Biscuit noisettine et chocolat marbré

Comme bon nombre de mes copines blogueuses culinaires, j’ai pris la bonne résolution de ne plus acheter de magasines, ni de livres de cuisine car mon étagère ( un pan de mur tout de même ) consacrée à ma passion croule sous le poids . Résolution que je ne tiens pas bien sûr car je craque souvent quand je me trouve dans une librairie ou un kiosque à journaux (oui je sais je suis faible mais c’est mon seul défaut … ).  Cette fois j’ai littéralement fondue devant les recettes du grand Philippe Conticini quand j’ai ouvert son livre tout de rose vêtu :  » La pâtisserie des rêves « . Après une expérience réussie suite au gâteau Basque du même Monsieur, j’avais hâte de rentrer pour tout tester .
J’ai commencé mes essais par ce marbré que j’ai réalisé en version mini. Un biscuit fondant au bon goût de noisettes et de pépites de chocolat avec son coeur noir très parfumé . Des grains de sucre perlés ( qui se trouvent au fond du marbré dans la recette originale, mais bon vous savez bien que j’ai dû mal à ne rien changer ) pour le croquant , ce gâteau est vraiment un pur délice.
Si tout le livre donne des résultats aussi bons, la suite promet d’être très prometteuse et gourmande …

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 Biscuit noisettine et chocolat marbré

Pour 4 mini -cakes ou un petit cake

2 blancs d’oeufs
90 g de cassonade
85 g de beurre + un peu pour le moule
90 g de poudre de noisettes
1 oeuf entier
1/2 jaune
30 g de sucre glace
45 g de farine
2 pincées de fleur de sel
1 c.à café rase de levure chimique
15 g de cacao noir en poudre non sucré
70 g de carrés de chocolat noir grossièrement concassés
20 g se sucre perlé ( pas indispensable )

Battre les blancs en neige doucement avec 30 g de cassonade dès le début. On doit obtenir une neige pas trop ferme mais mousseuse.
Mélanger la poudre de noisettes avec le reste des 60 grammes de cassonade, le sucre glace et la fleur de sel.
Ajouter l’oeuf entier, le demi jaune ( petite astuce : vous mettez l’oeuf dans un bol et vous coupez à l’aide d’une cuillère à café ) et fouetter vivement pendant 30 secondes.
Dans une casserole, sur feu doux, faire fondre le beurre et poursuivre la cuisson sans cesser de remuer 1 à 2 minutes jusqu’à ce qu’il prenne une jolie couleur noisette ( les ferments lactiques vont devenir bruns ). On appelle ça un beurre noisette et ça accentue le  goût du beurre dans le gâteau .)
Verser le beurre obtenu dans l’appareil précédent ( le mélange avec la poudre de noisettes ) puis ajouter la farine et la levure tamisées en 2 fois.
Incorporer délicatement les blancs battus à la pâte à l’aide d’une spatule de façon à obtenir un mélange souple et aérien ( soulever les blancs d’oeuf comme lors de la fabrication d’une mousse au chocolat pour ne pas les  » casser » ).
Prélever un quart de la pâte à la cuillère, verser dans un bol et incorporer délicatement le cacao en poudre à l’aide d’une spatule souple .Mettre cette pâte dans une poche à douille.
Dans la pâte nature à la noisette , incorporer doucement les carrés de chocolat grossièrement concassés.
Préchauffer le four à 170°.
Beurrer et fariner un moule à cake ou un cercle à gâteau de 16 à 18 centimètres de diamètre posé sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Ici j’ai utilisé une plaque en silicone à mini-cakes .
Saupoudrer le fond de sucre perlé ( ou comme ici après ), verser la pâte à la noisette et aux pépites de chocolat.
A la poche à douille, déposer dessus et en spirale un gros filet de pâte cacaotée (perso la prochaine fois , je le mettrai un peu plus à l’intérieur ).
Enfourner environ 30 minutes. Le temps de cuisson dépend du four ( la pointe du couteau doit ressortir sèche).
Laisser tiédir 5 minutes avant de démouler.
Déguster froid .

Gâteau Basque à la crème pâtissière et confiture de griotte

Quelquefois j’ai la surprise de voir arriver au magasin où je bosse ( enfin bossait mais ça une autre histoire ) un gentil client avec une petite pâtisserie pour mon goûter . Oui enfin un client avec qui j’ai sympathisé et qui sait que je suis gourmande , je n’ai pas non plus écrit sur mon front  » Ayez pitié de moi , si vous pouviez m’amener une petite douceur pour mon quatre heures… »
Ce jour là, ce fut un gâteau Basque tellement délicieux ( moi qui n’aime pas normalement la version du commerce à la crème pâtissière ) que j’ai eu envie d’en refaire . Je vous avais déjà posté une recette avec de la confiture de cerises noires mais vous pouvez oublier . Mes bidouillages de l’époque relègue cette ancienne version aux oubliettes tellement celle-ci est meilleure. Mais c’est normal c’est la recette de notre grand pâtissier national , Philippe Conticini. J’ai juste opéré quelques modifications , notamment dans la dose de sucre que j’ai diminué .
Je dois même vous avouer que je préfère cette version sans la confiture de cerises noires dessus . Normalement d’ailleurs la confiture se met sur la crème pâtissière avant la couche de pâte et la cuisson ( oui une version crème pâtissière et confiture ) mais mon côté rebelle a fait que je l’ai mise après.
A vous de voir comment vous préférez …

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Gâteau Basque à la crème pâtissière et confiture de griottes

Pâte :

140 g de beurre mou
110 g de sucre
1 oeuf entier + 1 jaune
15 g de rhum brun
250 g de farine
1 jaune d’oeuf + un peu de lait pour la dorure

Crème pâtissière:

130 g de sucre
4 jaunes d’oeufs
25 g de farine
300 g de lait,
2 gousses de vanille,
2 cuil. à s. de rhum
130 g de poudre d’amande

Confiture de cerises :

100 g de cerises ( ici griottes en bocal ) grossièrement concassées
50 ml d’eau
1 pincée de cannelle
4 cuillères à soupe bombées de confiture de cerises
Zeste d’1 orange ( ici un peu de parfum naturel d’orange )
Jus d’1 citron
2 cuillères à soupe de sucre spécial confiture
20 ml de vin rouge

Préparer la pâte :
Fouetter le beurre mou et le sucre dans un saladier de manière à obtenir une texture crémeuse. Ajouter, l’oeuf, le jaune, le rhum et mélanger. Verser la farine en 2 fois et bien mélanger .
Déposer la pâte sur le plan de travail fariné, former une belle boule, envelopper dans du film étirable puis réserver au frigo pendant 1 heure minimum.

Préparer la crème pâtissière:
Dans une casserole, faire chauffer le lait avec les gousses de vanille grattées. Pendant ce temps, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre afin de les faire blanchir. Ajouter la farine et mélanger. Hors du feu verser le lait vanillé tout doucement en fouettant vivement. Verser à nouveau dans la casserole et porter à ébullition doucement sans cesser de remuer avec un fouet ou une spatule. Lorsque la crème épaissit, arrêter le feu et continuer  à fouetter toujours pour éviter d’attacher au fond de la casserole. Une fois la crème bien épaissie, incorporer la poudre d’amande. Verser dans un saladier, couvrir et réserver .

Préparer la confiture de griottes:
Mettre les cerises avec l’eau, la pincée de cannelle, la confiture de cerises, le zeste d’ orange et jus de citron dans une casserole.Porter à ébullition, ajouter le sucre et remuer jusqu’à ce que la confiture épaississe. Verser dans un récipient .

Etaler la moitié de la pâte à gâteau entre 2 feuilles de film plastique ( très important pour déplacer la pâte dans le moule ) et sur une épaisseur de 4 mm environ.
Foncer un moule à manqué beurré avec la pâte en appuyant bien l’abaisse contre le fond et les parois. Garnir de crème à gâteau basque aux 2/3 de la hauteur puis étaler dessus la confiture de cerises ( ou comme moi garder la confiture de cerises pour la présentation )
Etaler la 2ème abaisse de pâte comme précédemment. Recouvrir et souder les bords en les pinçant. Si vous mettez comme moi du papier sulfurisé dans votre moule au lieu de le beurrer , vous pourrez sortir votre gâteau du moule une fois fini , le mettre sur votre plan de travail et le remodeler pour bien souder les bords. Le remettre dans le moule. Dorer au jaune d’oeuf mélangé à du lait au pinceau.Faire des croisillons avec un couteau ( ici avec une roulette à raviolis ) et cuire environ 30 minutes au four à 180 °.
Laisser refroidir et déguster le lendemain avec la confiture de griottes .

Moelleux aux pommes

Selon le vieux proverbe, Noël au balcon , Pâques aux tisons … La douceur est revenue sur Bordeaux mais c’est un peu normal, on s’est réveillé ce matin sous des trombes d’eau . J’espère que vous n’avez pas trop été touchés par les tempêtes de ces derniers jours et je pense particulièrement à nos amis Bretons, qui pour certains, ont été privés d’électricité .
On reste dans la pomme aujourd’hui avec ce moelleux qui à chaque fois a beaucoup de succès quand je l’apporte chez des invités. C’est bien simple on me demande à chaque fois la recette !
Et pourtant comme gâteau, il n’y a pas plus facile . Le  succès de ce dessert , c’est qu’il est très moelleux ( comme le titre l’indique, hihi ) grâce à la grosse quantité de pommes qu’il contient ( par rapport à la pâte, vous verrez en le faisant ) . Si on double les doses pour en avoir un plus gros, cela donnera même un sorte de gâteau avec la consistance d’un flan à l’intérieur. Mais dans ces cas là il faudra poursuivre la cuisson pendant 1 heure et le laisser refroidir dans le four éteint pour qu’il finisse de cuire.

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Moelleux aux pommes

Pour  5 personnes

2 oeufs
100 g de sucre
100 g de farine
100 g de beurre
1 cuillère à café de levure chimique
1 bouchon de rhum
3 pommes
Sucre glace pour la décoration

Battre dans un saladier au fouet électrique les oeufs et le sucre jusqu’à obtenir une mousse blanchâtre ( ça doit tripler de volume ). Cette étape est très importante , ne la zappez pas car la texture et le moelleux du gâteau dépendra de cette opération également.
Ajouter la farine, le beurre, la levure et le rhum.
Mélanger. Eplucher et couper les pommes en petits dés. Ajouter à la pâte et bien mélanger. Toutes les pommes doivent être bien incorporées.
Beurrer un moule à manqué, le remplir de la pâte et enfourner pour 35 à 40 mn thermostat 6 ou 180 °.
Une fois refroidi, le démouler et saupoudrer de sucre glace.
Déguster tiède ou froid .

Cookies aux 3 chocolats

Si je ne devais garder qu’une seule recette de cookies , je choisirai cette  version gourmande aux 3 chocolats . Non pas que j’ai moins aimé les autres recettes postées sur ce blog mais celle-ci a eu tellement de succès à la maison que je la garde comme une référence ou en tout cas comme la recette de cookies qui plaira à coup sûr.
J’ai été séduite par la simplicité de la réalisation ( pas de temps de repos ni de façonnage particulier, une pâte facile à travailler ) et la douceur en bouche car  ils sont aussi juste sucrés comme il faut. Je précise en plus que comme les véritables cookies Américains, ils sont un peu moelleux au milieu et croquants sur les côtés . L’odeur est  juste terrible, comme les gâteaux simples que nos mamans nous confectionnaient pour nos goûters . J’ai à ce propos eu du mal à les photographier car j’avais le nez trop près et comme toute bonne gourmande que je suis , j’en ai croqué quelques uns avant que mes loulous arrivent de l’école .
Heureusement d’ailleurs car tout le monde a adoré et la fournée est partie d’un seul coup .
Comme quoi les choses les plus simples sont parfois les meilleures !

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Cookies aux 3 chocolats

Pour une vingtaine de cookies

100 g de beurre ramolli
125 g de cassonnade
1 oeuf
230 g de farine
1/2 sachet de levure
1 pincée de sel
200 g de chunk 3 chocolats ( ici Vahiné )

Mélanger tous les ingrédients ( sauf les pépites de chocolat ) dans un saladier pour former une pâte homogène. Si la pâte est trop collante ( tout dépend de la qualité de la farine, ici j’ai utilisé de la farine bio ) rajouter un peu de farine  . La pâte ne doit plus coller aux doigts. Quand la pâte forme une belle boule , incorporer le chocolat et faire pénétrer à la main . Former des boules de la grosseur d’une grosse  noix  et les aplatir un peu .
Tapisser 2 plaques de cuisson de feuilles de papier sulfurisé et mettre une dizaine de cookies par plaque en les espaçant suffisamment . Ils vont gonfler et s’aplatir.
Enfourner pour 13 – 15 minutes , pas plus . Ils doivent commencer à dorer sur les bords . Ils paraissent mous en sortant du four mais c’est normal . Ils vont durcir en refroidissant .
Il est important de retourner les plaques de cuisson à mi-cuisson pour que les biscuits cuisent bien .

Cake au potiron , noix et clémentines

Depuis quelques années déjà, la famille des courges s’invite doucement  dans nos desserts et notamment dans nos gâteaux, révélant de nouvelles saveurs originales . Détrônant un peu le célèbre carrot cake qui avait surpris à son époque les Français frileux de découvrir les légumes en version sucrée, le pumkin cake et ses variantes ( muffins et compagnie ) est en train de devenir un classique dans nos magasines préférés à ce moment de l’année .
C’est donc tout naturellement que j’ai testé ce cake déniché dans le « Saveurs 2013, spécial desserts « . J’ai juste remplacé l’orange par de la clémentine car j’avais des clémentines Corses qui ne sont pas traitées ( même les fruits ne se laissent pas faire sur l’Ile de Beauté ).
En plus avec le froid qu’il fait , je ne refuse pas d’allumer le four pour la bonne cause.
Bien parfumé , ce cake a un goût particulier avec le potiron et et les épices . Attention on aime … ou pas …

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Cake au potiron, noix et clémentines

Pour un cake

300 g de potiron
175 g de farine
3 oeufs
75 g de beurre demi-sel
2 cuillère à soupe rases de miel
1 sachet de levure
200 g de cassonnade
1 cuillère à café d’épices à pain d’épices
4 clémentines bio (ici clémentines Corses )
50 g de noix

Faire cuire le potiron ( pour moi sans la peau ) dans un fond d’eau et à couvert jusqu’à ce qu’il soit cuit ( vérifier en enfonçant la lame d’un couteau ) et mixer-le finement afin d’obtenir une purée bien lisse.
Préchauffer le four à 180 °
Beurrer un moule à cake ;
Presser le jus de 3 clémentines et détailler la 4 ème en fines rondelles.
Mélanger le beurre ramolli avec la cassonnade , les épices . Ajouter la farine, la levure et les oeufs . Mélanger puis ajouter le jus des clémentines , la purée de potiron et le miel.
Concasser les noix , ajouter les 3/4 dans la pâte et mélanger .
Verser la pâte dans le moule . Répartir les rondelles de clémentines sur le cake puis saupoudrer avec les noix restantes .
Enfourner pour 45 minutes environ .
Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau , elle doit ressortir sèche .
Laisser refroidir avant de démouler .

Speculoos

On a tous notre petite faiblesse et moi ma petite manie c’est de tremper 3 spéculoos dans mon café du midi (pas quatre, pas deux , trois et je suis comblée ) . J’aime aussi mettre ces petits biscuits Belges parfumés à la cannelle dans mes tiramisu , les émietter dans des verrines au lemon curd ou dans une mousse au chocolat  et confiture de lait .
Bref le spéculoos est partout chez moi et du coup j’ai eu envie de me lancer dans la fabrication home-made .
C est assez facile mais il faut avoir un peu de temps devant soi car entre le repos de la pâte et sa remise à température ambiante , ça prend quelques heures tout de même . Il faut les manger aussi rapidement ( mais bon sur ce point chez moi pas de problème ) car ils ont tendance après à se ramollir dans la boîte et perdre de leur croquant .
Allez on prend un petit café ?

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Speculoos

Pour une trentaine de spéculoos

1/2 cuillère à café de gingembre moulu
1 pincée de noix de muscade moulue
2 cuillères à café de cannelle
2 clous de girofle
250 g de farine tamisée
1/2 sachet de levure chimique
1 oeuf
150 g de beurre ramolli
75 g de vergeoise brune ( c’est sucre roux foncé qui colle )
100 g de cassonade
1 pincée de sel

Mixer les clous de girofle avec la cassonade . Dans un bol , mélanger cette poudre avec le reste des épices .
Dans un saladier , écraser le beurre avec la vergeoise brune et l’oeuf . Mélanger bien le tout.
Dans un autre saladier , mélanger la farine et la levure puis incorporer les épices et le sel .
Verser ce mélange sur la préparation à base de beurre et amalgamer bien les ingrédients avec les mains pour former une boule. Recouvrir de film alimentaire et placer 12 heures au frigo .
Sortir du frigo au moins 3 heures à l’avance pour que la pâte revienne à température ambiante . Prendre une petite boule et l’étaler avec la paume de la main sur une épaisseur de 4 mm environ .
A l’aide d’un emporte-pièce d’environ 4 X 2 cm, découper des biscuits dans chaque petit morceau de pâte étalé .
Disposer sur 2 plaques de pâtisserie recouverte de papier sulfurisé et déposer les spéculoos  en les espaçant suffisamment car ils vont gonfler un peu.
Enfourner et laisser cuire 15 minutes . A mi-cuisson , retourner les plaques pour que les spéculoos cuisent uniformément . Ils doivent légèrement dorer sur les côtés .
Laisser refroidir sur une grille .
Ils se conservent quelques jours dans une boîte hermétique .

Far aux pruneaux et lait ribot

Je reste dans les classiques cette semaine avec un bon far Breton aux pruneaux bien moelleux et au lait ribot . Bon pour le lait fermenté , c’est un essai personnel car il m’en restait un peu dans le frigo et j’ai voulu tester en le mélangeant avec le lait  . Essai réussi sinon je ne vous posterai pas la recette rassurez-vous .
Que de souvenirs encore avec ce gâteau rustique si simple à faire. Comme le clafoutis il est encore meilleur le lendemain , avec une nuit au frigo .
Des petits desserts tout simples et délicieux comme ça, je ne sais pas vous mais moi j’en redemande …

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Far aux pruneaux et lait ribot

Pour un grand far Breton ( moule rectangulaire à gratin d’environ 25 cm de long )

125 g de farine tamisée
100 g de sucre
4 oeufs
300 ml de lait ribot ( en grandes surfaces au rayon laitages )
450 ml de lait ( entier si possible )
300 g de pruneaux moelleux ( gros format sans les noyaux )
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Quelques noix de beurre

Préchauffer le four à 180°
Dans un grand saladier , mettre la farine et le sel. Mélanger . Faire un puit et ajouter les oeufs . Battre au fouet électrique et ajouter peu à peu le lait puis le lait ribot . Ajouter les sucres puis bien mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène .
En dernier ajouter les pruneaux et mélanger à la spatule à la main .
Beurrer un plat à gratin . Verser la pâte et recouvrir de copeaux de beurre .
Enfourner pour 45 à 50 minutes environ . Au bout de 10 minutes, je mélange de dessus du far ( le beurre fondu ) avec ma spatule pour répartir le beurre . Le dessus va dorer et les bords vont prendre une couleur sombre .

 

Pets-de-nonne à la fleur d’oranger

Les avis divergent sur l’origine des pets-de-nonne , ces petits beignets soufflés composés de pâte à choux . Ce serait apparemment le résultat de la maladresse d’une religieuse qui aurait fait tomber malencontreusement une louche de pâte dans une marmite d’huile chaude ( plantons le décor, dans une Abbaye bien sombre c’est mieux ). Tiens c’est bizarre comme la tarte tatin, la crêpe Suzette et j’en j’en passe. Je pense surtout que l’on met sur le compte de LA boulette toutes les spécialités anciennes dont on ne connais pas l’origine …
Si c’est le cas , je vais en rajouter quelques une car j’ai à mon compte quelques grosses bourdes qui ont donné de délicieux résultats. Dans le genre la fille qui se la pète …
Plus sérieusement pour ceux qui se souviennent, j’avais voulu faire des cornes de gazelles et elles s’étaient transformées en sablés que chéri a adoré !

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Pets-de-nonne à la fleur d’oranger

Pour un certain nombre de pets-de-nonne ( je n’ai pas compté en fait )

200 ml d’eau
1 bonne pincée de sel
3 cuillères à soupe de sucre
60 g de beurre
120 g de farine tamisée
4 oeufs
2 cuillères à soupe de fleur d’oranger
Huile pour la friture
Sucre pour enrober les beignets

Dans une casserole, faire bouillir l’eau avec le sel , le sucre, l’eau de fleur d’oranger et le beurre .
Lorsque le beurre est complètement fondu, verser la farine en 1 seule fois et remuer vivement avec une spatule en bois pour faire dessécher la pâte sur feu doux pendant 1 à 2 minutes .
Ôter du feu et incorporer les oeufs un à un ( attendre que le premier oeuf soit incorporé pour mettre le 2ème et ainsi de suite ).
Au final la pâte doit être souple , lisse et brillante ( je fais l’étape des oeufs au batteur électrique )
Faire chauffer un bain d’huile ( pas trop chaud car les beignets cuisent très vite à l’extérieur et risquent de rester crûs à l’intérieur ) puis déposer des boules à l’aide de 2 cuillères à café . Liasser les pets-de-nonne dorer sur toutes les faces en les retournant plusieurs fois puis les déposer sur du papier absorbant . Saupoudrer de sucre suivant votre goût .
On peut les déguster chauds ou froids mais le jour même .

Flammekueche chèvre – miel

La dernière fois que j’avais posté une recette de flammekueche  » classique  » , j’ai eu les foudres d’une Alsacienne qui m’a dit que que la pâte de la fameuse tarte flambée ne contenait pas de levure . Enfin tarte flambée, ici mon petit four a remplacé les flammes du four à pain traditionnel et pour ceux qui pensent que flambée = rhum vous repasserez…
Elle a réussi à avoir mon adresse et a attendu devant chez moi pour me lancer des oignons et de la crème fraîche.
Bon j’exagère un peu mais c’est vrai qu’il ne faut pas toucher aux spécialités de nos régions . J’avais déjà eu en commentaire le président de la commune libre du Pan Bagnat ( ce n’est pas une blague ) pour me dire que je pouvais aller sur leur site pour pouvoir faire le sandwich en respectant la recette … heu j’ai juste omis à l’époque de mettre des fevettes et les anchois, que je n’aime pas, c’est mon droit , non ? Sinon j’avais bien fait tout comme il faut car je m’étais documentée pendant des semaines avant à la bibliothèque de mon village en haut de la colline .
Donc avant de recevoir des rondelles de chèvre en pleine poire ( quoique j’adore le chèvre mes biquettes ) j’annonce que cette flammekueche est quelque peu revisitée !

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125 g de farine
1/2 cuillère à café de sel
Un peu d’eau ( environ 60 ml )
1 cuillère à café d’huile d’olive
100 g de fromage blanc nature
3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
150 g de mini lardons fumés
2 oignons jaunes
1/2 bûche de chèvre
1 jaune d’oeuf
Noix de muscade moulue , poivre
Miel

Préparer la pâte: ( Je vous conseille de la faire dans la machine à pain, programme pâte à gâteau ou pétrissage simple car plus la pâte sera pétrie, meilleure elle sera )
Dans ce cas , mettre la farine avec le sel dans un coin et la levure dans le coin opposé ( il ne faut pas qu’ils soient en contact direct au début ).
Lancer le programme , ajouter l’huile puis l’eau peu à peu . Mettre juste ce qu’il faut pour obtenir un pâton homogène .
Finir le programme et former une boule. Fariner.

Sinon si vous n’avez pas de machine à pain, dans un saladier, verser la farine et le sel
.Bien mélanger.
Creuser un puit , ajouter l’huile d’olive et un peu d’eau.
Commencer à amalgamer les ingrédients du bout des doigts.
Ajouter alors le restant d’eau et continuer à pétrir.
Quand une boule se forme, la débarrasser sur un plan de travail propre et pétrir au moins 10 mn.La pâte doit devenir bien souple et élastique. Faire une boule et réserver.

Préparer la garniture : Peler et émincer les oignons finement. Les faire dorer dans une poèle avec les lardons sans que cela accroche.
Déposer ensuite sur du papier absorbant . Réserver.
Etaler la pâte à pizza le plus finement possible. Mélanger la crème fraîche et le fromage blanc et le jaune d’oeuf. Mettre une bonne pinçée de noix de muscade et du poivre.
Napper cette crème sur la pâte. Recouvrir des lardons – oignons puis des lamelles de chèvre. Arroser d’un filet de miel et enfourner pour 8 – 10 mn à four 200 ° – thermostat 8.
Déguster de suite !

Chouquettes au chocolat

J’ai eu comme souvent à cette période de l’année ( novembre je ne t’aime pas ) une furieuse envie de chocolat et de réconfort . Ou plutôt comme une envie de douceur au chocolat  . Et quoi de mieux pour se remonter le moral que des petits choux fourrés crapuleusement comme le dit Raf du joli blog «  La Raffinerie culinaire  » où j’ai pioché la recette .
Au départ elle avait parfumé sa crème pâtissière avec du Nutella mais le pot était vide pour cause de crêpes la veille et je dois vous avouer que je n’en mange que très très rarement car je préfère de loin mon petit carré noir  .
Pour ceux qui pensent que c’est difficile de faire des chouquettes , vous allez changer d’avis car c’est simple et assez rapide en fait. Avec une poche à douille c’est mieux mais je pense qu’on peut se débrouiller avec deux cuillères à café pour déposer la pâte à choux .
Raf je peux te dire qu’avec cette recette j’ai kiffé mitonner !!!

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Chouquettes au chocolat

Pour environ 35 chouquettes

Pour la pâte à choux

2 oeufs (115 g pour être exacte)
60 g de farine
50 g de beurre demi-sel
55 g d’eau
55 g de lait
1 cuillère a café de sucre
Sucre perlé ( Daddy par exemple )

Pour la crème pâtissière au chocolat

2 jaune d’oeufs
25 g de sucre
20 g de maïzena
40 de chocolat noir
190 g de lait

Faire préchauffer votre four en 220°. Dans une casserole, mélangez le lait, l’eau, le beurre et le sucre et faites chauffer. Dès que le beurre est fondu et que lait bout, enlevez la casserole du feu. Ajoutez la farine d’un coup. Mélangez bien à l’aide d’une spatule en bois et lorsque que la farine est complètement incorporée, remettre la casserole (avec la pâte dedans) sur feu doux. Faire « sécher » la pâte à choux ( ça consiste à remuer énergiquement la pâte sur le feu pendant 1 mn environ ) sans que cela accroche.
Ensuite ajouter les oeufs . Versez la pâte dans un récipient et ajoutez les un à un à l’aide d’un fouet ( je le fais à l’aide d’un batteur électrique ). Il faut que chaque oeuf soit complètement incorporé avant d’ajouter le deuxième. Une fois que les oeufs sont bien incorporés et que la pâte est bien homogène, la mettre dans une poche à douille ( à deux c’est plus facile ) et former des petits tas bien ronds, de la même grosseur et un peu espacés sur une plaque recouverte de papier sulfurisé ( perso j’ai utilisé une feuille en silicone avec les empreintes pour petits macarons pour qu’ils soient tous de la même taille.)
Parsemez alors quelques grains de sucre perlés au dessus de chaque chouquette, cette opération doit être faite alors que la pâte est tiède pour que le sucre colle sur la pâte.
Éteignez le four préchauffé à 220°, laissez 10 minutes four éteint pendant 10 minutes. Rallumer le four à 180 ° et continuer la cuisson pendant encore 10 minutes. Ne pas ouvrir la porte du four ( ultra important !!!° pendant la cuisson sous peine de voir retomber les choux et devenir tout plats .

Pendant la cuisson des chouquettes préparer la crème pâtissière en faisant chauffer le lait à feu doux dans une casserole avec le chocolat. Mélanger pour faire fondre le chocolat. Dans un saladier, blanchir les jaunes d’oeufs avec le sucre en fouettant au batteur électrique . Le mélange doit prendre une consistance mousseuse et doubler de volume. Ajouter alors la maïzena et continuer de battre le mélange pour obtenir une consistance homogène.
Ajouter un peu de de lait chaud sur la préparation. Mélangez puis ajouter le reste du lait. Versez cette préparation dans une casserole. Remettez sur le feu très doux et mélangez sans arrêt à l’aide d’une spatule. Dès que le mélange ( ça commence par le fond de la casserole ) commence à épaissir , arrêter de suite le feu et bien remuer .
Attendre quelques minutes, mélanger à nouveau et remplir une poche à douille ( je vous conseille de vous faire aider pour tenir la poche… )
Faire une petite incision dans chaque chouquettes et remplir de crème .