Torta della nonna

Aujourd’hui je vais vous parler avec les mains  pour vous présenter la torta della nonna , la tarte de la grand-mère en Italien ( comment ça vous ne parlez pas Italien couramment ?  ). Une douceur que vous trouverez souvent en Toscane ou en Ligurie. A l’instar de notre tarte au citron meringuée nationale, vous pourrez déguster cette délicieuse tarte à base de pâte sablée, de crème pâtissière parfumée à la fleur d’oranger et au citron, agrémentée de pignons de pins, plutôt dans les restaurants que chez la mamma ( surtout si vous n’avez pas de grand-mère Italienne… )
Le problème dans toutes les grandes villes c’est de trouver son chemin pour ne pas finir dans un des nombreux restaurants attrape-touristes chers et pas forcément bons. La solution serait de dénicher les endroits où dînent les habitants.
Autre option :  préparer la torta della nonna soi- même !

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Torta della nonna

Pour la pâte :

250 g de farine
125 g de beurre mou
90 g de sucre
30 g de poudre d’amandes
1 oeuf
1 petite pincée de fleur de sel
2 à 3 cuillères à soupe d’eau

Pour la crème :

400 ml de lait
150 g de sucre
Le zeste d’1/2 gros citron ou d’un petit citron entier
1 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger
20 g de farine tamisée
20 g de Maizena
4 jaunes d’oeufs
1 petite pincée de fleur de sel
75 g de pignons de pin
Sucre glace

Pour la pâte : au robot avec la feuille ( ou à la main ), mélanger tous les ingrédients et ajouter l’eau progressivement au bout de 2 mn et cuillère par cuillère. Dès qu’une belle boule se forme, déposer la pâte sur un film plastique ou une toile cirée alimentaire, étaler au rouleau et la placer ainsi étalée au frigo le temps de préparer la crème.

Pour la crème :

Dans une casserole, verser le lait dans une petite casserole, ajouter le zeste râpé finement et porter à ébullition en surveillant. Battre eu fouet les jaunes d’oeufs avec le sucre jusqu’à ce qu’ils doublent de volume;
Verser la Maïzena et la farine, remuer avec le fouet, puis peu à peu verser le lait sur le mélange toujours en remuant avec le fouet.
Remettez la casserole sur feu doux, remuez avec le fouet jusqu’à ce que a crème épaissie. Ensuite déposer la crème dans un récipient comme par exemple un plat à gratin en verre, couvrir avec du film alimentaire et laissez refroidir complètement la crème.

Sortir la pâte du frigo, la déposer dans un moule à manqué de 25 cm ou un moule à tarte, recouper les bords, verser la crème refroidie et les pignons dessus.
Enfourner pour 35 mn environ. Le dessus doit être bien doré.
Une fois refroidie, saupoudrer de sucre glace .

Pains à hot-dog

Si vous vous promenez à New-York, vous ne pourrez pas passer à côté des chariots à hot-dog colorés qui se trouvent  à chaque coin de rue. Vous pourrez déguster ce sandwich très populaire aux Etats – Unis ( encore plus consommé que le burger ! ) avec très souvent, une compotée d’oignons, de la salade, des tomates, du relish ( sauce à base de concombre ou de cornichon introuvable en France ), une bonne moutarde légèrement acidulée et du ketchup si vous le souhaitez.
Bien sûr il ne faut pas oublier la saucisse , une sorte de Knacki que personnellement je n’achète jamais. Elle est plutôt bonne au goût, ce n’est pas la question mais il ne faut pas regarder la composition. Attention je ne deviens pas une psycho-rigide traquant les ingrédients sur les étiquettes, mais je fais attention c’est un peu différent .
Donc pour le pain on oublie ceux du commerce bourrés d’additifs, on met la main à la pâte, et pour la garniture on ajoute ce que l’on veut ( laissez marcher votre imagination et vos goûts ) mais de la qualité s’il vous plait !
Merci encore à Delphine pour la recette.

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Source : Cuisine Américaine

Pains à hot-dog

Pour 6 pains

350 g de farine type 55
1 cuillère à café de levure de boulangerie sèche
2 cuillères à soupe de sucre en poudre
1 cuillère à café de sel
25 g de beurre
70 ml d’eau
100 ml de lait
2 jaunes d’oeufs

Pour le dessus :

2 cuillères à soupe de lait ou du blanc d’oeuf mélangé avec un peu d’eau
Graines de pavot ou flocons d’avoine ou graines de sésame

On peut faire la pâte au robot en mettant tous les ingrédients avec le crochet et quand elle est bien homogène ( au bout de 15 mn environ ) , la mettre dans un récipient pour la faire monter pendant 1H30 puis reprendre à l’étape 2 ( ci-dessous )

A la machine à pain :
1 ) Mettre dans la cuve la farine avec le sucre, le sel, le beurre en petits morceaux, l’eau et les jaunes d’oeufs.
Faire tiédir ( pas chaud ) le lait et ajouter la levure. Mélanger .
Enclencher le programme  » pâte  » qui pétrit, fait lever mais ne cuit pas ( il dure 1H50 ). Quand les pâles de la machine à pain se mettent à tourner ( quelquefois il y a 15 mn de préchauffage ), ajouter le lait et la levure ( le sel et la levure ne doivent pas être ensemble avant le pétrissage ). Vérifier au bout de 15 / 20 mn que la pâte est homogène et forme une belle boule. Toucher avec le doigt, la pâte ne doit pas coller . Ajouter un petit peu de farine si besoin.
Laisser le programme finir puis sortir la pâte.

2)Découper 6 morceaux de pâte de 100 g. Rouler en 6 boudins assez fins de 15 cm de long . Déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, recouvrir d »un torchon et laisser monter à nouveau 1H30 ( j’ai mis sur des moules à baguette pour qu’ils ne s’étalent pas ).
Badigeonner les pains avec du lait au pinceau et saupoudrer de graines au choix.
Enfourner à 180° pendant 15 mn.

Petits pains au lait

Les petits pains au lait du commerce, ce n’est pas mauvais au goût mais le problème c’est que si vous détaillez la composition, vous allez tomber sur le terme  » mono et diglycérides d’acides gras « . Je ne vais pas rentrer dans les détails mais c’est un additif alimentaire obtenu à partir de graisses comme l’huile de palme ou même d’autres parties animales et pas forcément les plus nobles. Mais le procédé de fabrication de cet additif porte encore plus à polémique. Bref ce n’est pas le top à consommer au quotidien .
Je reconnais que pour les industriels, c’est bien pratique parce que ça conserve les brioches et autres viennoiseries bien moelleuses pendant longtemps, mais pour nous consommateurs, le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Personnellement je prépare ces petits pains à l’avance et ceux qui ne sont pas dévorés de suite sont congelés. Je peux même vous avouer que mon petit dernier en est fan et je retrouve souvent le sachet vide dans le congélateur quand je vais pour en prendre un.
Le top c’est de les manger de suite encore un peu tièdes mais le fait de les passer quelques minutes au four sera parfait !

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Petits pains au lait

Pour 10 petits pains

530 g de farine
10 g de sel fin
90 g de sucre
15 g de levure fraîche
15 cl de lait
2 oeufs
125 g de beurre
9 cuillères à soupe de sucre en grains ( ici Daddy, en grandes surfaces )

Pour dorer :

1 oeuf
2 pincées de sel

J’ai utilisé ma machine à pain pour pétrir et faire lever mais on peut faire comme une une brioche traditionnelle en pétrissant la pâte au crochet puis en faisant lever dans un endroit chaud .
Dans la MAP , mettre la farine, le sel, le beurre coupé en petits morceaux, les oeufs et le sucre.
Faire tiédir le lait ( pas chaud ) et émietter la levure dedans. Bien mélanger.
Enclencher la machine à pain avec le programme  » pâte  » ( pour info, il dure environ 1H45 ). Quand les pâles se mettent à pétrir ( car sur certaines machines il y a un temps de pré-chauffage de 15 mn ), verser le lait avec la levure. Vérifier au bout de 10 / 15 minutes que la pâte est bien homogène . Perso je la touche avec le doigt. Ca doit former une belle boule et ça ne doit pas coller. Sinon ajouter un tout petit peu de lait ( cuillère par cuillère ).
Faire tourner le programme jusqu’à la fin ( il n’y a pas la cuisson avec le programme pâte,  il faudra prendre un programme équivalent ).
Sortir la pâte sur un rectangle de papier sulfurisé fariné et couper neuf morceaux de 100 / 105 g. Faire une boule homogène puis former des boudins de la forme des pains au lait . Glisser sur une plaque à pâtisserie, recouvrir d’un torchon et mettre dans un endroit chaud pour faire gonfler encore 2 bonnes heures.
A l’aide d’un ciseau, faire 3 entailles sur le dessus ( on coupe dans la pâte ). Battre l’oeuf avec les sel et dorer plusieurs fois au pinceau le dessus des petits pains ( c’est le procédé de Mercotte, c’est très efficace )
Saupoudrer de sucre en grains ( un conseil , verser le sucre avec le bout des doigts, vous en mettrez moins à côté ) et enfourner pour 20 mn à 180°.
Déguster le jour même ou les congeler.

Kouglof Alsacien

Je préfère vous signaler avant de déchaîner les associations de défense du kouglof, qu’il a y autant de recettes de cette belle brioche aux amandes et aux raisins secs, que de façons de l’écrire, d’Alsaciennes ou de moules émaillés. D’ailleurs c’est ce moule typique avec ces belles cannelures qui a donné son nom au kouglof. Il en existe comme les plats à tajine, de formes différentes et de toutes les couleurs, du plus sobre au plus bariolé !
A Paris vous repartez avec votre tour Eiffel miniature sous le bras ( non c’est pas kitch ), en Alsace, vous ramenez un joli moule .
Merci à ma tatie Josiane pour la recette …

kouglof

Kouglof Alsacien

550 g de farine type 45 ou 55
150 g de beurre
100 g de sucre
2 oeufs
20 cl de lait
20 g de levure fraîche ( ou 2 sachets de levure sèche )
1 cuillère à café de sel
80 g de raisins secs ( ici des gros raisins blonds )
Quelques amandes
Rhum

On peut faire ce kouglof sans machine à pain en procédant comme une brioche classique . La MAP ici ne fait que pétrir et lever au chaud dans la cuve.

A la machine à pain :
Faire tiédir le lait avec la levure émiettée ( le lait ne doit  pas être chaud ). Mélanger pour dissoudre la levure. Mettre tous les ingrédients dans la machine ( avec le beurre coupé en petits morceaux ) sauf le sel.
Enclencher le programme  » sucré  » et attendre que la machine s’enclenche ( il y a souvent un temps de préchauffage ) pour ajouter le sel . Le sel ne doit pas être en contact avec la levure pendant le préchauffage car le sel tue la levure.
Faire gonfler les raisins dans un peu de rhum en chauffant le rhum et en faisant macérer les raisins et les ajouter au  » bip « .
Laisser le programme finir et laisser encore la pâte dans la machine éteinte jusqu’à ce qu’elle soit bien gonflée ( ma pâte avait touché le hublot ).
Déposer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque, verser la pâte , la dégazer à la main et la recouvrir de film plastique puis d’un torchon .
Mettre au frigo une nuit .
Le lendemain, sortir la pâte , la dégazer de nouveau à la main ( elle peut continuer de gonfler ), mettre des amandes dans le fond des cannelures du moule beurré et déposer la pâte dans le moule à kouglof ( je fais un boudin que je soude dans le moule pour avoir la même hauteur partout ). Recouvrir d’un torchon et placer près d’une source de chaleur ou dans un four tiède .
La pâte doit doubler de volume . Si la pâte n’a pas bien gonflé , la brioche va être compacte donc il faudra attendre encore un peu. Plus la pâte a gonflé et plus le kouglof sera aéré et léger. La température de la pièce doit être de 25° environ pour que la pâte lève. Il existe aussi des fours avec la fonction  » étuve « .
Enfourner pour 40 mn à 170° .

 

Mousse au chocolat de Mamie, confiture de lait et spéculoos

Je suis sûre que vous aussi vous avez des souvenirs de desserts de mémé qui déchirent. Moi si je ferme les yeux, je me souviens très bien de ses riz au lait parfumés au zeste de citron et saupoudrés de cannelle, un moelleux et un goût inimitable. Je me rappelle aussi de ses fameuses mounas ( brioches d’origine Espagnole avec du sucre perlé dessus ) dégustées pendant les vacances de Pâques, chez mes cousins, à côté du mimosa en fleurs. J’ai d’ailleurs hérité de la recette, il faudra un jour que je me lance …
Cette mousse au chocolat n’est pas vraiment une recette de ma grand-mère personnelle ( ne partez pas ! ) mais je trouve que ce titre lui va bien parce c’est une mousse authentique, avec sa texture un peu ferme, son fond de confiture de lait (appelée aussi dulce de leche dans les pays d’Amérique du Sud ) et son spéculoos émietté pour donner un petit goût de biscuit et apporter du croquant .
Un dessert simple et facile, qui peut traverser le temps, et qui comme les desserts de Mamie plait autant aux petits comme aux grands !

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Mousse au chocolat de Mamie, confiture de lait et spéculoos

Pour 5 personnes

200 g de chocolat noir
50 g de sucre en poudre
30 g de beurre doux
3 oeufs
1 pincée de fleur de sel
5 bonnes cuillères à café de confiture de lait 
Quelques spéculoos

Séparer les blancs des jaunes d’oeufs.
Faire fondre le chocolat avec le beurre au micro-ondes ou au bain marie . Mélanger et ajouter les jaunes d’oeufs, le sucre et le sel.
Battre les blancs en neige avec 15 g de sucre puis quand ils sont fermes, ajouter le reste de sucre et continuer à battre pour obtenir la texture d’une meringue Italienne ( blancs d’oeufs bien brillants ).
A l’aide d’une maryse souple, incorporer doucement les blancs d’oeufs au chocolat .
Mettre dans une poche à douille ( c’est pratique mais pas indispensable ).
Au fond de 5 ramequins, mettre un peu de confiture de lait, émietter du spéculoos et remplir avec la mousse au chocolat. Finir en émiettant un peu de spéculoos sur le dessus des mousses.

Brownies aux framboises et pépites de chocolat blanc

Quand je passe devant des livres de cuisine, je me répète mentalement ( ou pas, c’est marrant de voir la tête des gens quand tu parles tout haut ) cette phrase complètement inutile:  » Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer « . Chez moi cette méthode Coué ne marche pas du tout , même avec un patch contre les achats impulsifs sur l’épaule droite et après une séance de plantage d’aiguille dans l’oreille gauche, chez un acupuncteur spécialisé dans la culino-dépendance.
Cette fois je ne suis repartie qu’ avec un petit exemplaire comprenant 300 recettes au chocolat ( merci de m’encourager en applaudissant un peu ), pas de quoi remplir le coffre de la voiture mais pour assez pour combler toutes les envies de mousses, biscuits, brownies et tartes chocolatées en tout genre pendant un bon moment .
Et ce brownies englouti tiède devant la série Hawaii 5.0 samedi soir, c’était juste un petit moment de bonheur !

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Brownies aux framboises et pépites de chocolat blanc

Pour un grand brownies

170 g de chocolat noir pâtissier
170 g de farine
140 g de sucre
125 g de grosses pépites de chocolat blanc ( il suffit d’hacher du chocolat blanc au couteau, c’est bien moins cher que les pépites du commerce ! )
130 g de framboises surgelées
100 g de beurre
4 oeufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille liquide
1 pincée de fleur de sel

Faire fondre le chocolat avec le beurre.
Fouetter le sucre avec les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse .Ajouter le mélange chocolat / beurre, la farine, la vanille et le sel, mélanger.
En dernier, ajouter les pépites de chocolat blanc et les framboises surgelées. Mélanger . Tapisser un grand plat avec du papier sulfurisé, verser la pâte et enfourner pour 35 à 40 minutes. Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette, elle soit ressortir sèche.
Servir tiède avec une boule de glace à la vanille ….

Un conseil : mangez-le le jour même, il est meilleur ! 

Fiadone au brocciu

Aujourd’hui, c’est le printemps ( danse de la joie autour du canapé avec le chat qui me regarde d’une drôle de façon / Je sais, ce n’est pas tous les jours facile pour lui ). Pour fêter l’arrivée des beaux jours, je vous propose une recette de flan agréablement citronné que j’ai découvert dans un restaurant Corse il y a quelques années. Le fiadone est une spécialité aussi populaire sur l’île de beauté que les cannistrellis, l’alcool de myrte, le figatellu et Napoléon réunis ! Réalisé à base de brocciu, fromage frais protégé par une AOC depuis 1998, il rappelle par la consistance la ricotta Italienne ou notre brousse nationale mais contrairement aux autres, il est composé en partie par du lait de brebis . Difficile à trouver, je suis tombée dessus par hasard en faisant mes courses au rayon des fromages frais, à côté du Philaldelphia ( hé Doumé , tu le crois ça ? / C’est sûr si vous ne le dites pas avec l’accent, ça va moins bien marcher… )

fiadone

Fiadone au brocciu

500 g de brocciu frais ( ici de la marque  » Nos régions ont du talent «  )
1 citron bio
5 oeufs
120 de sucre en poudre
1 cuillère à soupe d’eau de vie Corse ( ou une autre eau de vie ou à défaut du rhum )
1 pincée de fleur de sel

Egoutter le Brocciu dans une passoire jusqu’à ce que le petit lait ne s’écoule plus.
Préchauffer le four à 180 degrés.
Séparer les jaunes des blancs d’oeufs.Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Monter les blancs en neige avec la pincée de fleur de sel.
Ajouter le Brocciu aux jaunes/sucre en fouettant bien puis ajouter le zeste de citron ainsi que l’eau de vie. Fouetter à nouveau.
Incorporer les blancs d’oeuf à la maryse délicatement sans casser les blancs.
Tapisser un moule de papier sulfurisé et enfourner pour 40 mn. Laisser refroidir et mettre au frais au moins 2 heures avant de déguster.

C’est très bon avec un coulis de fruits rouges !

Pains à bagels

Quand j’étais stagiaire au lycée hôtelier (pour ceux qui ont suivi, c’était  la formation cuisine nomade de Thierry Marx sans …Thierry Marx ), on nous avait fait miroiter quelques heures d’apprentissage en boulangerie. Je me voyais déjà humer la levure ( j’adore l’odeur ! ), tâter la pâte chaude, admirer quelques belles miches ( de pain / on se calme ) et surtout apprendre … apprendre… apprendre .
Mais les cours n’ont pas pu se faire et je suis restée comme une cruche avec ma pelle à farine dans une main et mon cutter à baguette dans l’autre. Par contre on a fait irruption au beau milieu d’un cours et on a pu goûter de délicieux bagels tout chauds sortis du four. En cadeau nous avons hérité d’ une photocopie de la recette ( en pourcentage et avec les termes techniques / débrouille – toi Lucette ).
Voilà donc l’histoire  mes premiers pains bagels (toute seule comme une grande ) … mais sûrement pas les derniers !

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Pains bagels

Pour 6 pains bagels

500 g de farine
15 g de levure fraîche de boulangerie
10 g de sel
10 g de sucre
150 g de lait
60 g de blanc d’oeuf
100 g d’eau

Pour le dessus :

15 g de beurre fondu
Graines de sésame
Graines de pavot

Pour l’eau de pochage :

1 litre d’eau
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 cuillère à café de sucre
2 cuillères à café de sel

Dans le bol du robot, mettre la farine avec la levure émiettée, le sucre, le lait, les blancs d’oeufs, l’eau et le sel. Pétrir au crochet jusqu’à obtenir une belle pâte homogène .
Mettre la boule dans un saladier, couvrir d’un torchon propre et laisser lever dans un endroit chaud pendant 1H30.
On peut aussi faire cette opération dans la MAP avec le programme  » pâte  » qui pétrit, fait lever mais ne cuit pas.
Faire 6 boules de pâte d’environ 130 à 135 g. Faire un trou ( de la taille d’une pièce de 2 euros ) dans chaque boule. Modeler une jolie forme ronde en forme d’anneau.
Poser sur une plaque et laisser lever à nouveau au minimum 30 mn, les bagels couverts d’un torchon.
Faire bouillir l’eau avec le bicarbonate, le sel et le sucre.
Quand les bagels ont repris une belle forme ronde et gonflée, les prendre délicatement avec une spatule plate et les plonger doucement dans l’eau bouillante . Les faire pocher 1 mn de chaque côté en les retournant .
Les déposer sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. On peut à ce moment là retoucher un peu la forme avec les doigts.
Au pinceau, badigeonner de beurre fondu ( ou à l’oeuf ) et parsemer de graines de sésame et de pavot et enfourner pour 18 mn à 180°.
Déguster de suite en les garnissant de ce que vous voulez ou les congeler . Comme tous les pains à bagels, ils ne se conservent que quelques heures.
Une fois décongelés, les couper en 2 et les passer au grille-pain pour retrouver le croustillant.

Cake au yaourt, citron et orange

Je ne résiste pas et j’ai les yeux qui pétillent quand je vois des cakes à base d’agrumes sur les blogs. Cela m’ensoleille la journée. Surtout qu’un air printanier souffle sur Bordeaux en ce moment, que les oiseaux se remettent à piailler, que le chat a retrouvé son oeil vif et se remet à courser les mulots, que je me surprend à regarder les sandales sur Zalando et que la voisine sort avec son arrosoir dans une main et une bêche dans l’autre ( oui parce que moi et le jardinage … ). Plein de petits signes qui annoncent que cet hiver, pas forcément froid, mais long et humide touche à sa fin et que les journées vont peu à peu s’allonger et se réchauffer … tout ce que j’aime !
Pour vous parler de ce cake, je pourrais vous résumer en disant qu’il  est super moelleux, que le citron prend le dessus sur l’orange par contre, mais il fallait se douter que c’était l’un ou l’autre ( c’est comme les émissions de télé-réalité, à la fin il n’en restera qu’un ). Et que j’ai remplacé le romarin dans la recette originale ( j’avais peur de voir la tête de chéri qui mange souvent mes gâteaux aux petit déjeuner ) par de la cardamome qui se marie très bien avec les agrumes. Voilà, maintenant à vous de tester …

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Source : Dorian  » Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça « 

Cake au yaourt, citron et orange

1 citron bio
1 orange bio
140 g de beurre
210 g de farine
180 g de sucre
3 oeufs
1 sachet de levure chimique
150 g de yaourt brassé à la Grecque
1 pincée de fleur de sel
1 pincée de cardamome en poudre
Sucre glace

Verser dans un saladier les ingrédients secs : le sucre en poudre, la farine  la levure, la pincée de cardamome, mélanger puis ajouter le beurre fondu, les œufs, le yaourt , les zestes de l’orange et du citron râpés finement et le sel. Mélanger à la main avec un fouet.
Verser la pâte dans un moule à cake anti-adhésif ou tapissé de papier sulfurisé. Enfourner pour 40 minutes environ . Vérifier la cuisson en enfonçant un couteau ou un pic à brochette , il doit ressortir sec.
Démouler quand le cake a un peu tiédi et laisser refroidir sur une grille. Saupoudrez de sucre glace.

Boulettes de viande aux olives { Albondigas }

Depuis quelques jours j’ai un nouvel ami. Il ne s’appelle pas Thomas, Antoine ou Hugo, c’est un robot. Un petit robot ménager qui hache merveilleusement bien ( enfin qui fait son boulot correctement mais je suis d’humeur enthousiaste ! ).
Après la  » roll – addiction  » ( je peux même rouler une tranche de cake ), je réduis en miettes fruits secs, viandes et tous les autres aliments qui me passent par les mains.
J’avais bien hérité d’un vieux Thermomix des années 80 que ma môman avait acheté un bras et à crédit sur trois générations, mais avec ses 18 kilos, il n’était pas aussi pratique à dégainer de l’étagère du cellier au plan de travail.
Et puis en ce moment j’ai des envie de boulettes de viande. C’est juste un plat qui non seulement plaît à tout le monde ( tu connais toi quelqu’un qui n’aime pas les boulettes ? ) mais qui en plus laisse place à de nombreuses possibilités entre les viandes, les épices, les herbes et tous les ingrédients que l’on peut ajouter dedans .
C’est une version Espagnole tirée du livre  » Cuisiner les tapas  » que je vous livre aujourd’hui avec la traduction dans la langue en plus pour épater vos invités : Albondigas con aceitunas abiertas … Olé !

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Boulettes de viande aux olives

Pour 30 petites boulettes

250 g de viande de porc hachée
250 g de viande d’agneau hachée
5 cuillères à soupe de chapelure ( je mixe du pain sec tout simplement )
1 oignon haché
1 échalote hachée
3 gousses d’ail hachées
1 cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à café de coriandre en poudre ( j’ai mis 2 cuillères à soupe de coriandre fraîche hachée )
1 œuf
400 g de tomates concassées en boîte
5 cuillères à soupe de xérès sec ou de bon vin rouge
1 cuillère à café rase de paprika doux
1 pincée de sucre
175 g d’olives vertes sans noyau ( ici olives farcies aux poivrons du rayon apéro )
Farine
Huile d’olive
Sel, poivre

Dans un saladier , mettre les viandes hachées avec la chapelure, l’oignon, 2 gousses d’ail, le cumin, la coriandre, l’œuf, du sel et du poivre . Mélanger avec les mains.
Façonner 30 petites boulettes avec des mains farinées.
Chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle et faire cuire les boulettes par petites quantités . Quand elles sont bien dorées de tous côtés, les réserver dans un plat à part.
Mettre l’échalote  dans une cocotte anti adhésive avec un peu d’huile . Faire dorer . Ajouter l’ail et faire dorer une minute. Ajouter les tomates au naturel, le xérès ou le vin rouge, le paprika, le sucre, du sel et du poivre.
Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter environ 10 minutes. A l’aide d’un mixeur plongeant, réduire la préparation en purée. Mettre les boulettes dans la cocotte avec la sauce, ajouter les olives coupées en lamelles et laisser chauffer le tout sur feu doux.