Crackers aux herbes de Provence et piment d’Espelette

On ne peut pas dire que le mois de mai a été très ensoleillé et chaud mais le printemps n’est pas fini et personnellement j’espère encore avoir des soirées printanières pour sentir les effluves de vent chaud sur mes cheveux et pouvoir enfin marcher pied -nu dans l’herbe ( et oui chacun ses envies ma petite dame… )
Pour s’entrainer en vue des beaux jours, nous avons préparé à l’atelier de cuisine nomade ces petits crackers aux herbes de Provence et au piment d’espelette que nous avons servi avec un peu de sauce tomate maison, des cubes de lardons confits et des olives noires.
Comme j’ai trouvé ça délicieux et très facile à faire, je me suis empressée de les refaire à la maison pour les faire goûter à ma petite tribu.
J’avais un reste de poisson cuit que j’ai transformé en rillettes ( rien de plus facile , vous mélangez le poisson avec du St Môret, du jus de citron et quelques herbes ciselées) et nous avons tartiné allègrement en rêvant le nez à notre fenêtre à des jours meilleurs.

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Crackers aux herbes de Provence et piment d’Espelette

Pour une dizaine de crackers ( longs )

100 g de farine
2 bonnes cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe d’herbes de Provence
1/2 cuillère à café de piment d’Espelette
1/2 cuillère à café de sel
5 cuillères à soupe de lait

Mettre la farine avec le reste des ingrédients dans un saladier et commencer à mélanger ( ici au robot avec le crochet ). Ajouter le lait peu à peu jusqu’à obtenir une belle pâte homogène ( ajouter un peu d’eau si nécessaire ).
Fariner un plan de travail et abaisser la pâte.
Découper des morceaux de pâte de la grosseur d’une petite noix, former un boudin et abaisser chaque pâton le plus finement possible sur 2 mm environ (ici avec un laminoir à pâtes avec l’écartement le plus fin ).
Déposer les bandes sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 10 minutes environ à 180°. Vérifier la cuisson et laisser refroidir .
Servir avec une tartinade ou à tremper dans des sauces.

Chaussons au chèvre – miel et noisettes

Je me rend compte qu’en plus d’avoir de plus de plus de mal à poster des recettes aussi souvent qu’avant, je vous mets beaucoup plus de sucré que de salé . Je cuisine pourtant autant l’un que l’autre mais je dois vous avouer que dernièrement mes photos ne me plaisaient pas et que du coup j’ai préféré m’abstenir .
J’entame en plus ma troisième semaine au restaurant d’application et je suis à fond dans ma réflexion des recettes à présenter aux clients . Cuisiner pour 4 ou 5 chez soi c’est une chose mais reproduire en plus grosse quantité avec du matériel plus ou moins performant en est une autre … Pour tout vous avouer ce n’est pas chose simple mais c’est très formateur et du coup j’apprend à être un peu plus rapide, à faire face aux imprévus et à gérer le stress ainsi que la pression.
Pour ces petits chaussons qui sont meilleurs tièdes j’ai utilisé la pâte brisée légère de chef Nini et j’ai utilisé la machine à pâtes pour l’étaler finement …

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Chaussons au chèvre – miel et noisettes

( J’ai oublié de compter le nombre de chaussons, une dizaine je pense … )

Pour la pâte :

200 g de farine
90 g de crème de soja ( au rayon bio )
30 g d’huile
1 cuillère à soupe de moutarde
3 à 4 cuillères à soupe d’eau
Sel, poivre
1 jaune d’oeuf

Pour la farce :

120 g de fromage de chèvre en bûche
120 g de St Môret
2 cuillères à soupe de miel
2 cuillères à soupe de noisettes concassées
5 abricots secs moelleux
Fleur de sel, poivre

Mettre tous les ingrédients de la pâte sauf l’eau . Malaxer et ajouter l’eau jusqu’à obtenir une boule homogène.
L’aplatir un peu et l’envelopper dans du film plastique transparent. Déposer au frigo.
Préparer la farce en mélangeant tous les ingrédients de façon homogène.
Si vous avez une machine à pâtes , prendre des petites boules et les étaler finement comme une pâte à lasagnes . Sinon l’abaisser au rouleau à pâtisserie .
Découper des ronds de 8 cm avec un emporte – pièce et mettre de la farce au milieu . Refermer le chausson et souder bien les bords .
Dorer au jaune d’oeuf et enfourner pour 30 minutes environ.
Déguster tièdes avec une salade verte . Ne pas garder pour le lendemain car ils ne se réchauffent pas ( la pâte devient molle … )

 

 

 

 

 

 

Clafoutis aux pommes caramélisées

Le temps passe vite , voilà ma dernière semaine au lycée hôtelier … Nous serons ensuite avec mes deux acolytes, Lily et Delphine dans un restaurant d’application où nous allons servir et présenter nos recettes . Je vais essayer de n’empoisonner personne (enfin tout dépend qui va venir manger ) … En attendant , en plus d’apprendre de belles choses chaque jour , nous échangeons et nous parlons beaucoup popote avec les copines ( c’est étonnant, hein ? ).
Cette délicieuse recette de clafoutis  m’a gentiment été révélée par Lily qui elle même la tient de sa Mamie . Et les gâteaux de Mamie … et bien comme vous le savez, ce sont sont les meilleurs du monde.
N’hésitez pas à dévorer manger ce clafoutis tiède , il est encore meilleur !

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Clafoutis aux pommes caramélisées

Pour 8 personnes

4 à 5 pommes
6 oeufs
150 g de farine
135 g de sucre
15 g de sucre vanillé
50 g de beurre
1/2 litre de lait
1 bouchon de rhum ( ou d’Armagnac )
1 sachet de levure chimique
Un peu de confiture (ici de mirabelles )
Sucre roux

Peler et découper les pommes en lamelles . Les mettre dans une poêle avec 25 g de beurre et 15 g de sucre vanillé ( ou 2 sachets ). Faire dorer les pommes quelques minutes sans accrocher.
Tamiser la farine avec la levure . Mettre dans un saladier , faire un puit avec la farine et verser le lait en remuant . Ajouter les œufs, la levure, le sucre , le rhum, 25 g de beurre fondu et mélanger le tout. Mettre la moitié des pommes dans la pâte .
Verser la pâte un moule beurré ou des moules individuels . Ajouter les lamelles de pommes restantes sur le dessus et enfourner pour 35 mn environ.
Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau.
On peut badigeonner au pinceau un peu de confiture pour faire briller le dessus.
Une fois refroidi , verser du sucre roux sur le dessus .

Tarte aux poires et crème d’amandes

Chose promis, chose due , je vous poste la recette de la tarte aux poires et crème d’amandes que j’ai réalisée  au lycée hôtelier la semaine dernière dans le cadre de ma formation. On la nomme quelquefois tarte  «  Bourdaloue  » mais ce terme est un peu inexact car au départ un flan Bourdaloue ( du nom de la rue ou un pâtissier l’inventa en1900 ) est un entremet composé d’abricots pochés , enfoncés dans une frangipane et couronné de macarons.  Remplacé plus tard par des poires que l’on trouve plus facilement toute l’année , ce dessert a un peu varié ( oui à part la crème d’amandes je ne vois pas le rapport  ) mais reste délicieux et bien parfumé grâce au rhum.
Pour la petite anecdote on a eu la main un peu lourde sur le rhum lorsqu’on a préparé la crème d’amandes avec un autre stagiaire car on avait plusieurs tartes à confectionner … mais au final on a bien rit et c’était super bon !
Je vous donne une petite astuce d’un prof pâtissier ( mais je n’ai pas encore testé, à vous de jouer ) , on peut mettre un peu de compote de pommes pour alléger et mettre moins de crème d’amandes …

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Tarte aux poires et à la crème d’amandes:

Pour la pâte brisée sucrée:

250 g de farine
60 g de sucre semoule
125 g de beurre ramolli
1 jaune d’oeuf
50 g d’eau
1 pinçée de sel

Pour le sirop ( pochage des poires ):

800 ml d’eau
400 g de sucre
Vanille liquide
1 zeste de citron ou d’orange ( ou les 2 )

Pour la garniture:

6 petites poires

Pour la crème d’amandes:

85 g de beurre
85 g de poudre d’amandes
85 g de sucre
2 oeufs
1 gousse de vanille
2 cuillères à soupe de rhum

Pour la finition :

Quelques amandes effilées

Préparer la pâte brisée en mélangeant tous les ingrédients ( ici au robot avec la feuille )
Au lycée nous avons mélangé le beurre avec la farine en la frottant dans les paumes des mains . Puis nous avons incorporé le sucre, le sel, l’oeuf et l’eau en dernier jusqu’à obtenir une belle boule. Nous avons fraisé la pâte en l’écrasant plusieurs fois avec la paume de la main sur le plan de travail.
L’étaler et l’abaisser en forme de cercle ( c’est plus facile ensuite quand elle a durcit ) et la mettre entre 2 feuilles de film alimentaire pour une nuit au frigo.
Le lendemain , sortir la pâte et préparer le sirop.
Mettre l’eau et le sucre à bouillir avec la vanille et le zeste d’un agrume. Peler et ôter le coeur des poires. Enlever la queue aussi ( au lycée ils demandent de la laisser )
Mettre les poires dans le sirop et laisser cuire pendant 15-20 minutes jusqu’à ce que les poires soient tendres ( vérifier avec un pic à brochette ou un couteau pointu )
Egoutter et laisser refroidir.
Fouetter le sucre avec oeufs entiers jusqu’à ce que le mélange devienne blanc, mousseux et double de volume . Ajouter la poudre d’amandes puis l’intérieur de la gousse de vanille et le rhum. Continuer de fouetter.
Mettre la pâte dans un moule ( au lycée dans un cercle à pâtisserie beurré ) puis garnir de crème d’amandes ( au lycée à l’aide d’une poche à douille ). Ne pas mettre trop de crème ( si votre moule est plus petit car ça va déborder )
Couper les poires en 2 puis en fines lamelles . Disposer sur la crème d’amandes`.
Faire griller les amandes à sec quelques minutes dans une poêle puis les disposer sur la tarte .
Enfourner pour 30 à 35 mn à 180°. Surveiller que la pâte soit cuite et le dessus bien doré.

Gaufres Liégeoises

Ok je n’ai pas du tout le gaufrier adapté pour faire de jolies gaufres Liégeoises , avec de grosses alvéoles carrées mais je vous assure que le goût y était ! En plus elles sont super croustillantes, c’est un vrai régal et l’odeur qui se dégage du gaufrier est difficilement descriptible . C’est mon meilleur essai jusqu’à présent mais c’est normal, c’est la recette de mon chouchou Philippe Conticini.
Promis je vous posterai quelques recettes apprises au cours de ma formation mais jusqu’à présent je rentre trop tard et je suis trop fatiguée pour mettre en application quoi que soit .
Je dois vous avouer qu’aujourd’hui entre les cours d’hygiène ( vous vous mettez à voir des  bactéries partout ) et de gestion ( établir des prévisionnels et des fiches techniques n’est pas forcément mon kiff ), moi qui n’aime pas les chiffres , je suis un peu en mode  » épave  » sur le canapé !

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Pour une douzaine de gaufres ( 20 petites pour moi )

310 g de farine
60 g de sucre roux –
1 belle pincée de fleur de sel
12,5 cl de lait
25 g de levure fraîche de boulanger
2 petits oeufs
200 g de beurre à température ambiante ( je pense qu’on peut en mettre un peu moins, à tester … )
120 g de sucre en grains

Dans la cuve du robot, avec le crochet, mélanger la farine, le sucre roux et la fleur de sel.
Délayer la levure émiettée dans le lait tiédi et l’ajouter dans la cuve.
Incorporer les oeufs puis le beurre à température ambiante coupé en morceaux.
Mélanger à vitesse moyenne une dizaine de minutes (la pâte doit être, lisse, homogène et élastique).
Couvrir avec un torchon et laisser « pousser » la pâte à température ambiante pendant 30 minutes.
Ajouter le sucre en grains, toujours avec le crochet, pour qu’il soit réparti de manière uniforme.
Mettre au réfrigérateur pendant 2 heures.

À l’aide d’un rouleau à pâtisserie, étaler la pâte entre 2 feuilles de papier sulfurisé sur 1 centimètre d’épaisseur. Laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur.
Quand la pâte est bien ferme, la tailler en forme de disques ronds ou ovales et laisser encore pousser 40 minutes.
Faire cuire dans un gaufrier bien chaud en veillant à ce que les gaufres soient blondes et moelleuses au milieu.

Cantuccini moelleux

Je sais que ça vous plaît bien alors je continue sur ma lancée et vous poste à nouveau une recette de mon mentor Philippe Conticini tirée de son livre  » La pâtisserie des rêves « . Les cantuccini ( de Conticini, et pas l’inverse, j’espère que tout le monde suit … ) sont à la base des biscuits Italiens aux amandes assez secs que l’on trempe généralement dans le café ( enfin moi je trempouille, je trempouille ) . Ici ils sont déclinés à la pâte d’amandes et à la fleur d’oranger donc ultra parfumés et hyper moelleux comme leur nom l’indique donc même plus besoin de faire trempette . J’ai réduit un peu le sucre car ma pâte d’amandes du commerce contient plus de sucre que d’amande alors que les pâtissiers utilisent une pâte de qualité qui donne un meilleur résultat. Et puis j’ai mis des raisins secs à la place du gingembre confit .
Comme je vous disais je vais être un peu moins présente sur ce blog car j’ai commencé ma formation  » Cuisine nomade  » parrainée par le chef Thierry Marx et qui débute sur les chapeaux de roues par cinq semaines au lycée hôtelier. J’ai quelques articles d’avance mais je vais vite être prise dans le tourbillon des cours et les soirées quand je vais retrouver mes loulous  vont très vite passer !

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Pour une vingtaine de cantuccini

175 g de farine
25 g de sucre semoule
25 g de cassonade
15 g de beurre demi-sel mou
1 oeuf
35 g de poudre d’amandes
1 cuillère à café rase de levure chimique
2 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger
125 g de pâte d’amandes blanche
Le zeste d’une petite orange bio
1 gousse de vanille
110 g d’amandes effilées
30 g de raisins secs

Mélanger la pâte d’amandes avec l’oeuf ( j’ai fais au robot avec la feuille ) puis ajouter poudre d’amandes, le beurre mou,la fleur d’oranger , les sucres , le zeste de l’orange et les graines de vanille.
Mélanger puis incorporer la farine et la levure. En dernier ajouter les raisins secs et les amandes effilées.
Sortir la pâte du robot et faire une boule . La placer entre 2 feuilles de papier sulfurisé et l’aplatir à l’aide d’un rouleau à pâtisserie de façon à former un rectangle de 4 à 5 cm de hauteur . Mettre au frigo pendant au moins 1 heure .
Préchauffer le four à 170° puis enfourner la pâte pour 15 mn.
A l’aide d’un grand couteau, tailler des bandes de 1 cm d’épaisseur dans la pâte puis les recouper afin d’obtenir des rectangles de 10 cm de long et 3 cm de large.
Remettre au four pour 10 mn.
Laisser complètement refroidir avant de déguster.

Pancakes au pommes

A chaque fois que je fais des pancakes , je pense au sketch culte de Gad El Maleh et Olivier  » Qui veut gagner de l’argent en masse  » et sa célèbre question  » Lorsqu’un pancake tombe dans la neige avant le 31 décembre  » … Cette version Canadienne avec Marcel à la place de notre Jean Pierre Foulcault national me fait toujours autant marrer et je m’en lasse pas. Pourtant je vous assure qu’ici mes pancakes ne ressemblent en rien à des kipas surgelées !
Je vous passe les détails mais cette recette aux pommes est particulièrement délicieuse tiède avec du sirop d’érable. Rien que de publier l’article , j’en ai l’eau à la bouche de nouveau.
Si vous avez comme moi un enfant ou quelqu’un autour de vous qui n’aime pas les pommes ( ici ma fille , la difficile  pour ne pas la nommer ) vous pouvez faire cette recette nature et y mettre plein de pâte à tartiner maison , de confiture ou de ce que vous voulez, je vous fait confiance pour  trouver …

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Et pour ceux qui ne connaissent pas la version givrée des pancakes :

 – Voir la vidéo –

Pancakes aux pommes

Pour une vingtaine de pancakes

200 g de farine
2 oeufs
25 cl de lait
1 yaourt style perle de lait nature
1 sachet de levure chimique
2 cuillères à soupe de sucre vanillé
75 g beurre fondu
1 pincée de sel
2 pommes ( choisir une variété de saison )

Mélanger la farine avec la levure. Faire un puit puis casser les oeufs . Commencer à remuer puis verser le lait petit à petit . Ajouter le sucre vanillé, le sel puis le beurre fondu et le yaourt. Bien mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Eplucher puis râper les pommes avec une râpe à gros trous. Mélanger avec la pâte.
Entreposer au frigo pour un repos de 30 minutes au minimum.
Faire chauffer une poèle, la beurrer légèrement. Mettre la quantité d’une petite louche au milieu de la poèle, faire dorer et retourner à l’aide d’une spatule .

 

Cookies caramel au beurre salé

Le dimanche soir à la maison je dois vous avouer que le frigo est lamentablement vide. Il ne reste souvent qu’un yaourt et quelques tranches de jambon ou de salade au bord de la déprime. Quand j’ai vu ce pot de caramel au beurre salé à demi entamé qui se demandait pourquoi il était là , j’ai eu une furieuse envie de cookies.
Les cookies à la maison c’est comme les financiers , j’aime les préparer à toutes les sauces mais surtout ensuite les mettre dans ma boîte à gâteau et les grignoter le soir devant la télé ( le premier qui dit que je radote … )
Cette recette vient du blog de la cuisine de Julia T et Agathe  , les reines des cookies, brownies , blondies et de toutes les tueries du genre …
J’ai juste mis du caramel en pot à la place des bonbons et ajouté des pépites de chocolat noir , histoire de rajouter un peu plus de gourmandise !

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Cookies caramel au beurre salé

Pour 8 gros cookies ( environ 60 g ) ou une douzaine de petits:

70 gr de cassonade
50 gr de beurre ramolli
1 oeuf
200 gr de farine
2 c. à café rases de levure chimique
1/2 cuillère à café de bicarbonate de sodium
50 g de caramel au beurre salé
70 g de pépites de chocolat noir ( si possible des chunks )

Travailler le beurre ramolli et les sucres dans une terrine pour faire mousser . Ajouter l’oeuf et mélanger au fouet.
Ajouter la farine, la levure, le bicarbonate puis le caramel au beurre salé et les pépites de chocolat
Mélanger la pâte à la main jusqu’à obtenir une boule.
Former des boules de la grosseur d’une balle de ping pong pour les gros ou une noix pour les petits puis les aplatir et les poser sur deux plaques à pâtisserie tapissées de papier sulfurisé en les espaçant suffisamment.
Enfourner pour 10 – 12 minutes à 180°. Les bords souvent juste commencer à dorer .
Surtout ne pas faire cuire plus longtemps car il vont durcir en refroidissant !

Blanquette de veau à l’ancienne

Je ne sais pas vous, mais moi ce petit rayon de soleil qui s’installe en ce moment tous les après-midis me rend toute guillerette ! Après tous ces jours de flotte, j’ose enfin quitter mes bottes en plastique rose à petits pois violet et j’ai même envie de pousser la chansonnette pour accompagner les oiseaux qui piaillent dehors. Mais bon ça je ne peux pas me le permettre , tout le monde me l’interdit ( les enfants sont les plus grands censeurs de la terre… ).
Je ne sais pas si c’est parce à la maison ils détestent Zazie  où si c’est parce que je chante faux (  je pense les deux  ) mais on m’empêche de pousser mes vocalises tranquille !
Quel rapport avec cette petite blanquette de veau ? Aucun . Mais il faut bien que je m’épanche auprès de mes chers lecteurs et lectrices qui me comprennent et que je vide mon sac de temps en temps. A force de plaisanter entre deux fournées de cookies, on oublie de parler des choses graves dans la vie.
Cette blanquette est une première, je n’en avais jamais cuisiné . Du coup j’ai pioché ça et là des recettes et je n’ai pas été déçue du résultat .
La viande du boucher ( il n’y a pas de secret, comme je vous disais  » une fois de temps en temps , mais de qualité «  ) était bien tendre et la sauce bien goûteuse. Comme tous les plats en cocotte , elle est meilleure le lendemain car la sauce a un peu épaissi et la viande s’est imprégnée de toutes les saveurs.
Pour tout vous avouer, je ne pensais pas que c’était aussi facile de faire une blanquette de veau comme mamie …

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Blanquette de veau à l’ancienne

Pour 8 personnes :

1 kg de blanquette de veau ( demander au boucher des morceaux sans gras si possible )
1 cube de bouillon de poulet
4 carottes
2 oignons
5 champignons de Paris frais ( ici moyen format )
20 cl de crème fleurette
2 cuillères de farine
25 cl de vin blanc
3 cuillères à soupe de jus de citron
Huile d’olive
1 ou 2 cuillère de Sauceline ( marque Maïzena )  pour épaissir ( facultatif )

Dans une cocotte ou un faitout, faire revenir la viande en cubes assez gros avec les oignons émincés et un fond d’huile d’olive jusqu’à ce que les morceaux soient un peu dorés. Saupoudrer de 2 cuillères de farine.
Bien remuer. Ajouter 1 verre d’eau et remuer.
Ajouter le cube de bouillon de poule puis le vin.
Couper les carottes en rondelles et les ajouter. Faire revenir les champignons dans une poêle avec un peu d’huile. Quand ils ont perdus leur eau, ajouter dans la cocotte .
Laisser mijoter à feu très doux environ 1h30 en remuant régulièrement.
Si nécessaire, rajouter un peu d’eau ( très peu ) de temps en temps pour ne pas que la viande n’accroche.A la fin si la sauce est trop liquide , on peut l’épaissir en ajoutant la sauceline et continuer de cuire 2 minutes.
Eteindre le feu et ajouter la crème fleurette puis le jus de citron et bien remuer. Remettre sur le feu 1 ou 2 minutes pour réchauffer la crème mais elle ne doit pas cuire.
Servir avec du riz long grain de qualité , style Oncle’s Ben.

Crumble poires – bananes chocolat

Quand je prépare ce crumble à la maison, mon petit dernier mange à lui seul une bonne partie du plat. Il faut donc soit le cacher, soit en manger aussi une bonne partie avant qu’il ne rentre de l’école ! Il faut dire que l’association poires – bananes chocolat même si elle est assez banale et pas très innovante est toujours aussi délicieuse et rend même un peu addict je dois avouer … En plus avec les amandes effilées et son petit côté croquant sous la dent,  c’est juste irrésistible !
J’avais posté cette recette il y a longtemps longtemps, au tout début de mon blog ( presque 2 ans maintenant ) quand mes photos étaient bien moches et ne rendaient pas forcément honneur à la recette alors je la remonte et vous la fait partager à nouveau …

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Crumble poires, bananes  chocolat

Pour 6 – 8 personnes

4 bananes
5 ou 6 poires mûres ( suivant la grosseur )
150 à 200 g de chocolat noir pâtissier ( suivant votre degré de gourmandise )
200 g de farine
130 g de sucre roux
130 g de beurre
50 g de poudre d’amandes
50 g d’amandes effilées

Au fond d’un plat disposer les bananes coupées en lamelles pas trop fines puis les poires pelées en morceaux ( on peut utiliser des poires au sirop).
Mélanger les fruits.
Concasser le chocolat en morceaux ( je le fais avec un pilon ) puis les répartir sur les fruits.
Préparer la pâte à crumble: Faire fondre le beurre une minute au micro-ondes. Ajouter le sucre, la farine et la poudre d’amandes.
Malaxer avec le bout des doigts afin d’obtenir la consistance d’un gros sable.
Couvrir les fruits de pâte à crumble.
Enfourner pour 20 mn à 180°  puis répartir sur toute la surface du crumble les amandes effilées et continuer la cuisson environ 10 -15 mn.