One pot pasta aux cèpes et lardons

La phrase que j’entend le plus à la maison, c’est évidemment  » Maman queskon mange ? Comme j’ai trois enfants et un chéri, je l’entend au minimum 16 fois par jour ( oui 2 fois par personne, midi et soir … pas compliqué ), surtout en ce moment où je n’ai pas le répit de la cantine.
Après avoir répondu inlassablement  » de l’arigardéousse à la compote de pommes  », ce qui signifie en Patois … pas grand chose en réalité mais on fait diversion comme on peut, je me mets aux fourneaux.
J’avais acheté il y a quelques temps un petit bocal de cèpes séchés et je ne savais pas quoi en faire. Mais pour ceux qui me suivent vous savez que je viens de lire deux livres sur les One pot pasta et j’ai vu qu’une des recettes utilisait des cèpes séchés.
Mais que c’est génial ! ( les cèpes séchés, pas les one pot pasta / quoique… ). Les cèpes, je dois vous avouer que je ne suis pas une grande fan. A part les petits bien fermes qui ne lâchent pas une tonne d’eau et qui ne sont pas caoutchouteux après cuisson ( mais ceux là tu ne les trouve JAMAIS dans les bois, les promeneurs qui se lèvent à l’aube – avant 11 heures, quoi – les ont déjà raflés ), je n’aime pas. Ici pas de soucis et pas de perte, ça parfume du tonnerre !  Cela marche sûrement aussi dans les risottos d’ailleurs …
Et pour répondre à ma copine de Cuisimiam , non les one pot pasta ne font pas de la bouillie de pâtes. Enfin pas ici. Il faut avoir la bonne recette ma poupoule ( oui on aime bien se donner des petits surnoms elle et moi ).
Comme sur la version des carbonara, j’ai bidouillé à ma sauce et je n’ai eu que des compliments de mes 4 ventres ambulants ( 5 avec le chat ) . Hé, hé, elle est pas belle la vie ?

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One pot pasta aux cèpes et lardons

Pour 5 personnes

500 grammes de pâtes sèches ( ici des mini conchiglie rigate )
2 gousses d’ail hachées
10 à 20 grammes de cèpes séchés
250 grammes de champignons de paris émincés
200 grammes de lardons allumettes fumés
2 échalotes hachées finement ( ou 1 gros oignon )
30 centilitres de crème liquide épaisse légère
Parmesan râpé ( ici environ 5 / 6 cuillères à soupe ) + un peu pour servir
Sel, poivre du moulin
Vin blanc ( 4 / 5 cuillères à soupe )
Eau ( une certaine quantité )
1 cuillère à café de gros sel
Persil frais ( facultatif )

Dans une grande cocotte anti-adhésive, mettre à rissoler les échalotes avec les lardons, les champignons de Paris et l’ail. Quand les champignons ont bien réduits ( ils doivent rester un peu fermes ), ajouter le vin blanc. Remuer.
Verser les pâtes, les cèpes séchés, la crème et verser de l’eau à hauteur des pâtes.
Saler ( très peu ), poivrer et verser le Parmesan. Bien mélanger et faire cuire une quinzaine de minutes ( ça peut être un peu plus long car les pâtes ont moins de liquide pour cuire ) en remuant régulièrement et en ajoutant un petit peu d’eau si besoin. On peut couvrir pour que les pâtes cuisent plus vite. Goûter pour surveiller la cuisson et servir bien chaud . Parsemer de persil et de Parmesan.

Escargots de lasagnes aux artichauts et parmesan

Quoi des escargots ??? Mais nooon, pas les petites bébêtes baveuses ( oh my god je n’en mange pas ) mais des lasagnes roulées aux artichauts avec une béchamel pleine de fromage . Je ne vous cache pas que le montage est un peu plus long que les lasagnes classiques ( au fond pas tant que ça ) mais c’est joli visuellement et surtout ça change de ce qu’on présente habituellement  .
Cela faisait un petit moment que je voulais tester cette recette que j’avais repéré dans le  livre  » Mon cours de cuisine , 500 recettes pas à pas  » de chez Marabout ( le genre de livre qui fait 3, 4 kilos donc tu évites de le prendre avec toi dans les transports en communs… ). Du coup lorsque j’ai reçu un colis de mon partenaire «  Prince de Bretagne  » contenant de beaux artichauts Cardinal, je n’ai pas hésité une seconde. Je remercie  d’ailleurs à Pierre de m’avoir sollicitée pour cette belle opération  » Cuisinons les légumes  » .
J’avais déjà testé l’association pâtes – artichauts ( un classique en Italie ) mais là j’ai vraiment adoré avec la béchamel au parmesan . Comme pour les endives  » Prince de Bretagne  » dont j’avais pu apprécier la fraîcheur avec une salade croquante au comté , j’ai pu constater que cette variété d’artichauts violets ( le dernier né de la gamme   ) est d’une grande qualité . J’ai utilisé ici les coeurs mais en les cuisinant  j’ai pu aussi goûter les feuilles ( crues tellement j’aime ce légume ) et le goût est vraiment très doux et puissant à la fois  . On ne peut rêver mieux pour un artichaut !
Pour une version rapide vous pourrez faire un montage en étage comme les lasagnes traditionnelles mais quoiqu’il en soit, vous ne serez pas déçus c’est sûr …

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Escargots de lasagnes aux artichauts et parmesan

Pour 4/5 personnes

12 feuilles de lasagnes sèches ou fraîches
4 artichauts «  Prince de Bretagne  »
1 cuillère à soupe de persil hâché
2 gousses d’ail
100 ml de vin blanc sec
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre

Pour la béchamel :

600 ml de lait
50 g de beurre
50 g de farine
Sel, poivre
Une pincée de noix de muscade râpée
100 g de Parmigiano Reggiano ( parmesan ) râpé
50 de gruyère
30 g de beurre

Tourner les artichauts ( ici l’explication de ma copine Cathy  ) pour récupérer les coeurs des artichauts . Mettre à cuire 5 minutes à l’auto-cuiseur ( ils doivent rester fermes ). Les couper en morceaux et les faire revenir avec l’huile dans une poêle en ajoutant les gousses d’ail hachées , le vin blanc, du sel et du poivre .
Laisser cuire quelques minutes le temps que le vin s’évapore .
Faire précuire les feuilles de lasagnes quelques minutes dans de l’eau bouillante juste pour qu’elles ramollissent et les égoutter en les espaçant sur un chiffon propre. Si vous utilisez des feuilles fraîches il ne faudra pas de précuisson.
Préparer la béchamel : faire fondre le beurre dans une casserole sur feu doux . Une fois fondu, ajouter d’un seul coup la farine et mélanger avec une spatule en bois jusqu’à ce que le mélange mousse et soit homogène. Ajouter le lait, du sel, du poivre et une pincée de muscade . Laisser épaissir sur feu doux . Eteindre le feu et ajouter le parmesan râpé . Mélanger.
Egoutter les feuilles à lasagnes et en déposer 3 sur du film alimentaire en les chevauchant sur une bande de 2 à 3 cm . Cela doit former un grand rectangle .
Déposer une bonne couche de béchamel et des lamelles d’artichauts.
Rouler les feuilles de lasagnes afin de former un long boudin et les enrouler dans le film alimentaire.
Former 3 boudins de la même manière mais prévoir de garder un peu de béchamel pour le fond du plat. Mettre les boudins au frigo pendant 2 heures minimum.
Mettre le reste de béchamel au fond d’un plat à gratin. Sortir les boudins du frigo et couper des tronçons de la même largeur .
Les déposer à plat sur la béchamel.
Saupoudrer d’emmenthal râpé et de copeaux de beurre  et enfourner pour faire gratiner .

Canistrellis à l’huile de noisette et au citron

Je cherchais depuis longtemps une recette de canistrellis et du coup j’en ai testé une petite flopée. Dont une à base de beurre … que les Corses me jettent des pierres j’ai honte .
Les canistrellis, cette spécialité de petits gâteaux que l’on trouve partout sur l’île  ne se font pas au beurre mais bien  à l’huile et je ne le savais pas. On fait de ces erreurs parfois !
Quand on était en vacances là-bas on avait l’habitude d’aller en acheter dans une petite boulangerie – pâtisserie et il y en avait à tous les parfums, avec des écorces d’orange , de citron, de graines d’anis , etc… et ils étaient  divins. Moelleux et parfumés ( ceux des grandes surfaces sont plutôt secs ), j’en gardais un souvenir impérissable…
Après plusieurs essais complètement ratés, j’ai enfin trouvé LA  recette de canistrellis . Elle est tirée du livre  » Saveurs de Corse, 80 recettes d’aujourd’hui  » de Vincent Tarabani ( et oui il a révélé les secrets de ces biscuits… )
J’ai juste mis de l’huile de noisette à la place de l’huile d’olive ou de tournesol utilisée habituellement.
Fermez les yeux, ils ne manque plus que les chants et l’odeur du maquis …

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Canistrellis à l’huile de noisette et au citron

Pour une quarantaine de canistrellis

300 g de farine
150 g de sucre
1 sachet de levure chimique
125 ml d’huile de noisette
75ml de vin blanc sec
1 cuillère à soupe d’eau-de-vie
Le zeste râpé finement d’un citron bio
1 pincée de sel fin

Dans un saladier, mélanger la farine et la levure chimique, ajouter 100g de sucre et une pincée de sel.
Ajouter l’huile de noisette, le vin blanc, l’eau de vie et le zeste de citron. Mélangez le tout en incorporant progressivement la farine. Pétrir la pâte, en faire une boule et la laisser reposer pendant 15 minutes au frais.
Étaler à l’aide d’un rouleau à pâtisserie la pâte en un rectangle épais de 1 cm. Saupoudrez la pâte de 50 g de sucre restant, puis passez le rouleau à pâtisserie dessus afin qu’il s’incruste bien dedans. Découper la pâte en rectangles ou losanges de 5 x 3 cm ( ou de la forme que vous voulez) et rangez ces canistrellis sur une plaque de cuisson. Glissez au four et faites cuire pendant 18 minutes à 180°C.
Ils se conservent dans une boîte fermant hermétiquement mais vu à la vitesse vous n’en aurez pas besoin …

Mousse de foie de volaille au Porto

Quand j’ai vu ces foies de volaille en faisant mes courses, je savais ce que j’allais en faire car cette recette me tentait depuis longtemps. Je ne suis pas fan des pâtés du commerce, on ne sait pas trop ce qu’ils contiennent … Non je ne suis pas méfiante mais après le scandale des lasagnes au boeuf à crinière, je suis encore plus pour une alimentation controlée, donc maison. Cette terrine de mousse de foie de volaille au porto est très parfumée et ultra rapide puisque qu’elle est prète en 15 mn chrono … Il faut juste attendre ensuite qu’elle refroidisse au frigo, c’est tout. J’ai déniché cette recette sur Marmiton … 

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Mousse de foie de volaille au porto

300 g de foie de volaille
120 g de beurre
25 cl de vin blanc sec
3 cuillères à soupe de porto blanc ( ou à défaut du rouge )
Quelques pistaches pour décorer
Sel, poivre

Porter à ébullition le vin blanc dans une casserole et déposer les foies de volaille. Ils doivent être recouvert de vin.
Cuire 10 mn à feu doux
Egoutter puis mixer les foies avec le porto, beurre, du sel et du poivre.
Tasser dans une terrine et mettre au frais pour quelques heures ( la veille si possible ) couvert avec du film alimentaire.
Au moment de servir, concasser quelques pistaches et saupoudrer dessus.

 

Risotto à la Milanaise

Le risotto n’est pas compliqué à faire, il faut juste beaucoup d’attention et rester près de la cocotte pour remuer le riz constamment à feu doux . Pour ceux qui n’ont jamais cuisiné de risotto, celui là est vraiment facile et accompagnera très bien une viande ou un poisson.  Pour la variété de riz il faut prendre un riz rond spécial  risotto, comme l’arborio qu’on trouve facilement dans le commerce.

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Risotto à la Milanaise

Pour 4 personnes

1 gros oignon
375 g de riz rond type arborio
125 ml de vin blanc sec
750 ml de bouillon de poule très chaud
1/4 de cuillère à café de safran
4 cuillères à soupe de parmesan râpée
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre

Dans une cocotte anti – adhésive, faire revenir l’oignon avec l’huile d’olive à feu doux. Il faut qu’il devienne transparent . Ajouter un peu de bouillon si ça accroche.
Ajouter le riz et remuer bien avec une cuillère en bois pour enrober les grains avec l’huile. Verser le vin et apporter à ébullition.
Quand le vin est évaporé presque complètement ajouter 250 ml de bouillon de poule . Remuer et ensuite quand le riz a absorbé le liquide, ajouter le bouillon louche par louche sans cesser de remuer .
La cuisson dure environ une trentaine de minutes.
A la fin ,ajouter le parmesan, du sel et du poivre. Remuer, goûter pour voir si le riz est bien cuit ( c’est le plus difficile ), sinon rajouter un peu de bouillon et poursuivre la cuisson.
Quand le riz est cuit, fermer la cocotte et attendre une quizaine de minutes, le riz va continuer à gonfler et va devenir  » crémeux « .
Le risotto est encore meilleur le lendemain.

 

Osso buquoi ? Osso buco !

On reste en Italie avec cette recette Milanaise d’osso buco ( et oui ça s’écrit buco et non bucco ), ce plat mijoté dans du vin blanc avec du veau et des carottes . Pour la petite histoire, c’est le jarret de veau qui a donné son nom au plat , car osso signifie os et buco , trou.
Comme tous les plats cuits en cocotte minute c’est très vite préparé mais la qualité de la viande est très importante et contribue essentiellement à sa réussite.

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Osso buco

Pour 5 personnes

800 g de veau ( traditionnellement du jarret )
1 cuillère à soupe de farine
3 gousses d’ail
1 boîte de 400 g de tomates concassées au naturel
2 oignons moyens
450 g de carottes ( pas de surgelées )
1/2 bouteille de bon vin blanc sec ( j’ai utilisé du Muscadet )
1 bouquet garni
Persil, sel , poivre
Huile d’olive

Passer les tranches de jarret dans la farine ( ou couper le veau en cubes ). Les faire colorer dans de l’huile d’olive à la cocotte.
Ajouter les carottes pelées et coupées en fines lamelles, les oignons emincés, l’ail pilé, les tomates et le vin blanc.
Saler et poivrer. Placer le bouquet garni.
Fermer la cocotte minute et cuire 45 mn à partir du premier sifflement.
On sert ce plat traditionnellement avec des pâtes ou du riz.

 

Tapas de moules au chorizo

Le mot viendrait de  tapa  » couvercle « , allusion à la petite assiette dont on couvrait le verre de vin ( souvent de Jerez ) pour le protéger des insectes. Sur l’assiette on disposait une rondelle de chorizo, quelques olives pour grignoter et le tour était joué.
J’ai des souvenirs de vacances en Andalousie ou ses villes colorées se mettent à vivre et a respirer  à la nuit tombée, où les anciens sortent les tables et partagent leurs repas entre voisins dans la rue devant leurs portes. Où les odeurs de cuisine et de friture se mélangent et fusionnent pour le plaisir des passants…

 

tapas de moules au chorizo

Tapas de moules au chorizo

Pour 3 personnes

1 litre de moules
1 verre de vin blanc sec
1 oignon
1 gousse d’ail
1/2 cuillère à café de curcuma
1 cuillère à café de concentré de tomates
1 dizaine de tranches de chiffonnade de chorizo
Quelques brins de persil
Huile d’olive
Sel, poivre du moulin 5 baies

Peler l’oignon, l’émincer. Retirer la peau de la gousse d’ail et la hâcher finement.
Faire revenir l’oignon , la gousse d’ail et le chorizo dans une cocotte avec l’huile d’olive.
Gratter les moules, les rincer sous l’eau. Les mettre dans la cocotte avec le vin blanc, le curcuma, le concentré de tomates, le sel, le poivre et le persil.
Baisser le feu, fermer le couvercle et laisser les moules s’ouvrir. Remuer régulièrement.