Suisses aux pépites de chocolat

Un suisse appelé aussi joliment   » bâton de Jacob » ( dixit Wikipédia ) ou encore pain suisse est une viennoiserie  formée d’un rectangle de pâte briochée garnie d’une crème pâtissière et de pépites de chocolat que l’on trouve ( parfois ) dans les bonnes boulangeries .  Je ne connaissais que de nom mais j’avais bien sûr très envie d’y goûter car ça avait l’air assez irrésistible . Quand ma copine Sotis du très joli blog «  La gourmandise est un joli défaut  » a posté  la recette de Christophe Felder , j’ai sauté sur l’occasion car il me restait un peu de la levure fraîche au frigo.
Je n’ai pas été déçue mais la pâte est un peu difficile à manier car elle est assez molle . Il ne faut pas rajouter de farine mais ne vous inquiétez pas car elle devient plus ferme après une nuit au frigo.
C’est carrément une petite tuerie que je referai à coup sûr. Merci Gaëlle.
Petite parenthèse, j’ai trouvé des pépites au chocolat noir en vrac au rayon bio de mon Leclerc beaucoup moins chères au kilo que les sachets tout préparés . Si comme moi vous avez l’habitude de préparer vos cookies et compagnie avec , c’est bon à savoir !

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Suisses aux pépites de chocolat 

Pour une dizaine de suisses

250 g de farine
30 g de sucre
10 g de levure fraîche
3  œufs
165 g de beurre demi-sel mou
120 g de pépites de chocolat
25 cl de lait
2 jaunes d’œufs
50 g de sucre en poudre
20 g de maïzena
1 cuil à soupe rase de farine

Préparation de la brioche :

Verser dans le bol du robot la farine, le sucre et la levure. Ajouter les œufs et pétrir avec la  » feuille  » ( accessoire du robot ) à vitesse lente pendant 2-3 minutes. Ajouter le beurre mou et continuez le pétrissage pendant 5 à 10 minutes à vitesse moyenne. Vous pouvez le faire avec une machine à pain, programme  » pétrir  » . La pâte est très molle, c’est normal, ne pas rajouter de farine !
Laissez poser la pâte dans le bol recouvert d’un torchon à température ambiante pendant 1 heure.
Déposez la pâte sur un plan de travail fariné et donnez lui la forme d’une boule, l’enrouler dans du film plastique alimentaire  puis placez la au frigo pendant 2 heures ( j’ai mis toute la nuit ).

Préparer la crème pâtissière :

Mélanger les jaunes d’œufs et le sucre. Dans une casserole, faire chauffez le lait puis le verser sur le mélange œufs-sucre, ajouter la farine et la maïzena mélangez et remettez le tout sur le feu jusqu’à ce que le mélange épaississe ( dès que le fond de la casserole épaissit, couper le feu et bien mélanger ) . Laisser refroidir .
Sortir la pâte à brioche du frigo et l’étaler sur une feuille de papier sulfurisée saupoudrée avec de la farine. A l’aide d’un rouleau à pâtisserie fariné formez un grand rectangle dont l’épaisseur fasse 4 à 5 mm.
Sur une moitié de la pâte étalez la crème pâtissière et saupoudrez-la de pépites de chocolat.
Repliez l’autre moitié de pâte sur la garniture, souder les bords, lisser avec le paume de la main et découpez 10 rectangles de pâte. Laisser le tout sur la feuille de papier sulfurisé ( sans tout bouger car la pâte colle ) et recouvrir de film alimentaire et laissez pousser pendant 2h30 à température ambiante.
Badigeonner avec du jaune d’oeuf battu ou du lait à l’aide d’un pinceau et enfourner pour 15 mn à 180°.

Galettes de pommes de terre au lard

J’ai hésité à nommer cette recette  » rösti  » car je ne voulais pas déchainer les foudres de nos amis Suisses ou du Nord de la France car j’ai lu que les véritables rösti étaient composés uniquement de pommes de terre , voir d’un peu d’oignons ( les spécialistes et notamment ma chère Manue me confirmeront j’espère… ) . Il y a déjà un gros désaccord entre entre pommes de terre crues ou pommes de terre cuites avant la cuisson en poêle, je ne voulais pas en rajouter.  Ici je pense que le fait qu’on y mette du fromage, du lard fumé et surtout de l’oeuf pour lier , cela ressemble plus à des galettes . Le principal sinon c’est que ce soit bon et c’est le cas . Bien que j’ai préféré les manger le lendemain , une fois réchauffées car on sent un peu moins l’oeuf.
Sur la photo vous voyez des herbes mais je trouve que l’association avec le fromage se marie moyennement alors j’en ai réalisé d’autres sans le persil et c’était meilleur . A vous de voir.
Avec une bonne salade ça fait un repas bien complet tout en simplicité .

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Galettes de pommes de terre au lard 

Pour environ 6 / 8  galettes (  ici diamètre 8 cm )

500 g de pommes de terre
100 g de fromage au choix ( ici du Comté )
2 oeufs
6 fines tranches de lard fumé
Sel, poivre

Eplucher les pommes de terre et les faire cuire dans une casserole d’eau salée bouillante pendant 10 minutes. Egoutter.
Les laisser refroidir .
Les râper avec une râpe à gros trous dans un saladier . Râper le fromage avec la même râpe . Ajouter aux pommes de terre.
Battre les oeufs dans un bol avec du sel et du poivre .
Ajouter aux pommes de terre et bien lier le tout( ne pas hésiter à mettre les mains ).
Découper un carré de papier aluminium et le poser sur votre plan de travail.
Poser un emporte-pièce ( ici 8 cm ) sur le papier aluminium. Avec une cuillère à soupe mettre un peu de pommes de terre et tasser avec le dos de la cuillère .
Enlever l’emporte-pièce et soulever d’une main le papier alu avec la galette et retourner la galette sur votre main de libre. Enrouler d’une tranche de lard et déposer de suite sur une poêle légèrement huilée et déjà chaude.
Préparer ainsi toutes les galettes et les faire cuire assez longtemps à feu doux en les retournant plusieurs fois. Il faut qu’elles soient suffisamment cuites .
Déguster chaud avec une bonne salade .

Cannelés façon profiteroles

Ces cannelés façon profiteroles est un dessert proposé dans certains restaurants sur Bordeaux et notamment sur le bassin d’Arcachon où je l’ai découvert. C’est carrément une tuerie . C’est une douceur assez sucrée j’avoue , mais une tuerie.
Petite parenthèse, vous pouvez avoir la meilleure recette du monde de cannelés , le croustillant caramélisé qui fait sa particularité est obtenue grâce à ses moules en cuivre ( les puristes les graissent même avec de la cire d’abeille ) et sa longue cuisson d’une heure environ à plusieurs températures . Bien que je vous l’ai déjà dit, on obtient de bons résultats grâce aux moules en silicone. Perso, je vais bientôt investir dans ceux en cuivre car j’en réalise souvent mais si vous n’en faites qu’une fois de temps en temps ce n’est pas la peine , ils sont quand même relativement chers. Ici pour la recette , j’ai pris celle de Thierry Marx .
Et comme je vous parle de ce grand chef que l’on peut retrouver en ce moment sur M6 ( Top chef ) , j’en profite pour faire une transition appropriée .
Je vous ai dit dernièrement que j’avais quitté mon poste de vendeuse pour rouler vers de nouvelles aventures . En fait j’attendais une réponse pour faire une formation qui s’appelle  » La cuisine nomade  » et qui a été mise en place par le chef Thierry Marx . Il n’y avait que 7 places alors je n’étais vraiment pas sûre d’être sélectionnée après un passage auprès d’un jury.
Convaincu que la « street food » s’impose peu à peu dans nos modes de vie et constitue la meilleure alternative possible à la malbouffe, Thierry Marx a créé en septembre 2009 un « Atelier de cuisine nomade » près de Bordeaux. Bien qu’il n’intervient pas directement lors des cours , ce sont ses techniques qui sont enseignées et il passe au moins une fois voir et conseiller ses stagiaires ( je veux oui !!! ).
Cette formation étalée sur 5 mois comprend une partie théorique dans un lycée hôtelier, une formation pratique au sein du premier restaurant solidaire de cuisine nomade ( « l’Atelier » à Blanquefort ) où les élèves peuvent présenter et vendre leur menu ( je sens que je vais m’éclater ), un accompagnement à la création d’entreprise assuré par une association ( l ‘ADIE ), des cours en hygiène et en comptabilité ainsi qu’un stage de notre choix à se trouver . A la clé, une super aventure et un CQP  ( Certificat de Qualification Professionnelle ) en restauration.
De quoi être suffisamment armée pour aborder une nouvelle vie professionnelle car j’aimerai pour tout vous confier, ouvrir un camion snack  et proposer des menus à emporter. Un grand virage pour moi mais j’ai vraiment envie de me lancer . On verra bien.
A partir de mi-mars je serais sans doute moins présente sur ce blog mais j’espère pouvoir continuer à poster régulièrement…

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Ingrédients pour 10 cannelés ( gros format )

1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe de rhum
1 œuf
2 jaunes d’œuf
½ litre de lait
180 g de sucre semoule ( 200 g si vous réalisez les cannelés seuls )
125 g de farine tamisée
20 g de beurre pommade
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide

Pour le nappage et le fourrage :

100 g de chocolat noir
5 cuillères à soupe de crème fleurette
10 petites boules de glace à la vanille
Quelques amandes effilées

Mélanger les 2 jaunes d’œuf avec l’œuf entier et le sucre semoule à l’aide d’un fouet. Incorporer ensuite le lait.
Transvaser cette préparation dans une casserole, y ajouter la gousse de vanille fendue en 2 dans la longueur et grattée pour récupérer les graines, et faire bouillir tout en remuant régulièrement à l’aide d’un fouet afin qu’elle n’accroche pas au fond de la casserole.
L’ébullition obtenue ( juste lors des premières bulles, il ne faut pas que ça cuise ), verser la préparation avec la gousse de vanille dans un récipient, et la laisser refroidir à température ambiante. La crème doit avoir une consistance granuleuse en refroidissant.
Incorporer au fouet successivement, dans la préparation froide la farine tamisée, l’huile et le rhum.
Mettre la pâte au frais pendant plusieurs heures ( TRES IMPORTANT ), une nuit si possible …
Remuer la pâte ( vous verrez qu’elle a changé d’aspect, comme une pâte à crêpes elle a épaissi )
Beurrer généreusement 10 moules à cannelés à l’aide d’un pinceau, puis les entreposer au réfrigérateur quelques minutes, le temps que le beurre durcisse.
Préchauffer le four à 200°C. Garnir les moules à cannelés en laissant environ 1,5 cm des bords, les glisser dans le four pour 30 minutes, baisser le four à 180 ° puis remettre encore 30 minutes de cuisson. Suivant la grosseur de vos moules ( ici ce sont les plus grands cannelés ) , il faudra faire cuire un peu moins longtemps ( environ 40 minutes pour les petits et 50 minutes pour les moyens ).
La cuisson terminée, laisser les cannelés refroidir un peu avant de les démouler. Puis les laisser tiédir avant de les déguster.
Faire fondre le chocolat doucement dans une casserole avec la crème fleurette .
Découper un chapeau aux cannelés puis les creuser avec une cuillère parisienne ( pour les petites boules de melons ) ou une petite cuillère, les remplir avec un peu de glace à la vanille et napper de chocolat juste fondu.
Saupoudrer d’amandes effilées.

Cake aux framboises et amandes

Deuxième essai tiré du livre de mon copain Philippe Conticini  » La pâtisserie des rêves « , le cake aux framboises et amandes ( normalement c’est aussi au thé matcha mais je ne suis pas fan )… deuxième essai aussi bon que le premier. Pour ceux qui ont loupé la première recette  ( comment est-ce possible ? ) c’était les biscuits noisettines et chocolat marbré , tiré du même livre , et qui pour moi confirme sa réputation de grand chef pâtissier ( Fifi , genre on est intime… si tu as besoin d’un petit coup de pub, je suis là  ) .
C’est une totale réussite et je le referai à coup sûr !
Cette après midi , j’attend le 3ème technicien France Télécom ( suite à une demande d’expertise de Free car ils ne sont pas d’accord sur le diagnostic de ma box )  pour me rétablir la ligne après plusieurs interventions chez moi et dans mon boitier dehors.
Petite anecdote assez drôle quand même, pour la première intervention de mon opérateur (  enfin au point où j’en suis ça ne m’amuse plus , au bout de 3 semaines je suis à deux doigts de leur faire une prise de taekwondo apprise sur Youtube ) , une gentille hôtesse m’appelle vers 11 heures  en m’informant qu’un technicien viendra à mon domicile le jour même entre 16 h et 18 h ( enfin si  ça me convient mais  forcément , je passe mes journées à les attendre, hein ? ) et que si j’annule , la visite normalement  gratuite me sera facturée car il faut annuler au moins 8 heures à l’avance .
Heu … je dois rire à quel moment ???

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Cake aux framboises et amandes

170g de beurre demi-sel pommade (+ un peu pour le moule)
65g de sucre roux
65 de sucre glace
60g de poudre d’amandes
2 œufs
1 jaune d’œuf
5 cuillères à soupe de lait
60 ml de crème liquide
110g de farine ( + un peu pour le moule)
1/2 paquet de levure chimique
150 g de framboises ( ici surgelées )

Pour les blancs en neige

2 blancs d’œufs
15g de sucre roux

Préchauffer le four  four à 170° . Beurrer et fariner un moule à cake ou un moule rond comme ici .Mélanger au fouet le beurre pommade, les sucres et la poudre d’amandes jusqu’à le mélange blanchisse .Ajouter les œufs et le jaune puis mélanger à nouveau Incorporer le lait et la crème liquide puis ajouter la farine et la levure et mélanger
Monter les blancs en neige avec les 15g de sucre roux (comme pour une meringue)
Pendant ce temps, incorporez 90% des framboises dans la pâte puis ajoutez délicatement les blancs mousseux en deux fois ( perso j’ai mis la majorité des framboises dans le fond de mon moule car le dessous deviens le dessus en retournant le gâteau ( heu c’est clair pour vous ? ) .
Garnisser le moule avec la pâte puis déposer les framboises restantes sur le dessus ( si vous avez suivi , moi j’ai fais l’inverse…
Enfourner pour 35 minutes environ . Vérifier la cuisson en enfilant un couteau ou un pic à brochette, il doit ressortir sec.
Déguster froid . Il reste moelleux longtemps .

 

 

Cake au citron et au Limoncello

Alors que ma ligne internet n’est toujours pas rétablie après 16 jours 5 heures et 38 minutes, je vais bien , tout va bien… ( non je ne compte pas, je constate ! )
Du coup un ami qui a compris ma détresse m’a prêté une clé 3G ( il faudrait aussi habiter dans un endroit qui capte et au fin fond de mon village c’est compliqué ) et bien que ce soit long,  j’essaie tant bien que mal de continuer mon blog.
En attendant , je m’empiffre de gâteaux et de chocolats  en regardant ma box tourner dans le vide , les yeux hagards…
Je vais demander des dommages et intérêts à Free ( allez petit coup de pub , c’est cadeau ) pour mon abonnement futur à Weight Watcher .
En plus la pluie n’en finit pas de tomber et bien que j’ai des canoës arrimés sur le côté de la maison,  j’ai la chance  d’être dans un chalet sur pilotis plus près des vignes du Médoc que de la Garonne.
Après ces lamentations ridicules, je partage avec vous la recette qui a fait le tour de la blogosphère : le cake au citron de Pierre Hermé . Même notre Mercotte nationale avait posté la recette il y a quelques années !
Son succès est mérité car il est terriblement moelleux et parfumé. J’ai juste remplacé le rhum par du Limoncello, cette liqueur Italienne au citron mais vous pouvez rester sur la version originale bien sûr …

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Cake au citron et au Limoncello

190 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
Le zeste de 2 citrons bios finement râpés
150 g de sucre
3 œufs moyens à température ambiante,
95 g de crème fleurette ( crème entière )
1 bouchon de Limoncello ou de rhum
1 petite pincée de sel
65 g de beurre mou

Sirop d’imbibage :

75 g d’eau
30 g de sucre
2 cuillères à café de jus de citron

Frottez entre vos doigts les zestes et le sucre et laissez reposer 10min pour que le sucre se parfume. Préchauffer le four à 160°.
Beurrer et fariner un moule à cake .
Tamiser la levure et la farine.  Ajouter les œufs et fouetter l’ensemble pendant quelques minutes au batteur pour que l’appareil soit mousseux et pâle. Ajouter la crème fraîche, le Limoncello ou le rhum puis le sel. Fouettez pour bien  mélanger tous les éléments. Ajouter le beurre ramolli, le sucre au citron et mélanger.
Remplir le moule et enfourner pendant 50 mn ou 1 heure en vérifiant le bon degré de cuisson à l’aide d’un couteau ou d’un pic à brochette .
Pendant la cuisson du cake, préparer le sirop d’imbibage : porter à ébullition le sucre et l’eau juste pour faire fondre le sucre. Laisser tiédir  et ajouter le jus de citron. Mélanger.
Piquez  le cake avec un pic en bois un peu partout. Versez le sirop sur le cake, laisser refroidir puis démoulez.

Biscuit noisettine et chocolat marbré

Comme bon nombre de mes copines blogueuses culinaires, j’ai pris la bonne résolution de ne plus acheter de magasines, ni de livres de cuisine car mon étagère ( un pan de mur tout de même ) consacrée à ma passion croule sous le poids . Résolution que je ne tiens pas bien sûr car je craque souvent quand je me trouve dans une librairie ou un kiosque à journaux (oui je sais je suis faible mais c’est mon seul défaut … ).  Cette fois j’ai littéralement fondue devant les recettes du grand Philippe Conticini quand j’ai ouvert son livre tout de rose vêtu :  » La pâtisserie des rêves « . Après une expérience réussie suite au gâteau Basque du même Monsieur, j’avais hâte de rentrer pour tout tester .
J’ai commencé mes essais par ce marbré que j’ai réalisé en version mini. Un biscuit fondant au bon goût de noisettes et de pépites de chocolat avec son coeur noir très parfumé . Des grains de sucre perlés ( qui se trouvent au fond du marbré dans la recette originale, mais bon vous savez bien que j’ai dû mal à ne rien changer ) pour le croquant , ce gâteau est vraiment un pur délice.
Si tout le livre donne des résultats aussi bons, la suite promet d’être très prometteuse et gourmande …

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 Biscuit noisettine et chocolat marbré

Pour 4 mini -cakes ou un petit cake

2 blancs d’oeufs
90 g de cassonade
85 g de beurre + un peu pour le moule
90 g de poudre de noisettes
1 oeuf entier
1/2 jaune
30 g de sucre glace
45 g de farine
2 pincées de fleur de sel
1 c.à café rase de levure chimique
15 g de cacao noir en poudre non sucré
70 g de carrés de chocolat noir grossièrement concassés
20 g se sucre perlé ( pas indispensable )

Battre les blancs en neige doucement avec 30 g de cassonade dès le début. On doit obtenir une neige pas trop ferme mais mousseuse.
Mélanger la poudre de noisettes avec le reste des 60 grammes de cassonade, le sucre glace et la fleur de sel.
Ajouter l’oeuf entier, le demi jaune ( petite astuce : vous mettez l’oeuf dans un bol et vous coupez à l’aide d’une cuillère à café ) et fouetter vivement pendant 30 secondes.
Dans une casserole, sur feu doux, faire fondre le beurre et poursuivre la cuisson sans cesser de remuer 1 à 2 minutes jusqu’à ce qu’il prenne une jolie couleur noisette ( les ferments lactiques vont devenir bruns ). On appelle ça un beurre noisette et ça accentue le  goût du beurre dans le gâteau .)
Verser le beurre obtenu dans l’appareil précédent ( le mélange avec la poudre de noisettes ) puis ajouter la farine et la levure tamisées en 2 fois.
Incorporer délicatement les blancs battus à la pâte à l’aide d’une spatule de façon à obtenir un mélange souple et aérien ( soulever les blancs d’oeuf comme lors de la fabrication d’une mousse au chocolat pour ne pas les  » casser » ).
Prélever un quart de la pâte à la cuillère, verser dans un bol et incorporer délicatement le cacao en poudre à l’aide d’une spatule souple .Mettre cette pâte dans une poche à douille.
Dans la pâte nature à la noisette , incorporer doucement les carrés de chocolat grossièrement concassés.
Préchauffer le four à 170°.
Beurrer et fariner un moule à cake ou un cercle à gâteau de 16 à 18 centimètres de diamètre posé sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Ici j’ai utilisé une plaque en silicone à mini-cakes .
Saupoudrer le fond de sucre perlé ( ou comme ici après ), verser la pâte à la noisette et aux pépites de chocolat.
A la poche à douille, déposer dessus et en spirale un gros filet de pâte cacaotée (perso la prochaine fois , je le mettrai un peu plus à l’intérieur ).
Enfourner environ 30 minutes. Le temps de cuisson dépend du four ( la pointe du couteau doit ressortir sèche).
Laisser tiédir 5 minutes avant de démouler.
Déguster froid .

Quiche au épinards et au chèvre

En pleine période de couronne briochée et galettes des rois , je vous propose une quiche aux épinards et au chèvre (glups… ) . Et oui comme d’habitude je ne suis pas conventionnelle avec les dates et surtout je suis très fière d’avoir fait manger des épinards à mes loulous ! Donc il fallait que je vous en parle et en parle à la terre entière ( oui, oui restons modeste  ).
Parce que contrairement à d’autres mamans qui me narguent en me disant que leurs enfants mangent des légumes et accessoirement tout ce qu’elles préparent en poussant des  » hummm » et des  » trop bon maman « , chez moi c’est Niet de chez Niet. Cuisinés ou pas , mes gratins, ratatouille et compagnie restent bien sagement dans l’assiette , repoussés avec le bout de la fourchette ou donnés au chat discrètement sous la table . Chat qui tire une tête de quatre mètre de long ( oui c’est possible ) et qui lève les yeux au ciel en se disant qu’il est bel et bien dans une famille de fous.
Tout ça pour vous dire que cette quiche a eu du succès et que je n’ai pas eu avec chéri le privilège de la manger entière . Ca méritait un article, non ?

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Quiche aux épinards et au chèvre

Pour 1 quiche

400 g d’épinards frais
2 gros oignons
100 g de crottin de chèvre ( ou de bûche )
20 cl de crème fraîche
3 oeufs
1 pâte brisée maison si possible
Sel, poivre
Huile d’olive

Eplucher et émincer les oignons finement . Les faire rissoler avec l’huile dans une cocotte anti-adhésive jusqu’à ce qu’ils fondent . Ajouter les épinards et remuer régulièrement pendant 5 minutes environ. Ils vont réduire beaucoup.
Etaler la pâte dans un moule et mettre les épinards dessus ( il faut les égoutter avant si besoin ).
Fouetter les oeufs avec la crème fraîche . Saler, poivrer .
Verser sur les épinards .
Couper le chèvre en rondelles et disposer sur la quiche .`
Enfourner pour 30 minutes environ et déguster tiède .

Gâteau Basque à la crème pâtissière et confiture de griotte

Quelquefois j’ai la surprise de voir arriver au magasin où je bosse ( enfin bossait mais ça une autre histoire ) un gentil client avec une petite pâtisserie pour mon goûter . Oui enfin un client avec qui j’ai sympathisé et qui sait que je suis gourmande , je n’ai pas non plus écrit sur mon front  » Ayez pitié de moi , si vous pouviez m’amener une petite douceur pour mon quatre heures… »
Ce jour là, ce fut un gâteau Basque tellement délicieux ( moi qui n’aime pas normalement la version du commerce à la crème pâtissière ) que j’ai eu envie d’en refaire . Je vous avais déjà posté une recette avec de la confiture de cerises noires mais vous pouvez oublier . Mes bidouillages de l’époque relègue cette ancienne version aux oubliettes tellement celle-ci est meilleure. Mais c’est normal c’est la recette de notre grand pâtissier national , Philippe Conticini. J’ai juste opéré quelques modifications , notamment dans la dose de sucre que j’ai diminué .
Je dois même vous avouer que je préfère cette version sans la confiture de cerises noires dessus . Normalement d’ailleurs la confiture se met sur la crème pâtissière avant la couche de pâte et la cuisson ( oui une version crème pâtissière et confiture ) mais mon côté rebelle a fait que je l’ai mise après.
A vous de voir comment vous préférez …

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Gâteau Basque à la crème pâtissière et confiture de griottes

Pâte :

140 g de beurre mou
110 g de sucre
1 oeuf entier + 1 jaune
15 g de rhum brun
250 g de farine
1 jaune d’oeuf + un peu de lait pour la dorure

Crème pâtissière:

130 g de sucre
4 jaunes d’oeufs
25 g de farine
300 g de lait,
2 gousses de vanille,
2 cuil. à s. de rhum
130 g de poudre d’amande

Confiture de cerises :

100 g de cerises ( ici griottes en bocal ) grossièrement concassées
50 ml d’eau
1 pincée de cannelle
4 cuillères à soupe bombées de confiture de cerises
Zeste d’1 orange ( ici un peu de parfum naturel d’orange )
Jus d’1 citron
2 cuillères à soupe de sucre spécial confiture
20 ml de vin rouge

Préparer la pâte :
Fouetter le beurre mou et le sucre dans un saladier de manière à obtenir une texture crémeuse. Ajouter, l’oeuf, le jaune, le rhum et mélanger. Verser la farine en 2 fois et bien mélanger .
Déposer la pâte sur le plan de travail fariné, former une belle boule, envelopper dans du film étirable puis réserver au frigo pendant 1 heure minimum.

Préparer la crème pâtissière:
Dans une casserole, faire chauffer le lait avec les gousses de vanille grattées. Pendant ce temps, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre afin de les faire blanchir. Ajouter la farine et mélanger. Hors du feu verser le lait vanillé tout doucement en fouettant vivement. Verser à nouveau dans la casserole et porter à ébullition doucement sans cesser de remuer avec un fouet ou une spatule. Lorsque la crème épaissit, arrêter le feu et continuer  à fouetter toujours pour éviter d’attacher au fond de la casserole. Une fois la crème bien épaissie, incorporer la poudre d’amande. Verser dans un saladier, couvrir et réserver .

Préparer la confiture de griottes:
Mettre les cerises avec l’eau, la pincée de cannelle, la confiture de cerises, le zeste d’ orange et jus de citron dans une casserole.Porter à ébullition, ajouter le sucre et remuer jusqu’à ce que la confiture épaississe. Verser dans un récipient .

Etaler la moitié de la pâte à gâteau entre 2 feuilles de film plastique ( très important pour déplacer la pâte dans le moule ) et sur une épaisseur de 4 mm environ.
Foncer un moule à manqué beurré avec la pâte en appuyant bien l’abaisse contre le fond et les parois. Garnir de crème à gâteau basque aux 2/3 de la hauteur puis étaler dessus la confiture de cerises ( ou comme moi garder la confiture de cerises pour la présentation )
Etaler la 2ème abaisse de pâte comme précédemment. Recouvrir et souder les bords en les pinçant. Si vous mettez comme moi du papier sulfurisé dans votre moule au lieu de le beurrer , vous pourrez sortir votre gâteau du moule une fois fini , le mettre sur votre plan de travail et le remodeler pour bien souder les bords. Le remettre dans le moule. Dorer au jaune d’oeuf mélangé à du lait au pinceau.Faire des croisillons avec un couteau ( ici avec une roulette à raviolis ) et cuire environ 30 minutes au four à 180 °.
Laisser refroidir et déguster le lendemain avec la confiture de griottes .

Cookies aux 3 chocolats

Si je ne devais garder qu’une seule recette de cookies , je choisirai cette  version gourmande aux 3 chocolats . Non pas que j’ai moins aimé les autres recettes postées sur ce blog mais celle-ci a eu tellement de succès à la maison que je la garde comme une référence ou en tout cas comme la recette de cookies qui plaira à coup sûr.
J’ai été séduite par la simplicité de la réalisation ( pas de temps de repos ni de façonnage particulier, une pâte facile à travailler ) et la douceur en bouche car  ils sont aussi juste sucrés comme il faut. Je précise en plus que comme les véritables cookies Américains, ils sont un peu moelleux au milieu et croquants sur les côtés . L’odeur est  juste terrible, comme les gâteaux simples que nos mamans nous confectionnaient pour nos goûters . J’ai à ce propos eu du mal à les photographier car j’avais le nez trop près et comme toute bonne gourmande que je suis , j’en ai croqué quelques uns avant que mes loulous arrivent de l’école .
Heureusement d’ailleurs car tout le monde a adoré et la fournée est partie d’un seul coup .
Comme quoi les choses les plus simples sont parfois les meilleures !

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Cookies aux 3 chocolats

Pour une vingtaine de cookies

100 g de beurre ramolli
125 g de cassonnade
1 oeuf
230 g de farine
1/2 sachet de levure
1 pincée de sel
200 g de chunk 3 chocolats ( ici Vahiné )

Mélanger tous les ingrédients ( sauf les pépites de chocolat ) dans un saladier pour former une pâte homogène. Si la pâte est trop collante ( tout dépend de la qualité de la farine, ici j’ai utilisé de la farine bio ) rajouter un peu de farine  . La pâte ne doit plus coller aux doigts. Quand la pâte forme une belle boule , incorporer le chocolat et faire pénétrer à la main . Former des boules de la grosseur d’une grosse  noix  et les aplatir un peu .
Tapisser 2 plaques de cuisson de feuilles de papier sulfurisé et mettre une dizaine de cookies par plaque en les espaçant suffisamment . Ils vont gonfler et s’aplatir.
Enfourner pour 13 – 15 minutes , pas plus . Ils doivent commencer à dorer sur les bords . Ils paraissent mous en sortant du four mais c’est normal . Ils vont durcir en refroidissant .
Il est important de retourner les plaques de cuisson à mi-cuisson pour que les biscuits cuisent bien .

Far aux pruneaux et lait ribot

Je reste dans les classiques cette semaine avec un bon far Breton aux pruneaux bien moelleux et au lait ribot . Bon pour le lait fermenté , c’est un essai personnel car il m’en restait un peu dans le frigo et j’ai voulu tester en le mélangeant avec le lait  . Essai réussi sinon je ne vous posterai pas la recette rassurez-vous .
Que de souvenirs encore avec ce gâteau rustique si simple à faire. Comme le clafoutis il est encore meilleur le lendemain , avec une nuit au frigo .
Des petits desserts tout simples et délicieux comme ça, je ne sais pas vous mais moi j’en redemande …

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Far aux pruneaux et lait ribot

Pour un grand far Breton ( moule rectangulaire à gratin d’environ 25 cm de long )

125 g de farine tamisée
100 g de sucre
4 oeufs
300 ml de lait ribot ( en grandes surfaces au rayon laitages )
450 ml de lait ( entier si possible )
300 g de pruneaux moelleux ( gros format sans les noyaux )
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Quelques noix de beurre

Préchauffer le four à 180°
Dans un grand saladier , mettre la farine et le sel. Mélanger . Faire un puit et ajouter les oeufs . Battre au fouet électrique et ajouter peu à peu le lait puis le lait ribot . Ajouter les sucres puis bien mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène .
En dernier ajouter les pruneaux et mélanger à la spatule à la main .
Beurrer un plat à gratin . Verser la pâte et recouvrir de copeaux de beurre .
Enfourner pour 45 à 50 minutes environ . Au bout de 10 minutes, je mélange de dessus du far ( le beurre fondu ) avec ma spatule pour répartir le beurre . Le dessus va dorer et les bords vont prendre une couleur sombre .