Cannelés façon profiteroles

Ces cannelés façon profiteroles est un dessert proposé dans certains restaurants sur Bordeaux et notamment sur le bassin d’Arcachon où je l’ai découvert. C’est carrément une tuerie . C’est une douceur assez sucrée j’avoue , mais une tuerie.
Petite parenthèse, vous pouvez avoir la meilleure recette du monde de cannelés , le croustillant caramélisé qui fait sa particularité est obtenue grâce à ses moules en cuivre ( les puristes les graissent même avec de la cire d’abeille ) et sa longue cuisson d’une heure environ à plusieurs températures . Bien que je vous l’ai déjà dit, on obtient de bons résultats grâce aux moules en silicone. Perso, je vais bientôt investir dans ceux en cuivre car j’en réalise souvent mais si vous n’en faites qu’une fois de temps en temps ce n’est pas la peine , ils sont quand même relativement chers. Ici pour la recette , j’ai pris celle de Thierry Marx .
Et comme je vous parle de ce grand chef que l’on peut retrouver en ce moment sur M6 ( Top chef ) , j’en profite pour faire une transition appropriée .
Je vous ai dit dernièrement que j’avais quitté mon poste de vendeuse pour rouler vers de nouvelles aventures . En fait j’attendais une réponse pour faire une formation qui s’appelle  » La cuisine nomade  » et qui a été mise en place par le chef Thierry Marx . Il n’y avait que 7 places alors je n’étais vraiment pas sûre d’être sélectionnée après un passage auprès d’un jury.
Convaincu que la « street food » s’impose peu à peu dans nos modes de vie et constitue la meilleure alternative possible à la malbouffe, Thierry Marx a créé en septembre 2009 un « Atelier de cuisine nomade » près de Bordeaux. Bien qu’il n’intervient pas directement lors des cours , ce sont ses techniques qui sont enseignées et il passe au moins une fois voir et conseiller ses stagiaires ( je veux oui !!! ).
Cette formation étalée sur 5 mois comprend une partie théorique dans un lycée hôtelier, une formation pratique au sein du premier restaurant solidaire de cuisine nomade ( « l’Atelier » à Blanquefort ) où les élèves peuvent présenter et vendre leur menu ( je sens que je vais m’éclater ), un accompagnement à la création d’entreprise assuré par une association ( l ‘ADIE ), des cours en hygiène et en comptabilité ainsi qu’un stage de notre choix à se trouver . A la clé, une super aventure et un CQP  ( Certificat de Qualification Professionnelle ) en restauration.
De quoi être suffisamment armée pour aborder une nouvelle vie professionnelle car j’aimerai pour tout vous confier, ouvrir un camion snack  et proposer des menus à emporter. Un grand virage pour moi mais j’ai vraiment envie de me lancer . On verra bien.
A partir de mi-mars je serais sans doute moins présente sur ce blog mais j’espère pouvoir continuer à poster régulièrement…

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Ingrédients pour 10 cannelés ( gros format )

1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe de rhum
1 œuf
2 jaunes d’œuf
½ litre de lait
180 g de sucre semoule ( 200 g si vous réalisez les cannelés seuls )
125 g de farine tamisée
20 g de beurre pommade
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide

Pour le nappage et le fourrage :

100 g de chocolat noir
5 cuillères à soupe de crème fleurette
10 petites boules de glace à la vanille
Quelques amandes effilées

Mélanger les 2 jaunes d’œuf avec l’œuf entier et le sucre semoule à l’aide d’un fouet. Incorporer ensuite le lait.
Transvaser cette préparation dans une casserole, y ajouter la gousse de vanille fendue en 2 dans la longueur et grattée pour récupérer les graines, et faire bouillir tout en remuant régulièrement à l’aide d’un fouet afin qu’elle n’accroche pas au fond de la casserole.
L’ébullition obtenue ( juste lors des premières bulles, il ne faut pas que ça cuise ), verser la préparation avec la gousse de vanille dans un récipient, et la laisser refroidir à température ambiante. La crème doit avoir une consistance granuleuse en refroidissant.
Incorporer au fouet successivement, dans la préparation froide la farine tamisée, l’huile et le rhum.
Mettre la pâte au frais pendant plusieurs heures ( TRES IMPORTANT ), une nuit si possible …
Remuer la pâte ( vous verrez qu’elle a changé d’aspect, comme une pâte à crêpes elle a épaissi )
Beurrer généreusement 10 moules à cannelés à l’aide d’un pinceau, puis les entreposer au réfrigérateur quelques minutes, le temps que le beurre durcisse.
Préchauffer le four à 200°C. Garnir les moules à cannelés en laissant environ 1,5 cm des bords, les glisser dans le four pour 30 minutes, baisser le four à 180 ° puis remettre encore 30 minutes de cuisson. Suivant la grosseur de vos moules ( ici ce sont les plus grands cannelés ) , il faudra faire cuire un peu moins longtemps ( environ 40 minutes pour les petits et 50 minutes pour les moyens ).
La cuisson terminée, laisser les cannelés refroidir un peu avant de les démouler. Puis les laisser tiédir avant de les déguster.
Faire fondre le chocolat doucement dans une casserole avec la crème fleurette .
Découper un chapeau aux cannelés puis les creuser avec une cuillère parisienne ( pour les petites boules de melons ) ou une petite cuillère, les remplir avec un peu de glace à la vanille et napper de chocolat juste fondu.
Saupoudrer d’amandes effilées.

Pain aux noix et figues sèches ( avec recette du levain liquide )

En flânant dans ma bibliothèque préférée ( je me soigne comme je peux de mes achats compulsifs de livres culinaires ) , je suis tombée sur un ouvrage  » 100% pain  » du célèbre boulanger Eric Kayser que j’ai aussitôt emporté chez moi.
Après une entrée en matière sur l’histoire ancestrale du pain , des boulangers d’hier et d’aujourd’hui et des bienfaits du pain sur la santé , nous voilà dans le vif du sujet avec la recette du levain liquide qui est utilisée dans toutes les boulangeries de ce grand boulanger qui a crée la fameuse baguette  » Monge  » .
Le levain liquide ( ou levain chef ) est tout simplement un mélange de farines , d’eau et d’un peu de sucre qui se réalise en plusieurs étapes et qui fermente pendant quelques jours . Vous allez voir des petites bulles se former sur le dessus . Ensuite il se conserve dans une boîte hermétique au frigo et il est ajouté aux  recettes lors du pétrissage ( donc rien de compliqué et le jeu en vaut vraiment la chandelle ) . Par la suite , n’hésitez pas à ajouter du levain liquide à toutes vos recettes de pain et même de viennoiseries, vous verrez la différence .
Personnellement ça fait plusieurs pains que je réalise du coup avec le levain liquide (dont une focaccia ) et je ne peux plus m’en passer. Il leur donne une saveur aux arômes délicats et une mie particulièrement moelleuse.
Moi qui ne suit pas très douée en boulange d’habitude, j’ai été bluffé par le résultat qui ici donne un pain un peu brioché ultra moelleux et qui est un pur régal avec du fromage .
J’ai utilisé une machine à pain pour le pétrissage et la levée mais vous pouvez le réaliser à la main comme un autre pain .

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Pain aux noix et aux figues sèches ( avec recette du levain liquide )

Préparation du levain liquide

Mélanger 50 g d’eau tiède avec 50 g de farine complète. Laisser fermenter 24 heures sous un torchon à température ambiante ( 20 à 25° )
Mélanger 100 g d’eau avec 100 g de farine type 65 et 20 g de sucre . Ajouter la préparation de la veille et mélanger . Laisser fermenter 24 heures sous un torchon à température ambiante ( 20 à 25° )
Mélanger 200 g de farine type 65 avec 200 g d’eau . Ajouter la préparation de la veille et laisser fermenter 12 heures sous un torchon à température ambiante (20 à 25 ° ).
Le levain liquide est prêt à l’emploi.
Il se conserve au frigo dans une boîte ou un bocal hermétique pendant longtemps mais il faut le  » rafraîchir  » de temps en temps en ajoutant un peu d’eau si nécessaire.
Bien mélanger avant de réutiliser.

Préparation pour 4 pains aux noix et aux figues sèches

500 g de farine de tradition
25 g de sucre
75 g de levain liquide
10 g de levure fraîche de boulangerie
100 g de cerneaux de noix
80 g de figues sèches
20 g de lait en poudre
75 g de beurre
10 g de sel
25 cl d’eau à 20 cl

Dans la machine à pain ( programme pain sucré ) , mettre la levure et 10 cl d’eau tiède . Si vous avez une machine qui a un préchauffage, enclencher la machine . Sinon, si elle pétrit de suite ( ça dépend des modèles ) , attendre 15 minutes.
Ajouter le restant de l’eau, le levain, et le lait en poudre. Ensuite ajouter la farine, le sucre, le beurre en morceaux et le sel.
Enclencher la machine et attendre le  » bip,bip, bip  » pour introduire les noix et les figues coupées en morceaux .
Avant l’enclenchement du programme cuisson ( en général une heure avant la fin ) donc après 2h30 de travail environ, sortir le pâton et le mettre sur un plan de travail fariné .
Couper en 4 morceaux , donner une forme allongée et mettre sur une feuille de papier sulfurisé .Donner des coups de cutter en biais et laisser reposer 1h30 sous un torchon humide dans un endroit chaud .
Faire chauffer le four à 220° avec une lèche frite à l’intérieur .
Quand le four est chaud, mettre le pain à cuire et jeter 2 verres d’eau dans la lèche- frite
. Cuisson 12 minutes .

Cake au citron et au Limoncello

Alors que ma ligne internet n’est toujours pas rétablie après 16 jours 5 heures et 38 minutes, je vais bien , tout va bien… ( non je ne compte pas, je constate ! )
Du coup un ami qui a compris ma détresse m’a prêté une clé 3G ( il faudrait aussi habiter dans un endroit qui capte et au fin fond de mon village c’est compliqué ) et bien que ce soit long,  j’essaie tant bien que mal de continuer mon blog.
En attendant , je m’empiffre de gâteaux et de chocolats  en regardant ma box tourner dans le vide , les yeux hagards…
Je vais demander des dommages et intérêts à Free ( allez petit coup de pub , c’est cadeau ) pour mon abonnement futur à Weight Watcher .
En plus la pluie n’en finit pas de tomber et bien que j’ai des canoës arrimés sur le côté de la maison,  j’ai la chance  d’être dans un chalet sur pilotis plus près des vignes du Médoc que de la Garonne.
Après ces lamentations ridicules, je partage avec vous la recette qui a fait le tour de la blogosphère : le cake au citron de Pierre Hermé . Même notre Mercotte nationale avait posté la recette il y a quelques années !
Son succès est mérité car il est terriblement moelleux et parfumé. J’ai juste remplacé le rhum par du Limoncello, cette liqueur Italienne au citron mais vous pouvez rester sur la version originale bien sûr …

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Cake au citron et au Limoncello

190 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
Le zeste de 2 citrons bios finement râpés
150 g de sucre
3 œufs moyens à température ambiante,
95 g de crème fleurette ( crème entière )
1 bouchon de Limoncello ou de rhum
1 petite pincée de sel
65 g de beurre mou

Sirop d’imbibage :

75 g d’eau
30 g de sucre
2 cuillères à café de jus de citron

Frottez entre vos doigts les zestes et le sucre et laissez reposer 10min pour que le sucre se parfume. Préchauffer le four à 160°.
Beurrer et fariner un moule à cake .
Tamiser la levure et la farine.  Ajouter les œufs et fouetter l’ensemble pendant quelques minutes au batteur pour que l’appareil soit mousseux et pâle. Ajouter la crème fraîche, le Limoncello ou le rhum puis le sel. Fouettez pour bien  mélanger tous les éléments. Ajouter le beurre ramolli, le sucre au citron et mélanger.
Remplir le moule et enfourner pendant 50 mn ou 1 heure en vérifiant le bon degré de cuisson à l’aide d’un couteau ou d’un pic à brochette .
Pendant la cuisson du cake, préparer le sirop d’imbibage : porter à ébullition le sucre et l’eau juste pour faire fondre le sucre. Laisser tiédir  et ajouter le jus de citron. Mélanger.
Piquez  le cake avec un pic en bois un peu partout. Versez le sirop sur le cake, laisser refroidir puis démoulez.

Pains à burger

Alors que je poste cet article de chez ma gentille voisine ( vive le wifi ) , je suis toujours coupée d’internet à la maison depuis 13 jours . Comme toute geek accroc à son blog je compte les jours en barrant sur un calendrier (si quelqu’un veut bien m’apporter des oranges, je veux bien… ).
Après presque 2 semaines d’attente à ce que mon opérateur bouge ses fesses pour m’envoyer un technicien et qu’il constate que mon installation marche bien ( je leur ai dit cent fois au téléphone sans m’énerver ) , voilà maintenant que je poireaute pour qu’un employé de France Télécom veuille bien venir voir quels fils ont été coupés lors de travaux autour de chez moi . Moi je veux bien mettre ma salopette des grands travaux et aller mettre ma tête dans les tranchées mais je ne sais pas pourquoi, ils sont moyennement chauds.
Merci pour vos petits mots et mails pour celles qui se sont inquiétées et désolée du coup pour mon silence sur vos blogs . J’irai voir vos belles recettes dès que cette histoire sera finie.
En même temps je suis pas mal occupée car j’ai quitté mon poste de vendeuse d’accessoires pour motos et motards ( vroum vroum ) et je vais essayer si tout va bien de rouler vers de nouvelles aventures… mais je vous en parlerai plus tard ( suspense insoutenable… ) .
Pendant ces deux semaines j’ai un peu cuisiné quand même , et j’ai quelques recettes à vous proposer . Pour commencer, des petits pains à burger parce qu’on ne s’en lasse jamais et que ces sandwichs qui ont le vent en poupe laisse à votre imagination de grandes possibilités !

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Source : C’est ma fournée

Pains à burger

Pour 9 grands pains à burger :

600 g de farine
180 g de lait
130 g d’eau
25 g de levure fraîche de boulangerie
25 g de sucre en poudre
10 g de sel
30 g de beurre
1 oeuf
Quelques graines de sésame blanches ou dorées

Mélanger l’eau et le lait et faire tiédir ( pas chaud ). Ajouter la levure et mélanger . Mettre tous tous les ingrédients dans un robot avec le crochet, pétrir 10 minutes, placer la pâte dans un saladier et laisser monter 2 heures avec un torchon dans une pièce chauffée . Elle doit tripler de volume.
Sinon dans la machine à pain programme  » pain blanc  » mettre tous les ingrédients des pains en mettant la levure loin du sel ( ils ne doivent pas être en contact avant le pétrissage ).
Enclencher la machine à pain et l’arrêter juste avant le programme cuisson ( normalement 1 heure avant la fin ). Donc il y a deux heures et demi de pétrissage et de temps de levée en tout pour la machine à pain .
Fariner un plan de travail et poser la pâte dessus.
Couper le pâton en 9 morceaux de 118 g environ et former des boules sans trop retravailler la pâte . Les aplatir en peu ( là j’ai fais trop rond et du coup ils sont difficiles à manger… il a fallu les couper en deux ). Laisser monter à nouveau 45 mn avec un torchon dessus dans une pièce chauffée .
Dorer au jaune d’oeuf mélangé à un peu d’eau . Saupoudrer de graines de sésame .
Préchauffer le four à 180° avec en bas une léche-frite.
Poser les boules de pâte sur une plaque avec du papier sulfurisé .
Enfourner les pains et verser 2 verres d’eau dans la lèche frite ( pour la croûte dorée ).
Cuire environ 20  mn. Eteindre le four et laisser les pains refroidir à l’intérieur.

Gâteau Basque à la crème pâtissière et confiture de griotte

Quelquefois j’ai la surprise de voir arriver au magasin où je bosse ( enfin bossait mais ça une autre histoire ) un gentil client avec une petite pâtisserie pour mon goûter . Oui enfin un client avec qui j’ai sympathisé et qui sait que je suis gourmande , je n’ai pas non plus écrit sur mon front  » Ayez pitié de moi , si vous pouviez m’amener une petite douceur pour mon quatre heures… »
Ce jour là, ce fut un gâteau Basque tellement délicieux ( moi qui n’aime pas normalement la version du commerce à la crème pâtissière ) que j’ai eu envie d’en refaire . Je vous avais déjà posté une recette avec de la confiture de cerises noires mais vous pouvez oublier . Mes bidouillages de l’époque relègue cette ancienne version aux oubliettes tellement celle-ci est meilleure. Mais c’est normal c’est la recette de notre grand pâtissier national , Philippe Conticini. J’ai juste opéré quelques modifications , notamment dans la dose de sucre que j’ai diminué .
Je dois même vous avouer que je préfère cette version sans la confiture de cerises noires dessus . Normalement d’ailleurs la confiture se met sur la crème pâtissière avant la couche de pâte et la cuisson ( oui une version crème pâtissière et confiture ) mais mon côté rebelle a fait que je l’ai mise après.
A vous de voir comment vous préférez …

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Gâteau Basque à la crème pâtissière et confiture de griottes

Pâte :

140 g de beurre mou
110 g de sucre
1 oeuf entier + 1 jaune
15 g de rhum brun
250 g de farine
1 jaune d’oeuf + un peu de lait pour la dorure

Crème pâtissière:

130 g de sucre
4 jaunes d’oeufs
25 g de farine
300 g de lait,
2 gousses de vanille,
2 cuil. à s. de rhum
130 g de poudre d’amande

Confiture de cerises :

100 g de cerises ( ici griottes en bocal ) grossièrement concassées
50 ml d’eau
1 pincée de cannelle
4 cuillères à soupe bombées de confiture de cerises
Zeste d’1 orange ( ici un peu de parfum naturel d’orange )
Jus d’1 citron
2 cuillères à soupe de sucre spécial confiture
20 ml de vin rouge

Préparer la pâte :
Fouetter le beurre mou et le sucre dans un saladier de manière à obtenir une texture crémeuse. Ajouter, l’oeuf, le jaune, le rhum et mélanger. Verser la farine en 2 fois et bien mélanger .
Déposer la pâte sur le plan de travail fariné, former une belle boule, envelopper dans du film étirable puis réserver au frigo pendant 1 heure minimum.

Préparer la crème pâtissière:
Dans une casserole, faire chauffer le lait avec les gousses de vanille grattées. Pendant ce temps, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre afin de les faire blanchir. Ajouter la farine et mélanger. Hors du feu verser le lait vanillé tout doucement en fouettant vivement. Verser à nouveau dans la casserole et porter à ébullition doucement sans cesser de remuer avec un fouet ou une spatule. Lorsque la crème épaissit, arrêter le feu et continuer  à fouetter toujours pour éviter d’attacher au fond de la casserole. Une fois la crème bien épaissie, incorporer la poudre d’amande. Verser dans un saladier, couvrir et réserver .

Préparer la confiture de griottes:
Mettre les cerises avec l’eau, la pincée de cannelle, la confiture de cerises, le zeste d’ orange et jus de citron dans une casserole.Porter à ébullition, ajouter le sucre et remuer jusqu’à ce que la confiture épaississe. Verser dans un récipient .

Etaler la moitié de la pâte à gâteau entre 2 feuilles de film plastique ( très important pour déplacer la pâte dans le moule ) et sur une épaisseur de 4 mm environ.
Foncer un moule à manqué beurré avec la pâte en appuyant bien l’abaisse contre le fond et les parois. Garnir de crème à gâteau basque aux 2/3 de la hauteur puis étaler dessus la confiture de cerises ( ou comme moi garder la confiture de cerises pour la présentation )
Etaler la 2ème abaisse de pâte comme précédemment. Recouvrir et souder les bords en les pinçant. Si vous mettez comme moi du papier sulfurisé dans votre moule au lieu de le beurrer , vous pourrez sortir votre gâteau du moule une fois fini , le mettre sur votre plan de travail et le remodeler pour bien souder les bords. Le remettre dans le moule. Dorer au jaune d’oeuf mélangé à du lait au pinceau.Faire des croisillons avec un couteau ( ici avec une roulette à raviolis ) et cuire environ 30 minutes au four à 180 °.
Laisser refroidir et déguster le lendemain avec la confiture de griottes .

Pâte à tartiner au chocolat noir et au pralin noisettes

En 2014 c’est promis j’arrête le Nutella . Parce qu’en plus d’être meilleure pour la santé, cette version est divinement bonne et m’a rendu accroc au même titre que mes spéculoos avec mon café du midi .Le goût du pralin qui prédomine est juste terrible . Une tartinade à se relever la nuit !
Et puis la vidéo de la célèbre pâte à tartiner dont le pot a séjourné dans une voiture en plein soleil et qui se transforme pour la moitié en huile , a fini de me convaincre d’adopter le fait maison.
Par contre lorsqu’on  veut tester la célèbre pâte à tartiner aux chocolat et aux noisettes de Christophe Michalak mais que l’on n’aime pas le chocolat au lait ( et bien non … je ne jure que par le noir , désolée ), on fait comment ma petit dame ?
Et bien on met du chocolat noir et on revisite un peu la recette … mais  légèrement , c’est Michalak quand même !
Cette recette n’est pas la plus rapide de la blogosphère ( il existe des versions beaucoup plus rapides avec du beurre ou du lait concentré ) mais perso c’est celle que je garde car pour moi la meilleure .
Il faut par contre avoir un bon robot avec une lame solide ( je l’ai fait avec le thermomix hérité de ma môman ) pour réussir les différents mixages .
A vous de tester !

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Pâte à tartiner au chocolat noir et au pralin

Pour 1 gros pot

135 g de noisettes de qualité
60 de sucre semoule
50 de sucre glace
100 g de chocolat noir
6 cuillères à soupe de crème fraîche ( ou de crème de soja )
10 g de lait en poudre
1 petite cuillère à café d’huile de noisette ou une autre huile neutre

Mettre les noisettes sur une plaque et enfourner pour 20 minutes. C’est l’étape de la torréfaction .
Laisser refroidir et froisser les noisettes sous les doigts pour retirer la peau ( enfin le maximum, il va en rester un peu …)
Faire un caramel à sec dans une petite casserole à fond épais : mettre le sucre sans eau et laisser fondre en remuant de temps en temps )
Déposer le caramel sur une feuille de papier sulfurisé en une fine couche .
Laisser refroidir complètement puis le casser en morceaux .
Mixer 60 g de noisettes avec les morceaux de caramel . On obtient alors un pralin.
Retirer le pralin du robot et réserver.
Mixer le sucre glace avec le reste des noisettes. Réserver .
Faire fondre la chocolat noir avec 3 cuillères de crème fraîche pendant 2 à 3 minutes au micro-ondes ( surveiller au bout de 2 minutes et ajouter du temps si nécessaire ) . Mélanger et ajouter le restant de la crème fraîche et l’huile .
Mettre le chocolat dans le mixeur avec le reste des ingrédients et le sel.
Mixer jusqu’à obtenir une pâte homogène ( pour moi environ 1 minute en tout par petites pulsées car le robot chauffe vite ).
Verser dans un bocal hermétique et garder au frais . Au moment de s’en servir, réchauffer au micro-ondes pendant 30 secondes pour avoir la consistance idéale .

Moelleux aux pommes

Selon le vieux proverbe, Noël au balcon , Pâques aux tisons … La douceur est revenue sur Bordeaux mais c’est un peu normal, on s’est réveillé ce matin sous des trombes d’eau . J’espère que vous n’avez pas trop été touchés par les tempêtes de ces derniers jours et je pense particulièrement à nos amis Bretons, qui pour certains, ont été privés d’électricité .
On reste dans la pomme aujourd’hui avec ce moelleux qui à chaque fois a beaucoup de succès quand je l’apporte chez des invités. C’est bien simple on me demande à chaque fois la recette !
Et pourtant comme gâteau, il n’y a pas plus facile . Le  succès de ce dessert , c’est qu’il est très moelleux ( comme le titre l’indique, hihi ) grâce à la grosse quantité de pommes qu’il contient ( par rapport à la pâte, vous verrez en le faisant ) . Si on double les doses pour en avoir un plus gros, cela donnera même un sorte de gâteau avec la consistance d’un flan à l’intérieur. Mais dans ces cas là il faudra poursuivre la cuisson pendant 1 heure et le laisser refroidir dans le four éteint pour qu’il finisse de cuire.

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Moelleux aux pommes

Pour  5 personnes

2 oeufs
100 g de sucre
100 g de farine
100 g de beurre
1 cuillère à café de levure chimique
1 bouchon de rhum
3 pommes
Sucre glace pour la décoration

Battre dans un saladier au fouet électrique les oeufs et le sucre jusqu’à obtenir une mousse blanchâtre ( ça doit tripler de volume ). Cette étape est très importante , ne la zappez pas car la texture et le moelleux du gâteau dépendra de cette opération également.
Ajouter la farine, le beurre, la levure et le rhum.
Mélanger. Eplucher et couper les pommes en petits dés. Ajouter à la pâte et bien mélanger. Toutes les pommes doivent être bien incorporées.
Beurrer un moule à manqué, le remplir de la pâte et enfourner pour 35 à 40 mn thermostat 6 ou 180 °.
Une fois refroidi, le démouler et saupoudrer de sucre glace.
Déguster tiède ou froid .

Moelleux pistache et coeur de calisson

Voici mon petit craquage de la semaine. Pas très light je l’admet mais de toutes façons vu qu’on se pèle les miches (oui de pain , vous pensiez à quoi ? ) , on va vite brûler les calories en faisant notre jogging matinal ( enfin vous car moi personnellement je ne cours pas, je marche vite … et le premier qui dit comme les vieux je l’étrangle ).
Il faisait quand même -8 degrés ce matin dans ma pampa, ça réveille bien , c’est l’avantage …
Bon ok , là derrière il y a une petite voix qui dit :  » Môman elle ne fait pas de sport !  » mais vous ne pouvez pas l’entendre .
Amateurs de pistache et de pâte d’amande ( pourquoi je lève la main moi ??? ) vous allez kiffer cette recette !

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Moelleux pistache et coeur de calisson

Pour 4 moelleux

50 g de pistaches sans la peau (je me répète vous pouvez utiliser les pistaches salées et enlever un peu la peau et donc le sel avec vos doigts, on ne sent pas la différence )
1 cuillère de pâte de pistache
3 cuillères à soupe de crème fleurette
35 g de beurre doux ramolli
1 oeuf
40 g de sucre
3 calissons

Préchauffer le four à 180°.
Mixer les pistaches avec le sucre . ajouter l’oeuf , le beurre ramolli , la pâte de pistache et la crème fleurette . Mélanger ou comme moi mixer le tout . Racler le fond du mixer pour que tout le mélange soit mixé .
Beurrer 4 moules à muffins gros format , verser la pâte aux 3/4.
Couper les calissons aux 3/4 . Enfoncer les 3 premiers calissons ainsi découpés dans la pâte dans chacun des moules et les 3 petits morceaux qui restent dans le dernier moule . Enfin vous faites comme vous voulez mais 1 calisson par moelleux c’est trop, donc il faut répartir les 3 calissons dans 4 moules …
Enfourner pour 16 minutes.
Déguster froid .

Tarte amandine aux poires et au chocolat

Il faut se rendre à l’évidence /L’ange qui sur moi c’est penché /Bientôt va s’en aller /S’en aller
Il m’accorde une dernière danse /Sur ma bouche, un dernier baiser
Avant de me souffler /Me souffler
Le temps est à l’orage /Aux autres, le ciel bleu /Aux autres, le beau mirage /Temps plus vieux
Bientôt, de nos nuages descendus /Nous rirons de nos rêves déçus /Quand il n’y en aura plus /Peine perdue
Bientôt la chute du piédestal /L’égo nous sera bien égal
Bientôt l’humilité /L’humilité
Le temps est à l’orage /Aux autres, le ciel bleu
À d’autres, le beau mirage /Temps plus vieux
Comme ces rides dans le miroir /Nous serons plus beaux dans le noir
Libres, nous pourrons l’être /Sans paraître
Comme elle est courte, la vie devant /Nous l’aimerons, si seulement
Nous avions su avant /Oui, avant
Que le temps soit à l’orage /Aux autres, le ciel bleu
Aux autres, le grand voyage /Temps plus vieux
Il faut se rendre à l’évidence /Mon cœur, ce bel aventurier
Bientôt va me lâcher /Me lâcher
Qu’il m’accorde une dernière chance /Sur ta bouche, un dernier baiser
Avant de s’essouffler
S’il pouvait me laisser /Souffler sur les nuages
Que je voie le ciel bleu /Et briller le beau mirage
Encore un peu
Le temps de plier bagage
Adieu, mon ange, adieu /Nous sommes là de passage
Temps plus vieux… ( ZAZIE )

Sinon ( non la quarantaine ne me travaille pas) une recette de tarte vraiment délicieuse , juste sucrée comme il faut , avec une crème d’amandes légèrement parfumée au rhum, des poires fondantes et des pépites au chocolat , qui se sont un carapatées sous la crème d’ailleurs… Elle était parfaite et  nous a bien réconfortée en cet après-midi glacial !

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Tarte amandine aux poires et chocolat

1 pâte brisée ou sablée
6 petites poires bien mûres
100 g de sucre
100 g de beurre ramolli
2 oeufs
100 g de pépites de chocolat noir
100 g de poudre d’amandes
1 cuillère à soupe de rhum

Etaler la pâte dans un moule .

Préchauffer le four à 180 °
A l’aide d’un fouet électrique battre le beurre avec le sucre ( attention ça éclabousse donc prévoir un récipient profond ) . Ajouter les oeufs , battre à nouveau puis ajouter la poudre d’amande et le rhum et battre encore un peu .
Ca doit prendre la consistance d’une crème c’est pourquoi il est essentiel de battre le tout avec un fouet électrique ou dans son robot.
AJouter les pépites de chocolat et mélanger à la cuillère .
Etaler la crème uniformemént sur le fond de tarte .
Eplucher les poires , les couper en 2 et ôter les pépins et le trognon.
Découper des fines lamelles et les disposer sur le dessus de la crème.
Enfourner pour 35 minutes .
Une fois refroidie, la mettre un peu au frigo, elle est meilleure bien froide.

Far aux pruneaux et lait ribot

Je reste dans les classiques cette semaine avec un bon far Breton aux pruneaux bien moelleux et au lait ribot . Bon pour le lait fermenté , c’est un essai personnel car il m’en restait un peu dans le frigo et j’ai voulu tester en le mélangeant avec le lait  . Essai réussi sinon je ne vous posterai pas la recette rassurez-vous .
Que de souvenirs encore avec ce gâteau rustique si simple à faire. Comme le clafoutis il est encore meilleur le lendemain , avec une nuit au frigo .
Des petits desserts tout simples et délicieux comme ça, je ne sais pas vous mais moi j’en redemande …

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Far aux pruneaux et lait ribot

Pour un grand far Breton ( moule rectangulaire à gratin d’environ 25 cm de long )

125 g de farine tamisée
100 g de sucre
4 oeufs
300 ml de lait ribot ( en grandes surfaces au rayon laitages )
450 ml de lait ( entier si possible )
300 g de pruneaux moelleux ( gros format sans les noyaux )
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Quelques noix de beurre

Préchauffer le four à 180°
Dans un grand saladier , mettre la farine et le sel. Mélanger . Faire un puit et ajouter les oeufs . Battre au fouet électrique et ajouter peu à peu le lait puis le lait ribot . Ajouter les sucres puis bien mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène .
En dernier ajouter les pruneaux et mélanger à la spatule à la main .
Beurrer un plat à gratin . Verser la pâte et recouvrir de copeaux de beurre .
Enfourner pour 45 à 50 minutes environ . Au bout de 10 minutes, je mélange de dessus du far ( le beurre fondu ) avec ma spatule pour répartir le beurre . Le dessus va dorer et les bords vont prendre une couleur sombre .