font essentiellement à la main. Elle est issue d’un bulbe planté et donne une dizaine de bulbes à la récolte. Son goût est beaucoup plus subtil et plus fin que l’oignon et elle existe aussi en version bio ! Découvrez les recettes des 21 blogs ayant participé à l’opération sur le site  «  Cuisinons les légumes « .

tetiere-cuisinons-les-legumes

Quiche à l’échalote, jambon et ciboulette

Pour la pâte brisée légère ( Source 750g ) :

250 g de farine
1 yaourt nature style  » Perle de lait  »
40 g d’huile d’olive
3 cuillères à soupe d’eau chaude
1 cuillère à café rase de sel

Pour la garniture :

200 g d’échalotes Prince de Bretagne
200 g de dés de jambon
3 cuillères à soupe de ciboulette fraîche hachée
200 ml de crème fraîche semi-épaisse ou soja cuisine
1 cuillère à soupe bombée de moutarde
3 oeufs
Huile d’olive
Une pincée de fleur de sel
Poivre du moulin

Préparer la pâte ( je le fais au robot avec la feuille ) en mettant tous les ingrédients dans le bol et en mélangeant jusqu’à obtenir une boule homogène. Ne pas trop la travailler.
Etaler au rouleau et mettre dans un moule ( ici j’ai utilisé un cercle de 25 cm ). Mettre au frais le temps de préparer la garniture.

Eplucher et émincer les échalotes finement et les faire revenir dans une ou deux cuillères à soupe d’huile d’olive jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Ne pas colorer.
Fouetter la crème avec les oeufs, la moutarde, le sel et le poivre.
Ajouter les dés de jambon, les échalotes et mélanger.
Déposer la préparation sur le fond de tarte et enfourner pour 30 mn à 180°.
Déguster tiède avec une salade verte par exemple.

Brownies aux framboises et pépites de chocolat blanc

Quand je passe devant des livres de cuisine, je me répète mentalement ( ou pas, c’est marrant de voir la tête des gens quand tu parles tout haut ) cette phrase complètement inutile:  » Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer « . Chez moi cette méthode Coué ne marche pas du tout , même avec un patch contre les achats impulsifs sur l’épaule droite et après une séance de plantage d’aiguille dans l’oreille gauche, chez un acupuncteur spécialisé dans la culino-dépendance.
Cette fois je ne suis repartie qu’ avec un petit exemplaire comprenant 300 recettes au chocolat ( merci de m’encourager en applaudissant un peu ), pas de quoi remplir le coffre de la voiture mais pour assez pour combler toutes les envies de mousses, biscuits, brownies et tartes chocolatées en tout genre pendant un bon moment .
Et ce brownies englouti tiède devant la série Hawaii 5.0 samedi soir, c’était juste un petit moment de bonheur !

brownies-framboises

Brownies aux framboises et pépites de chocolat blanc

Pour un grand brownies

170 g de chocolat noir pâtissier
170 g de farine
140 g de sucre
125 g de grosses pépites de chocolat blanc ( il suffit d’hacher du chocolat blanc au couteau, c’est bien moins cher que les pépites du commerce ! )
130 g de framboises surgelées
100 g de beurre
4 oeufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
1 pincée de fleur de sel

Faire fondre le chocolat avec le beurre.
Fouetter le sucre avec les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse .Ajouter le mélange chocolat / beurre, la farine, la vanille et le sel, mélanger.
En dernier, ajouter les pépites de chocolat blanc et les framboises surgelées. Mélanger . Tapisser un grand plat avec du papier sulfurisé, verser la pâte et enfourner pour 35 à 40 minutes. Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette, elle soit ressortir sèche.
Servir tiède avec une boule de glace à la vanille ….

Un conseil : mangez-le le jour même, il est meilleur ! 

Fiadone au brocciu

Aujourd’hui, c’est le printemps ( danse de la joie autour du canapé avec le chat qui me regarde d’une drôle de façon / Je sais, ce n’est pas tous les jours facile pour lui ). Pour fêter l’arrivée des beaux jours, je vous propose une recette de flan agréablement citronné que j’ai découvert dans un restaurant Corse il y a quelques années. Le fiadone est une spécialité aussi populaire sur l’île de beauté que les cannistrellis, l’alcool de myrte, le figatellu et Napoléon réunis ! Réalisé à base de brocciu, fromage frais protégé par une AOC depuis 1998, il rappelle par la consistance la ricotta Italienne ou notre brousse nationale mais contrairement aux autres, il est composé en partie par du lait de brebis . Difficile à trouver, je suis tombée dessus par hasard en faisant mes courses au rayon des fromages frais, à côté du Philaldelphia ( hé Doumé , tu le crois ça ? / C’est sûr si vous ne le dites pas avec l’accent, ça va moins bien marcher… )

fiadone

Fiadone au brocciu

500 g de brocciu frais ( ici de la marque  » Nos régions ont du talent «  )
1 citron bio
5 oeufs
120 de sucre en poudre
1 cuillère à soupe d’eau de vie Corse ( ou une autre eau de vie ou à défaut du rhum )
1 pincée de fleur de sel

Egoutter le Brocciu dans une passoire jusqu’à ce que le petit lait ne s’écoule plus.
Préchauffer le four à 180 degrés.
Séparer les jaunes des blancs d’oeufs.Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Monter les blancs en neige avec la pincée de fleur de sel.
Ajouter le Brocciu aux jaunes/sucre en fouettant bien puis ajouter le zeste de citron ainsi que l’eau de vie. Fouetter à nouveau.
Incorporer les blancs d’oeuf à la maryse délicatement sans casser les blancs.
Tapisser un moule de papier sulfurisé et enfourner pour 40 mn. Laisser refroidir et mettre au frais au moins 2 heures avant de déguster.

C’est très bon avec un coulis de fruits rouges !

Cake au yaourt, citron et orange

Je ne résiste pas et j’ai les yeux qui pétillent quand je vois des cakes à base d’agrumes sur les blogs. Cela m’ensoleille la journée. Surtout qu’un air printanier souffle sur Bordeaux en ce moment, que les oiseaux se remettent à piailler, que le chat a retrouvé son oeil vif et se remet à courser les mulots, que je me surprend à regarder les sandales sur Zalando et que la voisine sort avec son arrosoir dans une main et une bêche dans l’autre ( oui parce que moi et le jardinage … ). Plein de petits signes qui annoncent que cet hiver, pas forcément froid, mais long et humide touche à sa fin et que les journées vont peu à peu s’allonger et se réchauffer … tout ce que j’aime !
Pour vous parler de ce cake, je pourrais vous résumer en disant qu’il  est super moelleux, que le citron prend le dessus sur l’orange par contre, mais il fallait se douter que c’était l’un ou l’autre ( c’est comme les émissions de télé-réalité, à la fin il n’en restera qu’un ). Et que j’ai remplacé le romarin dans la recette originale ( j’avais peur de voir la tête de chéri qui mange souvent mes gâteaux aux petit déjeuner ) par de la cardamome qui se marie très bien avec les agrumes. Voilà, maintenant à vous de tester …

cake-au-yaourt-citron-orage
Source : Dorian  » Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça « 

Cake au yaourt, citron et orange

1 citron bio
1 orange bio
140 g de beurre
210 g de farine
180 g de sucre
3 oeufs
1 sachet de levure chimique
150 g de yaourt brassé à la Grecque
1 pincée de fleur de sel
1 pincée de cardamome en poudre
Sucre glace

Verser dans un saladier les ingrédients secs : le sucre en poudre, la farine  la levure, la pincée de cardamome, mélanger puis ajouter le beurre fondu, les œufs, le yaourt , les zestes de l’orange et du citron râpés finement et le sel. Mélanger à la main avec un fouet.
Verser la pâte dans un moule à cake anti-adhésif ou tapissé de papier sulfurisé. Enfourner pour 40 minutes environ . Vérifier la cuisson en enfonçant un couteau ou un pic à brochette , il doit ressortir sec.
Démouler quand le cake a un peu tiédi et laisser refroidir sur une grille. Saupoudrez de sucre glace.

Brownies black and white à la noix de coco

Craquage complet sur les brownies en ce moment mais que voulez-vous  j’ai comme livre de chevet un livre dédié à cette star du gâteau au chocolat avec une trentaine de recettes plus alléchantes les unes que les autres !
Du coup je me lève le matin avec un fouet dans la main ( le batteur , hein ? what did you expect ? ), un saladier dans l’autre et la plaquette de chocolat entre les dents ( vous visualisez la scène un peu ? ).
Cette version de brownies façon Bounty fonctionne même avec ceux qui ne sont pas fan de la noix de coco ( un copain mon fils qui voulait goûter quand même ) , donc si vous aimez cette association,  vous aurez du mal à ne pas finir le plat …

brownies-noix-de-coco

Brownies black and white à la noix de coco

Pour un brownies

125 g de noix de coco râpée
2 sachets de sucre vanillé
150 g de crème fraîche épaisse
4 oeufs
100 ml de lait de coco
150 g de chocolat noir fort en cacao ( 55% minimum )
150 g de beurre
140 de cassonnade
1 pincée de fleur de sel
90 g de farine

Mélanger la noix de coco râpée avec le sucre vanillé, la crème fraîche, 1 oeuf et 50 ml lait de coco. Mettre au frais.
Faire fondre le chocolat avec le beurre. Mélanger.
Au fouet , battre les 3 oeufs avec le sucre et le sel . Ajouter 50 ml de lait de coco puis ajouter le chocolat fondu avec le beurre. En dernier, ajouter la farine . Mélanger.
Tapisser un moule carré de 22 cm de côté avec du papier sulfurisé.
Verser la moitié de la pâte à brownies puis étaler dessus la préparation à la noix de coco. Recouvrir avec le restant de la pâte à brownies.
Enfourner à 180° pendant 30 mn.
Laisser refroidir complètement .

 

Gâteau crumble aux pommes et noisettes

Des mois que je voulais tester un gâteau crumble et voilà que je tombe naseau à naseau sur une recette dans le dernier Best of de Jamie . Des pommes, de la vanille, des noisettes et me voilà séduite et très impatiente à l’idée de préparer et de présenter cette merveille au goûter de mes petits babouins .
En bref, il est très moelleux car les pommes ont fondu dans la pâte et le dessus contraste avec son croquant de crumble à la noisette , c’est juste un vrai régal …

gateau-crumble-aux-pommes

Gâteau crumble aux pommes et noisettes

Pour 8 / 10 parts

450 g de pommes ( poids des pommes pelées et râpées )
170 g de beurre mou
170 g de cassonnade
3 oeufs
200 g de farine
1 gousse de vanille
10 g de levure chimique

Pour le crumble :

50 g de beurre mou
75 g de farine
50 g de cassonnade
65 g de noisettes concassées grossièrement

Peler et râper les pommes ( ou les couper en petits dés si vous voulez des morceaux dans le gâteau ).
Battre le beurre et le sucre au fouet . Ajouter la farine, les oeufs, la levure et les graines de vanille ( gratter l’intérieur de la gousse ). En dernier ,ajouter les pommes râpées ou en petits morceaux et incorporer dans la pâte. Bien mélanger.
Tapisser un moule à manqué de 24 cm de diamètre avec du papier sulfurisé et verser la pâte à l’intérieur .
Préparer le crumble : Mélanger du bout des doigts la farine avec le beurre et le sucre afin d’obtenir un sable grossier .En dernier , ajouter les noisettes et mélanger .
Parsemer de crumble le dessus du gâteau et enfourner pour 50 minutes à 1 heure avec du papier aluminium sur le dessus .
Vérifier la cuisson au bout de 50 minutes en enfonçant la lame d’un couteau ou un pic à brochette , elle doit ressortir sèche .

Banana brownies

Je vous ai déjà proposé des recettes de brownies sur ce blog mais celui là détrône tous les autres ! Un peu à tous les niveaux d’ailleurs car il ne faut pas trop détailler la quantité de beurre ( que j’ai diminuée par rapport à la version de Pierre Hermé pourtant ) ni de calculer le nombre de calories si vous êtes au régime.
Mais il est tellement bon, tellement moelleux, tellement chocolaté et avec sa petite cerise en plus, pardon banane, sur le gâteau, qu’ on lui passe tout et que l’ on se laisse tenter sans culpabiliser.
En tout cas c’est pour l’instant c’est LE brownies ( je vais continuer de tester d’autres versions )  qui a eu le plus de succès à la maison …

111

Banana brownies

Pour 1 brownies

110 g de chocolat noir à 60% de cacao minimum
110 g de noix
100 g de farine
185 g de beurre pommade ( à température ambiante )
175 g de cassonade
3 oeufs
1 banane

Faire fondre le chocolat et ajouter le beurre .
Tamiser la farine et ajouter au chocolat puis ensuite le sucre et les oeufs, mélanger . En dernier ajouter les noix et remuer pour former une pâte homogène.
Tapisser un moule carré de papier sulfurisé ( environ 24 cm de côté ) et verser la pâte .
Peler et couper la banane en rondelles . Déposer des rondelles sur le dessus du brownies et enfourner pour 25 mn à 180°.
Petit conseil : si vous le faites la veille pour le lendemain, ne le cuisez que 22 mn , il sera plus moelleux à l’intérieur mais sera parfait pour le manger plus tard.

Gougères au St Nectaire et piment d’Espelette

Maman quéquonmange ? Des gougères mon chéri . Des fougères ? Non des gougères . Tu sais c’est une spécialité Bourguignonne, plus précisément de Flogny-la-Chapelle, c’est de la pâte à choux avec du fromage râpé dedans .
Les gougères peuvent avoir différentes formes : en couronne, à découper en parts, ou en petits choux individuels. On utilise généralement des fromages à pâte cuite assez forts en goût, comme le comté ou le gruyère. Ici c’est du St Nectaire . Du St Nectaire fermier au lait crû qui arrive tout droit du Puy de Dôme grâce à tonton Sébastien. Il faut 13 à 14 litres de lait pour un faire un fromage …
Tu veux faire la mère cultivée , tu te la joues à la Wikipédia , tu expliques gentiment, mais les enfants ça n’écoutent pas souvent, surtout quand ils ont l’estomac vide et les yeux rivés sur le plat .
Là, tu as comme un grand moment de solitude … et tu lui sers ses fougères .

gougères-au-st-nectaire

Gougères au St nectaire et piment d’Espelette

Pour une vingtaine de gougères

250 ml d’eau
100 g de beurre
1/2 cuillère à café rase de piment d’Espelette ( ça ne pique pas , rassurez-vous )
150 g de farine
4 oeufs
200 g de St Nectaire fermier

Dans une casserole, faire bouillir l’eau avec le beurre et le piment d’Espelette . Ajouter la farine d’un seul coup et mélanger à la spatule en bois pour assécher la pâte. Hors du feu , ajouter les oeufs un à un en mélangeant bien pour que chaque oeuf soit bien incorporé .
Raper le St Nectaire et ajouter à la pâte .
Mettre la pâte dans une poche à douille et couper le bout à 2,5 cm ( ou sinon former des petits tas de pâte à l’aide de 2 cuillères .
Dresser des petites boules de pâte sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Couper au ciseau , c’est plus facile et redonner une forme de boule avec le dos de la cuillère .
Enfourner pour 25 mn à 180°. Déguster de suite avec une salade .