Chelsea buns

Quand j’ai découvert cette recette de buns rappelant les petits pains aux raisins dans mon magazine chouchou , je savais qu’un jour ou l’autre j’allais la tester .  Visuellement c’est vrai que les miens ressemblent un peu à un chinois au final mais c’est parce que j’ai utilisé un moule rond et que j’ai fais un nappage avec de l’oeuf pour bien dorer le tout .
J’ai d’abord cherché l’origine de ce classique Anglais et j’ai découvert que Les Chelsea buns ont été créés au Chelsea Bun House, coffee shop située sur Pimlico Road, près de Sloane Square à Londres.
Les britanniques consomment très peu de brioche ( comme on la fabrique en France avec pas mal de beurre ) mais beaucoup de buns, roulés ou non, sous toutes ses formes.
La recette originale est composée de raisins secs et d’un nappage à la cannelle mais cette version n’a pas fait l’unanimité chez moi ( perso j’ai adoré mais bon… ), j’ai donc retenté l’expérience avec des pépites de chocolat qui cette fois a eu un succès fou.
Ces petits buns sont parfaits , moelleux avec peu de beurre , pas trop sucrés , c’est une vrai réussite !

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Chelsea buns

Pour la pâte :

250 g de farine
1 cuillère à café de sucre
10 g de levure fraîche de boulangerie
90 ml de lait
1 oeuf
20 g de beurre mou
1/2 cuillère à café de sel

Pour la garniture :

30 g de beurre
50 g de sucre cassonade
80 g de raisins de Corinthe ( ici une version au pépites de chocolat )
1 pomme

Pour le nappage :

1 oeuf
3 cuillère à café de sucre en poudre
2 cuillères à soupe de lait

Dans un grand saladier ( ou comme ici dans le bol du robot pâtissier avec la feuille ) , mélanger les ingrédients de la pâte . Malaxer jusqu’à obtenir une belle boule de pâte . Ajouter un peu de lait si nécessaire mais elle ne doit pas être trop liquide pour pouvoir la travailler ensuite . Si vous la préparez à la main , vous pouvez faire tiédir le lait ( mais pas chaud ) et émietter la levure dedans, ce sera plus facile .
Couvrir le saladier d’un torchon et laisser lever dans un endroit chaud ( à côté d’un radiateur ou d’une cheminée ) pendant 2 heures à température ambiante .
Dans une casserole mettre le sucre, le beurre et la pomme râpée pendant quelques minutes jusqu’à ce que la pomme ait lâchée toute son eau et que la préparation soit asséchée .
Sur une feuille de papier sulfurisée farinée , déposer la pâte et l’étaler au rouleau sur un rectangle de 23 cm sur 30 cm.
Verser dessus la préparation à la pomme en laissant 2 cm sans compote sur les bords . Saupoudrer des pépites de chocolat .
Rouler le rectangle dans la longueur ( je me suis aidée avec une grande spatule longue en inox ) .
Avec un grand couteau bien aiguisé, couper 9 rouleaux de 4 cm .
Poser dans un moule ( normalement carré mais j’ai fais dans un moule à manqué ) recouvert de papier sulfurisé et laisser gonfler à nouveau 2 heures à côté d’une source de chaleur . Ils doivent être bien gonflés .
Battre l’oeuf avec le sucre et le lait et verser sur les chelsea buns . Etaler au pinceau.
Enfourner pour 20 mn à 180°. Déguster tiède ou le jour même .

Cordons bleus au Beaufort

Si je vous dis  cordon bleu vous pensez à quoi ? L’expression pour désigner un fin cuisinier ( non pas moi ) , un magnifique oiseau exotique ( et wouai ) ou une escalope de viande panée avec du jambon et du fromage à l’intérieur comme ici ?  Le doute plane d’ailleurs sur l’explication du nom …
Personnellement je n’achète plus les cordons bleus du commerce . Pour la petite histoire , il faut savoir que l’escalope de veau de la recette initiale a été remplacée par de la viande de moins en moins chère , puis par une pâte à base de viande reconstituée avec des arômes et des colorants pour rappeler le goût du jambon . Le gruyère intérieur est devenu un liquide gluant rappelant le fromage fondu. On a recouvert le tout d’une chapelure molle et huileuse, de plus en plus épaisse dont il faut éviter de détailler la composition .
Vous ne voyez plus ce que vous achetez tout faits de la même manière , hein?
Aujourd’hui on peut même réchauffer les cordons bleus au micro-ondes . On est bien loin de la recette de base qui pourtant est des plus simple et qui a quand même un autre goût . Ici du poulet ( mais on peut utiliser du veau  ) , du jambon de qualité , du Beaufort parce que c’est un fromage de caractère et de la chapelure maison , que j’ai toujours d’avance ( je ne jette jamais  le pain devenu sec … ).
L’astuce pour bien les faire cuire est de les paner à la poêle puis de finir la cuisson au four . Le poulet du coup est uniformément cuit et la panure ne crame pas. Ils sont bien moelleux , on s’est régalé !

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Cordons bleus au Beaufort

Pour 4 cordons bleus

6 fines escalopes de poulet
4 tranches de jambon blanc
100 g de Beaufort
1/2 bol de chapelure ( je mixe du pain sec tout simplement )
1/2 bol de farine
2 oeufs battus
Sel, poivre
Huile d’olive

Ecraser les escalopes de poulet entre 2 feuilles de film alimentaire pour les faire assez fines . Si vous utilisez des escalopes de poulet épaisses , il faut les recouper en 2 dans la longueur . Couper les tranches de jambon un peu plus petites que les escalopes de poulet . Découper des fines tranches de Beaufort avec une mandoline ( attention aux doigts ! ) et poser les tranches de fromage afin de recouvrir le jambon .
Préchauffer le four à 180°.
Replier le poulet en deux . Bien appuyer pour faire adhérer puis tremper les morceaux de poulet dans la farine en mettant partout . Secouer pour enlever l’excédent .
Tremper ensuite le poulet dans les oeufs battus ( salés et poivrés ) puis les tremper dans le bol avec la chapelure . Enduire de chapelure toutes les faces ( enfin c’est à dire dessus et dessous, il n’y a pas 10 faces  ) .
Faire chauffer un fond d’huile dans une poêle puis déposer les cordons bleus pour 1 ou 2 minutes environ sur chaque face . Ils doivent être bien dorés .
Les mettre dans un plat allant au four et enfourner pour 20 mn. Déguster de suite  .

 

Muffins à la pâte à tartiner chocolat – noisettes

Oui je boycotte depuis quelques temps le Nut… , oui je vous vante la pâte à tartiner maison ou bio si vous ne voulez pas vous prendre la tête à la faire et oui je persiste. Après les délicieux cookies à la pâte à tartiner , je vous propose les muffins dans le même esprit. Parce que nous sommes tous des grands enfants et que nous sommes tous gourmands à nos heures perdues ( vers 16h30 – 17h en général… ).
Pour tout vous avouer c’est une recette des début du blog qui va avoir 3 ans, que je fais régulièrement et qui avait grand besoin d’un relooking photo !
Bon ok la pâte à tartiner tombe au fond du muffins mais on s’en fiche , on ne fait pas le concours du plus grand pâtissier et vu à la vitesse où les enfants les engloutissent , on ne va chipoter, hein ?

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Muffins à la pâte à tartiner chocolat – noisettes

Pour 8 muffins ( moyen )

100 g de farine
70 g de sucre
1 cuillère à café bombée de levure
1 pincée de fleur de sel
100 ml de lait
50 g de beurre fondu
2 oeufs
Pâte à tartiner au chocolat et à la noisette ( 8 grosses cuillères à café )

Faire fondre le beurre. Ajouter le sucre, les oeufs, le lait et la pincée de sel. Mélanger puis incorporer la farine et la levure tamisées .
Beurrer et fariner les moules à muffins ( sinon ça accroche au démoulage ).
Déposer la plaque à muffins ou les moules dans une lèche-frite ou sur une plaque à pâtisserie ( c’est important car la pâte est liquide et vous allez avoir des surprises pour transporter jusqu’à votre four ) et remplir les moules de pâte ( c’est mieux d’avoir un récipient avec un bec verseur ou un siphon ).
A l’aide de deux cuillères à café, déposer sur chaque muffins une bonne cuillère bien remplie de pâte à tartiner .
Enfourner pour 5 mn à 200° ( pour le choc thermique et que le muffins gonfle dessus ) puis baisser le four à 180° pour 18 mn. Ils doivent être bien dorés. Personnellement je retourne ma plaque à mi-cuisson pour qu’ils soient cuits uniformément .
Si vous utilisez des petits moules à muffins , il faudra les cuire un peu moins longtemps .

Saucisson brioché

Un petit coup d’oeil dans le rétro et une séquence «  souvenirs, souvenirs  » pour cette recette de saucisson brioché un peu vintage mais qui ne se démode pas au fond et qui reste un grand classique de la cuisine Lyonnaise .
C’est la première fois que j’en fais donc je n’ai pas de comparatif mais tout ce que je peux vous dire c’est la pâte était moelleuse et que ce n’était pas bourratif du tout. Il y a pas mal de crème fraîche dans la préparation mais j’ai utilisé de la crème épaisse allégée et la brioche était légère et très bonne comme ça . Je l’ai servi avec une salade en entrée et à la maison tout le monde a aimé .
Par contre il faut absolument utiliser une saucisse avec une peau épaisse comme la saucisse de Morteau qui avec son goût fumé convient parfaitement .  Ou dans tous les cas une saucisse à cuire de qualité , comme la saucisse Lyonnaise pistachée.

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Saucisson brioché

1 saucisse de Morteau
3 oeufs
200 g de farine
20 cl de crème fraîche
1 sachet de levure chimique
50 g de fromage râpé
Muscade , sel , poivre

Faire pocher la saucisse 10 mn dans de l’eau bouillante sans la percer et l’égoutter .
Battre les oeufs avec 2 pincées de sel, une pincée de muscade et quelques tours de moulin à poivre .
Ajouter la crème et mélanger .
Tamiser la farine et la levure et les verser sur les oeufs . Mélanger , ajouter le fromage et mélanger à nouveau pour former une pâte homogène .
Verser 1/3 de la pâte dans un moule à cake anti-adhésif ou beurré , poser la saucisse égouttée dessus et recouvrir de pâte .
Enfourner pour 40 mn à 180°.
Déguster tiède ou froid avec une salade .

Moelleux à la pralinoise

Une recette 100 % cocooning ce matin pour bien aborder le week-end et se détendre un peu, dénichée dans le dernier Marmiton  . Ce moelleux est si simple que vous pourrez le réaliser en quelques minutes avec un enfant sur les bras , tout en donnant un coup d’aspirateur à la maison, en lisant votre journal préféré et en réalisant quelques exercices d’abdominaux .
Pour vous expliquer rapidement la différence entre le pralin , le praliné et la pralinoise c’est tout simple : mixez un mélange de noisettes, d’amandes et de sucre , vous obtenez une poudre fine qui s’appelle le pralin ( excellent sur une glace à la vanille par exemple ou dans des cookies ).  Continuez de mixer et la pâte huileuse qui va se former sera du praliné ( à condition d’avoir  un bon robot ! ) . Ajoutez au praliné du chocolat et vous obtenez une pralinoise . Voilà vous savez tout .
On peut fabriquer sa pralinoise maison bien sûr mais sinon vous trouverez des plaques toutes faites au rayon du chocolat . C’est bien pratique et ça convient parfaitement  .
Ce moelleux est juste délicieux et si vous aimez la noisette et le chocolat, vous allez l’adopter c’est sûr !

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Moelleux à la pralinoise

Pour 6 – 8 parts

4 oeufs
100 g de beurre ( ici demi-sel )
250 g de chocolat au praliné ( ici  » La pralinoise  » 1848 de Poulain )
150 g de sucre
100 g de noisettes en poudre
30 g de farine
1 sachet de levure chimique
2 cuillères à soupe de rhum
Sucre glace

Casser le chocolat en morceaux et le faire fondre avec le beurre ( ici au micro-ondes ). Verser le sucre et mélanger . Ajouter la poudre de noisettes , les oeufs , la farine , la levure chimique tamisées et le rhum. Remuer pour obtenir une pâte homogène .
Verser dans un moule à manqué tapissé de papier sulfurisé et enfourner à 180° pour 35 à 40 minutes .
Piquer le gâteau avec un pic à brochette ou la lame d’un couteau, elle soit ressortir sèche .
Déguster le jour même si possible .

Petits moelleux au chèvre et au cumin

Pas envie de cuisiner ? Manque de temps après de grosses journées au boulot ? ou comme moi clouée au lit avec la grippe ( le nez qui coule et la tête comme une pastèque ) mais avec des enfants à la maison qui réclament à manger quand même? Cette recette est faite pour vous car elle est prête en quelques minutes et fera une excellente entrée ou un repas léger avec une salade .
Il y a quelques années , les cakes de Sophie avaient fait fureur , plus récemment les éditions Mango publiait une série intitulée  » Craquez pour moelleux sucrés  » suivi de  » Craquez pour les moelleux salés  » d’Isabel Brancq Lepage ou l’auteur laissait son imagination  parler au gré de ses envies . Je suis tombée sur ce livre à la bibliothèque et j’ai eu envie de tester la version au chèvre . Ici le fromage  se marie parfaitement avec le cumin et lui donne une petite note originale et très parfumée !

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Pour 6 petits moelleux

80 g de fromage de chèvre ( ici en bûche fondante )
3 oeufs
80 g de gruyère rapé
60 g de farine tamisée
1 cuillère à soupe de cumin en graines
20 cl de lait
20 g de beurre
Poivre

Préchauffer le four à 180°.
Dans une casserole, faire chauffer le lait avec le beurre et le gruyère râpé jusqu’à ce que le fromage soit fondu.
Dans un saladier , battre les oeufs en omelette . Ajouter la farine tamisée et mélanger.
Verser le lait au fromage dessus, le cumin et mélanger le tout afin d’obtenir une pâte homogène. En dernier ajouter le chèvre en petits morceaux, le poivre et mélanger .
Verser dans 6 ramequins beurrés et enfourner pour 15 minutes .
Déguster chaud avec une salade par exemple .

Note : ils sont un peu difficiles à démouler alors je vous conseille de les manger dans le ramequin , avec une fourchette .

Cake au lemon curd, amandes et graines de pavot .

Choquée et très triste comme tout le monde aujourd’hui, je n’ai pas le coeur à écrire des bêtises ce soir, pas le coeur à écrire tout court après la tuerie de Charlie Hebdo hier midi et j’ai hésité avant de publier cet article dont la recette était déjà écrit d’avance .
La liberté d’expression et la liberté tout court a été mise à rude épreuve avec ces actes de barbarie complètement ahurissants et incompréhensibles .
Mais tout comme il va falloir continuer de dessiner , de s’exprimer de toutes les manières possibles , d’expliquer et d’enseigner à nos enfants la tolérance , qu’il va falloir continuer de cuisiner et de vivre malgré les injustices et les horreurs du quotidien , j’ai décidé de cliquer sur  » publier  » et vous laisse simplement ce soir avec la photo et cette recette.
Et puis le citron , ce petit fruit jaune et dodu, c’ est un peu comme un rayon de soleil dans ce monde de brutes …

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Cake au lemon curd, amandes et graines de pavot

110 g de farine
150 g de sucre roux
30 g de poudre d’amandes
50 g de beurre
60 g de purée d’amandes ( en magasin bio )
1 cuillère à soupe rase de graines de pavot
2 citrons bio
3 œufs
1 sachet de levure chimique
4 cuillères à soupe de lait ( on peut utiliser du lait de soja )

Prélever le zeste des citron et pressez le jus. Ajouter les oeufs et le sucre . Battre au fouet. Ajouter le beurre fondu , mélanger et mettre le tout dans une casserole sur feu doux pendant quelques minutes . Faire épaissir. Eteindre le feu puis ajouter la purée d’amandes . Mélanger puis laisser refroidir .
Dans un saladier , mettre la farine, la levure , la poudre d’amandes, les graines de pavot et le lait . Mélanger puis ajouter le contenu de la casserole . Mélanger pour obtenir une pâte homogène ( ajouter un peu de lait si c’est trop compacte mais pas trop, la pâte doit être dense ) puis verser dans un moule à cake beurré .
Enfourner pour 30 – 35 minutes à 180°.
Vérifier la cuisson du cake en enfonçant la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette, elle doit ressortir sèche .

NB : Le cake reste très moelleux pendant plusieurs jours

Bundt cake au fromage blanc, noisettes et myrtilles

Ce bundt cake est une invention de ma copine Lou qui a eu beaucoup de mal à me donner les proportions vu qu’elle le fait au pifomètre ! C’est ça le talent …
Il est super moelleux grâce au fromage blanc et ne contient que très peu de beurre ( et en ce moment après les guinettes goûtées et surtout englouties chez belle – môman, c’est pas mal ) .
Après quelques essais et un ajout de myrtilles qui donnent à ce gâteau une agréable touche fruitée ( l’association myrtilles – noisettes est juste super bonne ) , voilà la recette toute tiède .
Et si comme moi vous êtes congelés en ce moment , dégustez-le avec un bon pisse- mémé ( une tisane , quoi ) et une couverture sur les genoux .
Oui je sais ce n’est pas très glamour mes petits ours polaires mais pour ça repassez plutôt au printemps !

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Pour un bundt cake au fromage blanc , noisettes et myrtilles 

Pour 8 personnes

100 g de farine
250 g de fromage blanc
170 g de sucre
130 g de myrtilles ( fraîches ou surgelées )
100 g de poudre de noisettes
4 oeufs
50 g de beurre fondu
1 bouchon de rhum
1 gousse de vanille
Sucre glace

Tamiser la farine et la mettre dans un saladier . Faire un puit et ajouter le beurre , les oeufs et le rhum . Mélanger . Ajouter le sucre , la poudre de noisettes, le fromage blanc et les graines de la gousse de vanille . Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène .
En dernier ajouter les myrtilles ( si vous utilisez des surgelées , gratter le givre ) et mêlanger .
Beurrer et fariner un moule à bundt cake ou un moule à manqué , verser la pâte et enfourner pour 35 / 40 minutes à 180°.
Enfoncer un pic à brochette ou un couteau , il doit ressortir sec.
Laisser tiédir, démouler et saupoudrer de sucre glace. A déguster tiède si possible, c’est comme ça qu’il est le meilleur .

Cake aux épices et à l’orange

Alerte rouge, c’est l’hiver ! On a perdu plusieurs degrés dans la bataille et on est même tombé dans le négatif ce matin . Avant de jouer à la marmotte , je voulais vous confier quelque chose de la plus haute importance : je ne suis pas fan du pain d’épices . J’ai bien essayé d’en faire un maison pour tenter de changer d’avis mais rien n’y fait. C’est trop sec pour moi car un vrai pain d’épices ne contient pas de beurre. Pourtant j’aime beaucoup les gâteaux à base d’épices  ( ici j’ai utilisé un mélange spéculoos que m’avait envoyé Lyne ) et associé à l’orange c’est un mariage réussi et bien de saison. Du coup je me tourne vers les cakes pour pouvoir assouvir ma gourmandise …
Souvent je finis par en faire avec un peu de chocolat (  important pour les polyphénols et libérer un peu de dopamine, enfin ça c’est pour la bonne excuse ) mais là j’avais une orange bio qui languissait dans ma panière à fruits.
Ensuite une fois qu’il est cuit, il suffit d’allumer sa cheminée , de mettre de l’eau à chauffer pour préparer un bon thé et de rameuter ses copines pour venir partager une petite tranche .

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Cake à l’orange et aux épices

175 g de farine
125 g de beurre ( + une noisette pour le moule )
120 g de sucre
2 oeufs
1 jaune d’oeuf
1/2 sachet de levure chimique
1 zeste d’orange bio
Le jus d’une demi-orange
1 bouchon de rhum
1 cuillère à café de gingembre en poudre
1 cuillère à café de mélange spéculoos ou mélange pain d’épices
1 gousse de vanille
2 cuillères à café de rhum
2 cuillères à café de miel
1 bonne pincée de sel

Battre au fouet le beurre ramolli avec le sucre et le sel. Incorporer les oeufs un à un puis le jaune . Battre encore quelques minutes le temps que le mélange gonfle et blanchisse.
Ajouter la farine et la levure tamisée, le zeste d’orange , les graines de vanille , le gingembre , le miel , le rhum, le jus d’orange et le mélange d’épices .
Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Verser dans un moule à cake beurré et enfourner pour environ 30 – 35 minutes à four 180°.
Vérifier la cuisson en enfonçant un pic à brochette , la lame doit ressortir sèche .

Marbré au poires , chocolat et crème de marron

Pendant que je préparais ce cake , ultra concentrée dans ma cuisine , ma fille est venue et m’a posé une question étrange   :
 » Maman , tu connais Léonardo Di Caprio ?  » .
 » Heu … oui quand même  » ( Est-ce que je lui avoue que j’étais amoureuse de lui dans le film Titanic ? Non, même s’il y a prescription, que j’étais jeune et écervelée , ça peut me suivre cette histoire et puis son père n’est pas loin… ).
 » Parce que figure-toi qu’avec ce nom préhistorique ( Léonardo , pas son père ), j’ai cru que c’était un personnage comme Léonard de Vinci ( voyez le rapprochement , c’est qu’elle cogite la gamine… ) et même , maman écoute bien …  il est vivant et c’est un acteur !!!   »
Merci ma chérie , je me coucherai moins bête .
Et là pour me prouver ses dires , elle attrape son Ipod super sonic ( punaise , il n’y avait pas ça de mon temps ) et me montre une photo (  il n’a pas changé l’australopithèque ) .
 » Hé oh regarde sa tête ! Il est né en 1974  » dit-elle en riant bêtement ( et là je tiens à prévenir tous les futurs parents : oui un pré-ado rit parfois bêtement ).
Manquerait plus qu’elle me dise que c’est un vieux schnock et je lui mets le saladier de pâte à gâteau sur la tête .
Bon je m’éloigne du sujet qui aujourd’hui est un marbré Léonardesque , qui aurait  pu s’appeler  » marbré de fin d’automne  » avec ses dés de poires, ses pépites de chocolat et sa touche gourmande de crème de marron …

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Marbré au poires, chocolat et crème de marron

Pour 1 cake

3 petites poires
120 g de farine
100 de beurre
100 de chocolat noir
1 cuillère à café de levure chimique
2 oeufs
1 pinçée de sel
100 g de cassonade
150 g de crème de marron vanillée de qualité

Eplucher et couper les poires en dés.
Faire fondre le beurre . Tamiser la farine avec la levure. Casser les oeufs et séparer le blanc des jaunes. Monter les blancs en neige ferme avec le sel.
Dans un saladier , fouetter le beurre avec le sucre et les jaunes d’oeufs. Verser le mélange farine levure et remuer. Incorporer les blancs d’oeufs délicatement .
Ajouter les dés de poires et le chocolat grossièrement concassé ( je le fais au couteau ) . Mélanger pour obtenir une pâte homogène .
Mettre la crème de marron dans une poche à douille.
Etaler une première couche de pâte puis dessiner dessus un serpentin avec la crème de marrons .
Renouveller l’opération jusqu’à épuisement de la pâte et de la crème de marron.
Enfourner à 180° pendant environ 40 – 45 mn.
Vérifier la cuisson en enfonçant un pic à brochette , il doit ressortir sec.
Ce cake est meilleur le lendemain.