Cake au chocolat doux

Je profite de mes derniers jours de temps libre  avant ma formation pour continuer de tester les délices du livre de Philippe Contincini  » La pâtisserie des rêves  » . Aujourd’hui je vous présente un cake au chocolat noir,  le meilleur que j’ai mangé jusqu’à présent . Moelleux , léger et pourtant bien chocolaté , on sent également plusieurs textures car une partie du chocolat est concassé et il y a un ajout de grains de sucre dans la pâte qui est très agréable . Normalement Monsieur Conticini met ses grains de sucre au fond du gâteau mais je préfère le mettre dessus ou à l’intérieur, que voulez-vous…
Si vous avez raté les autres recettes du grand pâtissier que j’ai testées et qui sont tout aussi délicieuses , vous pouvez retrouver ici le cake moelleux aux framboises et le biscuit noisettine et marbré chocolat .
Je suis définitivement conquise par les gâteaux de ce grand chef  pâtissier ( vous l’aurez bien compris ) car tout est bien dosé, il n’y a aucune modification à faire ( non pas que j’ai la prétention de modifier quoi ce soit mais il faut parfois réajuster le temps de cuisson ou s’adapter quand on n’a pas le matériel ou les ingrédients des pro ) et à chaque fois c’est un régal …

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Cake au chocolat doux

Pour 1 cake

110 g de chocolat
20 g de chocolat au lait
70 g de beurre
3 blancs d’oeufs
1 oeuf entier
1 jaune d’oeuf
90 g de sucre roux
90 g de poudre de noisettes
20 g de sucre glace
1 pincée de fleur de sel
40 g de farine
1/2 cuillère à café de levure chimique
20 g de sucre en grains ( sucre perlé )

Faire fondre le chocolat au lait avec 40 g de chocolat noir et le beurre en morceaux ( ici au micro-ondes pendant 1 à 2 minutes ).
Monter les blancs d’oeufs avec 15 g de sucre roux dès le départ. Ils doivent être mousseux.
Dans un saladier, mélanger la poudre de noisettes avec le reste de sucre roux , le sucre glace et le sel. Ajouter l’oeuf entier et le jaune.
Fouetter vivement pendant 30 secondes environ puis incorporer le chocolat fondu puis la farine et la levure préalablement tamisées.
Au moment d’incorporer les blancs d’oeufs en 2 fois, ajouter en même temps le reste de chocolat noir concassés en petits morceaux et le sucre en grain. Mélanger à l’aide d’une spatule souple .
La pâte doit être souple et aérienne.
Remplir un moule à cake beurré et fariné et enfourner à 180° pour 25 à 30 minutes selon les fours.
Enfoncer la lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche .
Laisser encore 5 minutes dans le four éteint puis laisser refroidir avant de démouler .

Gâteau au yaourt et fruits au sirop

Il fallait que je vous poste cette recette de gâteau au yaourt et aux fruits au sirop car à chaque fois que j’en fais, mes enfants le dévorent et mes invités me font des éloges. Du coup j’ai presque honte de dire que c’est un simple gâteau au yaourt ( et oui  une blogueuse culinaire ne fait pas que des St Honoré à la crème chiboust et meringue Italienne ou des layer cake arc-en-ciel à 12 étages… ).
Les petits plus de ce gâteau : tout d’abord un peu d’eau de vie d’abricot qui donne un bon parfum à la pâte ( ne vous inquiétez pas pour les enfants, l’alcool s’évapore à la cuisson pour ne laisser que le goût ) , un ajout de fruits aux sirop qui apportent une texture différente en bouche  et amènent un peu de fraîcheur et surtout le jus du bocal ( pas tout, hein ? ) que l’on verse sur le gâteau encore tiède et qui apporte un moelleux incomparable. Voilà, rien de bien compliqué mais ces variations  en font un gâteau au yaourt qui change de celui que l’on fait d’habitude !

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Gâteau au yaourt aux fruits au sirop

1 yaourt nature ( ici à la vanille ) – prendre le pot vide pour mesure –
1 mesure d’huile neutre ( ici de tournesol )
1 mesure + 1/2 de sucre
3 mesures de farine
3 oeufs
1 sachet de levure chimique
2 ou 3 cuillères à soupe d’eau de vie d’abricots
1 grosse boîte ou bocal de fruits au sirop ( ici une macédoine de fruits mais vous pouvez utiliser tous les fruits à votre goût, les pêches ou les cerises sont parfaites ) – garder le sirop de la boîte –
180 ml de sirop ( pas plus , pas moins )
Sucre glace

Vider le yaourt dans un saladier . Ajouter l’huile , le sucre, la farine, les oeufs, la levure, l’eau de vie et mélanger .
Egoutter les fruits au sirop et garder le jus à part .
Ajouter les fruits égouttés à la pâte et bien mélanger .
Verser dans un moule beurré et enfourner pour 40 minutes à 180°.
Quand le gâteau est cuit , le sortir du four et attendre 5 mn. Avec un pic à brochette, le percer un peu partout et verser le sirop qui va s’imbiber dans le gâteau.
Attendre le complet refroidissement avant de saupoudrer de sucre glace et de déguster .

Suisses aux pépites de chocolat

Un suisse appelé aussi joliment   » bâton de Jacob » ( dixit Wikipédia ) ou encore pain suisse est une viennoiserie  formée d’un rectangle de pâte briochée garnie d’une crème pâtissière et de pépites de chocolat que l’on trouve ( parfois ) dans les bonnes boulangeries .  Je ne connaissais que de nom mais j’avais bien sûr très envie d’y goûter car ça avait l’air assez irrésistible . Quand ma copine Sotis du très joli blog «  La gourmandise est un joli défaut  » a posté  la recette de Christophe Felder , j’ai sauté sur l’occasion car il me restait un peu de la levure fraîche au frigo.
Je n’ai pas été déçue mais la pâte est un peu difficile à manier car elle est assez molle . Il ne faut pas rajouter de farine mais ne vous inquiétez pas car elle devient plus ferme après une nuit au frigo.
C’est carrément une petite tuerie que je referai à coup sûr. Merci Gaëlle.
Petite parenthèse, j’ai trouvé des pépites au chocolat noir en vrac au rayon bio de mon Leclerc beaucoup moins chères au kilo que les sachets tout préparés . Si comme moi vous avez l’habitude de préparer vos cookies et compagnie avec , c’est bon à savoir !

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Suisses aux pépites de chocolat 

Pour une dizaine de suisses

250 g de farine
30 g de sucre
10 g de levure fraîche
3  œufs
165 g de beurre demi-sel mou
120 g de pépites de chocolat
25 cl de lait
2 jaunes d’œufs
50 g de sucre en poudre
20 g de maïzena
1 cuil à soupe rase de farine

Préparation de la brioche :

Verser dans le bol du robot la farine, le sucre et la levure. Ajouter les œufs et pétrir avec la  » feuille  » ( accessoire du robot ) à vitesse lente pendant 2-3 minutes. Ajouter le beurre mou et continuez le pétrissage pendant 5 à 10 minutes à vitesse moyenne. Vous pouvez le faire avec une machine à pain, programme  » pétrir  » . La pâte est très molle, c’est normal, ne pas rajouter de farine !
Laissez poser la pâte dans le bol recouvert d’un torchon à température ambiante pendant 1 heure.
Déposez la pâte sur un plan de travail fariné et donnez lui la forme d’une boule, l’enrouler dans du film plastique alimentaire  puis placez la au frigo pendant 2 heures ( j’ai mis toute la nuit ).

Préparer la crème pâtissière :

Mélanger les jaunes d’œufs et le sucre. Dans une casserole, faire chauffez le lait puis le verser sur le mélange œufs-sucre, ajouter la farine et la maïzena mélangez et remettez le tout sur le feu jusqu’à ce que le mélange épaississe ( dès que le fond de la casserole épaissit, couper le feu et bien mélanger ) . Laisser refroidir .
Sortir la pâte à brioche du frigo et l’étaler sur une feuille de papier sulfurisée saupoudrée avec de la farine. A l’aide d’un rouleau à pâtisserie fariné formez un grand rectangle dont l’épaisseur fasse 4 à 5 mm.
Sur une moitié de la pâte étalez la crème pâtissière et saupoudrez-la de pépites de chocolat.
Repliez l’autre moitié de pâte sur la garniture, souder les bords, lisser avec le paume de la main et découpez 10 rectangles de pâte. Laisser le tout sur la feuille de papier sulfurisé ( sans tout bouger car la pâte colle ) et recouvrir de film alimentaire et laissez pousser pendant 2h30 à température ambiante.
Badigeonner avec du jaune d’oeuf battu ou du lait à l’aide d’un pinceau et enfourner pour 15 mn à 180°.

Crostata à la ricotta et confiture de myrtille

Je ne vous présente pas Edda du très joli blog  » Un déjeuner de soleil  » qui m’inspire régulièrement . Auteure de livres de cuisine et sollicitée régulièrement pour écrire des articles dans des magazines , elle avait rédigé il y a quelques temps un petit livret de recettes Italiennes pour un numéro de Régal . J’avais déjà réalisé ses amarettis moelleux aux noisettes avec lesquels on s’étaient régalés et j’ai choisi aujourd’hui sa crostata , tarte garnie de ricotta et de confiture de griottes ( dans la version originale ) . Avec ses bandes de pâte sur le dessus , elle rappelle la célèbre Linzertorte à la confiture de framboises.
Je ne vous ai pas dit mais la confiture de fruits rouges et moi c’est une grande histoire d’amour . Aussi lorsque j’ai vu cette tarte aux  saveurs du Sud , je n’ai pu résister .
Sa pâte sablée fondante et sa petite note de  citron , sa garniture moelleuse mêlant la  douceur de la ricotta associée à  la touche acidulée de la myrtille …  Un délice …

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Crostata à la ricotta et à la confiture de myrtille

Pour 4 tartelettes ( 8 cm de diamètre environ )

Pâte sucrée

150 g de farine
60 g de beurre
60 g de sucre
1 oeuf
le zeste d’un demi-citron

Garniture

250 g de ricotta
60 g de sucre
Confiture de myrtilles ( si possible maison car moins sucrée )
1 cuillère à soupe de rhum

Préparer la pâte en mélangeant la farine avec le beurre ramolli, le sucre , l’oeuf et le zeste de citron râpé finement. Bien mélanger jusqu’à obtenir une boule homogène.
L’étaler entre 2 feuilles de film plastique transparent. Mettre au frais.
Mélanger la ricotta avec le sucre et le rhum dans un saladier.
Découper 4 fonds de tartelette et garnir les moules beurrés en mettant la pâte jusqu’aux bords.
Avec le reste de la pâte , découper des bandes ( ici avec une roulette à raviolis ).
Répartir la ricotta dans le fond des tartelettes et la confiture de myrtilles sur le dessus.
Recouvrir les tartelettes avec les bandes de pâte en formant des croisillons et en les chevauchant .
Enfourner pour 30 minutes à 180°.
Laisser refroidir et déguster froid.

Cannelés façon profiteroles

Ces cannelés façon profiteroles est un dessert proposé dans certains restaurants sur Bordeaux et notamment sur le bassin d’Arcachon où je l’ai découvert. C’est carrément une tuerie . C’est une douceur assez sucrée j’avoue , mais une tuerie.
Petite parenthèse, vous pouvez avoir la meilleure recette du monde de cannelés , le croustillant caramélisé qui fait sa particularité est obtenue grâce à ses moules en cuivre ( les puristes les graissent même avec de la cire d’abeille ) et sa longue cuisson d’une heure environ à plusieurs températures . Bien que je vous l’ai déjà dit, on obtient de bons résultats grâce aux moules en silicone. Perso, je vais bientôt investir dans ceux en cuivre car j’en réalise souvent mais si vous n’en faites qu’une fois de temps en temps ce n’est pas la peine , ils sont quand même relativement chers. Ici pour la recette , j’ai pris celle de Thierry Marx .
Et comme je vous parle de ce grand chef que l’on peut retrouver en ce moment sur M6 ( Top chef ) , j’en profite pour faire une transition appropriée .
Je vous ai dit dernièrement que j’avais quitté mon poste de vendeuse pour rouler vers de nouvelles aventures . En fait j’attendais une réponse pour faire une formation qui s’appelle  » La cuisine nomade  » et qui a été mise en place par le chef Thierry Marx . Il n’y avait que 7 places alors je n’étais vraiment pas sûre d’être sélectionnée après un passage auprès d’un jury.
Convaincu que la « street food » s’impose peu à peu dans nos modes de vie et constitue la meilleure alternative possible à la malbouffe, Thierry Marx a créé en septembre 2009 un « Atelier de cuisine nomade » près de Bordeaux. Bien qu’il n’intervient pas directement lors des cours , ce sont ses techniques qui sont enseignées et il passe au moins une fois voir et conseiller ses stagiaires ( je veux oui !!! ).
Cette formation étalée sur 5 mois comprend une partie théorique dans un lycée hôtelier, une formation pratique au sein du premier restaurant solidaire de cuisine nomade ( « l’Atelier » à Blanquefort ) où les élèves peuvent présenter et vendre leur menu ( je sens que je vais m’éclater ), un accompagnement à la création d’entreprise assuré par une association ( l ‘ADIE ), des cours en hygiène et en comptabilité ainsi qu’un stage de notre choix à se trouver . A la clé, une super aventure et un CQP  ( Certificat de Qualification Professionnelle ) en restauration.
De quoi être suffisamment armée pour aborder une nouvelle vie professionnelle car j’aimerai pour tout vous confier, ouvrir un camion snack  et proposer des menus à emporter. Un grand virage pour moi mais j’ai vraiment envie de me lancer . On verra bien.
A partir de mi-mars je serais sans doute moins présente sur ce blog mais j’espère pouvoir continuer à poster régulièrement…

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Ingrédients pour 10 cannelés ( gros format )

1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe de rhum
1 œuf
2 jaunes d’œuf
½ litre de lait
180 g de sucre semoule ( 200 g si vous réalisez les cannelés seuls )
125 g de farine tamisée
20 g de beurre pommade
1 cuillère à soupe d’huile d’arachide

Pour le nappage et le fourrage :

100 g de chocolat noir
5 cuillères à soupe de crème fleurette
10 petites boules de glace à la vanille
Quelques amandes effilées

Mélanger les 2 jaunes d’œuf avec l’œuf entier et le sucre semoule à l’aide d’un fouet. Incorporer ensuite le lait.
Transvaser cette préparation dans une casserole, y ajouter la gousse de vanille fendue en 2 dans la longueur et grattée pour récupérer les graines, et faire bouillir tout en remuant régulièrement à l’aide d’un fouet afin qu’elle n’accroche pas au fond de la casserole.
L’ébullition obtenue ( juste lors des premières bulles, il ne faut pas que ça cuise ), verser la préparation avec la gousse de vanille dans un récipient, et la laisser refroidir à température ambiante. La crème doit avoir une consistance granuleuse en refroidissant.
Incorporer au fouet successivement, dans la préparation froide la farine tamisée, l’huile et le rhum.
Mettre la pâte au frais pendant plusieurs heures ( TRES IMPORTANT ), une nuit si possible …
Remuer la pâte ( vous verrez qu’elle a changé d’aspect, comme une pâte à crêpes elle a épaissi )
Beurrer généreusement 10 moules à cannelés à l’aide d’un pinceau, puis les entreposer au réfrigérateur quelques minutes, le temps que le beurre durcisse.
Préchauffer le four à 200°C. Garnir les moules à cannelés en laissant environ 1,5 cm des bords, les glisser dans le four pour 30 minutes, baisser le four à 180 ° puis remettre encore 30 minutes de cuisson. Suivant la grosseur de vos moules ( ici ce sont les plus grands cannelés ) , il faudra faire cuire un peu moins longtemps ( environ 40 minutes pour les petits et 50 minutes pour les moyens ).
La cuisson terminée, laisser les cannelés refroidir un peu avant de les démouler. Puis les laisser tiédir avant de les déguster.
Faire fondre le chocolat doucement dans une casserole avec la crème fleurette .
Découper un chapeau aux cannelés puis les creuser avec une cuillère parisienne ( pour les petites boules de melons ) ou une petite cuillère, les remplir avec un peu de glace à la vanille et napper de chocolat juste fondu.
Saupoudrer d’amandes effilées.

Cookies chocolat – pistache

Il y a une chose que j’aime avant tout et je sais que les autres blogueuses culinaires aussi ( pourquoi est ce que mon correcteur d’orthographe automatique change le mot  » blogueuse  » à chaque fois en   » blagueuse  » , on a une une tête de clown les filles ? ) c’est de faire plaisir à ma family ou à mes amis.
Si je m’écoutais je ne cuisinerai que des desserts et des biscuits à base de chocolat bien noir, type 150 % de cacao ( je dois avoir un peu de sans Marseillais dans les veines ) mais chéri et les enfants préfèrent le chocolat au lait ( entre parenthèses mais ça n’a aucun rapport avec la choucroute, enfin les cookies, chéri aussi est un grand enfant ) .
C’est pourquoi je m’adapte souvent et du coup j’ai remonte cette vieille recette postée sur le blog à ces début, avec un petit changement : les chunk de chocolat au lait .
Je vous passe les détails que je préférai avant , avec les pépites de chocolat noir , vous l’aurez bien compris .
Du coup je les trouve un chouilla trop sucré puisque le chocolat au lait est plus doux au palais . Mais bon ils ont adoré alors cela me convient .
Si vous n’avez pas de pâte de pistache , vous pouvez remplacer par des pistaches concassées.
Le temps de cuisson est très important pour la recette des cookies , je me répète à chaque fois mais bon, une minute de trop et c’est trop cuit ! Les cookies deviennent secs au lieu d’avoir la texture parfaite : croquants sur les côtés et moelleux à l’intérieur . Après c’est une question de goût mais si c’est pour les avoir secs comme ceux du commerce, je ne vois pas l’intérêt.
La cuisson pour mon four est de 10 minutes mais la règle , c’est de les observer à partir de 10 minutes et dès que les bords sont dorés , on les retire du four !!!
Ils paraissent mous , c’est normal , ils vont durcir en refroidissant …

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Cookies chocolat – pistache

Pour environ 25 gros cookies

120 g de sucre roux type cassonnade
110 g de sucre blanc
140 g de beurre demi-sel
1 oeuf
240 g de farine
1/2 cuillère à café de bicarbonate de sodium ( en para-pharmacie ou maintenant en grande surface )
3/4 de cuillère à café de levure chimique
130 g de pépites de chunk au chocolat au lait ( ou noir si vous préférez, hihi )
70 g de poudre d’amandes
50 g de pâte de pistaches ou 80 g de pistaches non salées sans la peau et concassées

Mélanger au mixeur à fouet le beurre et les 2 sucres. Faire mousser.  Ajouter l’oeuf, la farine, le bicarbonate de sodium, la levure chimique et la poudre d’amandes. La pâte va former une sorte de sable grossier comme un peu la pâte à crumble ( le robot va forcer , c’est normal ).
Ajouter les chunk de chocolat et la pâte de pistache ( ou les pistaches concassées ) et continuer de pétrir à la main.
Former une boule et la déposer sur du film alimentaire.
On a alors `2 options: soit former un boudin , l’enrouler dans le film et placer au frigo plusieurs heures pour ensuite le découper en rondins ( on fait alors un plus grand nombre de cookies) , soit on forme des boules ( plus grosses qu’une noix ) et on les aplatit sur une feuille de papier sulfurisé ( espacés suffisamment donc prévoir 2 plaques )
Les 2 méthodes sont valables  mais si vous pouvez attendre, la première donne un meilleur résultat.
Cuire  10 à 12 minutes à 180 ° ( plutôt 12 mn ceux dont la pâte a séjourné au frigo ), Thermostat 180° ( les retirer de suite dès que les bords prennent une couleur dorée ).

Cake aux framboises et amandes

Deuxième essai tiré du livre de mon copain Philippe Conticini  » La pâtisserie des rêves « , le cake aux framboises et amandes ( normalement c’est aussi au thé matcha mais je ne suis pas fan )… deuxième essai aussi bon que le premier. Pour ceux qui ont loupé la première recette  ( comment est-ce possible ? ) c’était les biscuits noisettines et chocolat marbré , tiré du même livre , et qui pour moi confirme sa réputation de grand chef pâtissier ( Fifi , genre on est intime… si tu as besoin d’un petit coup de pub, je suis là  ) .
C’est une totale réussite et je le referai à coup sûr !
Cette après midi , j’attend le 3ème technicien France Télécom ( suite à une demande d’expertise de Free car ils ne sont pas d’accord sur le diagnostic de ma box )  pour me rétablir la ligne après plusieurs interventions chez moi et dans mon boitier dehors.
Petite anecdote assez drôle quand même, pour la première intervention de mon opérateur (  enfin au point où j’en suis ça ne m’amuse plus , au bout de 3 semaines je suis à deux doigts de leur faire une prise de taekwondo apprise sur Youtube ) , une gentille hôtesse m’appelle vers 11 heures  en m’informant qu’un technicien viendra à mon domicile le jour même entre 16 h et 18 h ( enfin si  ça me convient mais  forcément , je passe mes journées à les attendre, hein ? ) et que si j’annule , la visite normalement  gratuite me sera facturée car il faut annuler au moins 8 heures à l’avance .
Heu … je dois rire à quel moment ???

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Cake aux framboises et amandes

170g de beurre demi-sel pommade (+ un peu pour le moule)
65g de sucre roux
65 de sucre glace
60g de poudre d’amandes
2 œufs
1 jaune d’œuf
5 cuillères à soupe de lait
60 ml de crème liquide
110g de farine ( + un peu pour le moule)
1/2 paquet de levure chimique
150 g de framboises ( ici surgelées )

Pour les blancs en neige

2 blancs d’œufs
15g de sucre roux

Préchauffer le four  four à 170° . Beurrer et fariner un moule à cake ou un moule rond comme ici .Mélanger au fouet le beurre pommade, les sucres et la poudre d’amandes jusqu’à le mélange blanchisse .Ajouter les œufs et le jaune puis mélanger à nouveau Incorporer le lait et la crème liquide puis ajouter la farine et la levure et mélanger
Monter les blancs en neige avec les 15g de sucre roux (comme pour une meringue)
Pendant ce temps, incorporez 90% des framboises dans la pâte puis ajoutez délicatement les blancs mousseux en deux fois ( perso j’ai mis la majorité des framboises dans le fond de mon moule car le dessous deviens le dessus en retournant le gâteau ( heu c’est clair pour vous ? ) .
Garnisser le moule avec la pâte puis déposer les framboises restantes sur le dessus ( si vous avez suivi , moi j’ai fais l’inverse…
Enfourner pour 35 minutes environ . Vérifier la cuisson en enfilant un couteau ou un pic à brochette, il doit ressortir sec.
Déguster froid . Il reste moelleux longtemps .

 

 

Pain aux noix et figues sèches ( avec recette du levain liquide )

En flânant dans ma bibliothèque préférée ( je me soigne comme je peux de mes achats compulsifs de livres culinaires ) , je suis tombée sur un ouvrage  » 100% pain  » du célèbre boulanger Eric Kayser que j’ai aussitôt emporté chez moi.
Après une entrée en matière sur l’histoire ancestrale du pain , des boulangers d’hier et d’aujourd’hui et des bienfaits du pain sur la santé , nous voilà dans le vif du sujet avec la recette du levain liquide qui est utilisée dans toutes les boulangeries de ce grand boulanger qui a crée la fameuse baguette  » Monge  » .
Le levain liquide ( ou levain chef ) est tout simplement un mélange de farines , d’eau et d’un peu de sucre qui se réalise en plusieurs étapes et qui fermente pendant quelques jours . Vous allez voir des petites bulles se former sur le dessus . Ensuite il se conserve dans une boîte hermétique au frigo et il est ajouté aux  recettes lors du pétrissage ( donc rien de compliqué et le jeu en vaut vraiment la chandelle ) . Par la suite , n’hésitez pas à ajouter du levain liquide à toutes vos recettes de pain et même de viennoiseries, vous verrez la différence .
Personnellement ça fait plusieurs pains que je réalise du coup avec le levain liquide (dont une focaccia ) et je ne peux plus m’en passer. Il leur donne une saveur aux arômes délicats et une mie particulièrement moelleuse.
Moi qui ne suit pas très douée en boulange d’habitude, j’ai été bluffé par le résultat qui ici donne un pain un peu brioché ultra moelleux et qui est un pur régal avec du fromage .
J’ai utilisé une machine à pain pour le pétrissage et la levée mais vous pouvez le réaliser à la main comme un autre pain .

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Pain aux noix et aux figues sèches ( avec recette du levain liquide )

Préparation du levain liquide

Mélanger 50 g d’eau tiède avec 50 g de farine complète. Laisser fermenter 24 heures sous un torchon à température ambiante ( 20 à 25° )
Mélanger 100 g d’eau avec 100 g de farine type 65 et 20 g de sucre . Ajouter la préparation de la veille et mélanger . Laisser fermenter 24 heures sous un torchon à température ambiante ( 20 à 25° )
Mélanger 200 g de farine type 65 avec 200 g d’eau . Ajouter la préparation de la veille et laisser fermenter 12 heures sous un torchon à température ambiante (20 à 25 ° ).
Le levain liquide est prêt à l’emploi.
Il se conserve au frigo dans une boîte ou un bocal hermétique pendant longtemps mais il faut le  » rafraîchir  » de temps en temps en ajoutant un peu d’eau si nécessaire.
Bien mélanger avant de réutiliser.

Préparation pour 4 pains aux noix et aux figues sèches

500 g de farine de tradition
25 g de sucre
75 g de levain liquide
10 g de levure fraîche de boulangerie
100 g de cerneaux de noix
80 g de figues sèches
20 g de lait en poudre
75 g de beurre
10 g de sel
25 cl d’eau à 20 cl

Dans la machine à pain ( programme pain sucré ) , mettre la levure et 10 cl d’eau tiède . Si vous avez une machine qui a un préchauffage, enclencher la machine . Sinon, si elle pétrit de suite ( ça dépend des modèles ) , attendre 15 minutes.
Ajouter le restant de l’eau, le levain, et le lait en poudre. Ensuite ajouter la farine, le sucre, le beurre en morceaux et le sel.
Enclencher la machine et attendre le  » bip,bip, bip  » pour introduire les noix et les figues coupées en morceaux .
Avant l’enclenchement du programme cuisson ( en général une heure avant la fin ) donc après 2h30 de travail environ, sortir le pâton et le mettre sur un plan de travail fariné .
Couper en 4 morceaux , donner une forme allongée et mettre sur une feuille de papier sulfurisé .Donner des coups de cutter en biais et laisser reposer 1h30 sous un torchon humide dans un endroit chaud .
Faire chauffer le four à 220° avec une lèche frite à l’intérieur .
Quand le four est chaud, mettre le pain à cuire et jeter 2 verres d’eau dans la lèche- frite
. Cuisson 12 minutes .

Cake au citron et au Limoncello

Alors que ma ligne internet n’est toujours pas rétablie après 16 jours 5 heures et 38 minutes, je vais bien , tout va bien… ( non je ne compte pas, je constate ! )
Du coup un ami qui a compris ma détresse m’a prêté une clé 3G ( il faudrait aussi habiter dans un endroit qui capte et au fin fond de mon village c’est compliqué ) et bien que ce soit long,  j’essaie tant bien que mal de continuer mon blog.
En attendant , je m’empiffre de gâteaux et de chocolats  en regardant ma box tourner dans le vide , les yeux hagards…
Je vais demander des dommages et intérêts à Free ( allez petit coup de pub , c’est cadeau ) pour mon abonnement futur à Weight Watcher .
En plus la pluie n’en finit pas de tomber et bien que j’ai des canoës arrimés sur le côté de la maison,  j’ai la chance  d’être dans un chalet sur pilotis plus près des vignes du Médoc que de la Garonne.
Après ces lamentations ridicules, je partage avec vous la recette qui a fait le tour de la blogosphère : le cake au citron de Pierre Hermé . Même notre Mercotte nationale avait posté la recette il y a quelques années !
Son succès est mérité car il est terriblement moelleux et parfumé. J’ai juste remplacé le rhum par du Limoncello, cette liqueur Italienne au citron mais vous pouvez rester sur la version originale bien sûr …

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Cake au citron et au Limoncello

190 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
Le zeste de 2 citrons bios finement râpés
150 g de sucre
3 œufs moyens à température ambiante,
95 g de crème fleurette ( crème entière )
1 bouchon de Limoncello ou de rhum
1 petite pincée de sel
65 g de beurre mou

Sirop d’imbibage :

75 g d’eau
30 g de sucre
2 cuillères à café de jus de citron

Frottez entre vos doigts les zestes et le sucre et laissez reposer 10min pour que le sucre se parfume. Préchauffer le four à 160°.
Beurrer et fariner un moule à cake .
Tamiser la levure et la farine.  Ajouter les œufs et fouetter l’ensemble pendant quelques minutes au batteur pour que l’appareil soit mousseux et pâle. Ajouter la crème fraîche, le Limoncello ou le rhum puis le sel. Fouettez pour bien  mélanger tous les éléments. Ajouter le beurre ramolli, le sucre au citron et mélanger.
Remplir le moule et enfourner pendant 50 mn ou 1 heure en vérifiant le bon degré de cuisson à l’aide d’un couteau ou d’un pic à brochette .
Pendant la cuisson du cake, préparer le sirop d’imbibage : porter à ébullition le sucre et l’eau juste pour faire fondre le sucre. Laisser tiédir  et ajouter le jus de citron. Mélanger.
Piquez  le cake avec un pic en bois un peu partout. Versez le sirop sur le cake, laisser refroidir puis démoulez.

Pains à burger

Alors que je poste cet article de chez ma gentille voisine ( vive le wifi ) , je suis toujours coupée d’internet à la maison depuis 13 jours . Comme toute geek accroc à son blog je compte les jours en barrant sur un calendrier (si quelqu’un veut bien m’apporter des oranges, je veux bien… ).
Après presque 2 semaines d’attente à ce que mon opérateur bouge ses fesses pour m’envoyer un technicien et qu’il constate que mon installation marche bien ( je leur ai dit cent fois au téléphone sans m’énerver ) , voilà maintenant que je poireaute pour qu’un employé de France Télécom veuille bien venir voir quels fils ont été coupés lors de travaux autour de chez moi . Moi je veux bien mettre ma salopette des grands travaux et aller mettre ma tête dans les tranchées mais je ne sais pas pourquoi, ils sont moyennement chauds.
Merci pour vos petits mots et mails pour celles qui se sont inquiétées et désolée du coup pour mon silence sur vos blogs . J’irai voir vos belles recettes dès que cette histoire sera finie.
En même temps je suis pas mal occupée car j’ai quitté mon poste de vendeuse d’accessoires pour motos et motards ( vroum vroum ) et je vais essayer si tout va bien de rouler vers de nouvelles aventures… mais je vous en parlerai plus tard ( suspense insoutenable… ) .
Pendant ces deux semaines j’ai un peu cuisiné quand même , et j’ai quelques recettes à vous proposer . Pour commencer, des petits pains à burger parce qu’on ne s’en lasse jamais et que ces sandwichs qui ont le vent en poupe laisse à votre imagination de grandes possibilités !

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Source : C’est ma fournée

Pains à burger

Pour 9 grands pains à burger :

600 g de farine
180 g de lait
130 g d’eau
25 g de levure fraîche de boulangerie
25 g de sucre en poudre
10 g de sel
30 g de beurre
1 oeuf
Quelques graines de sésame blanches ou dorées

Mélanger l’eau et le lait et faire tiédir ( pas chaud ). Ajouter la levure et mélanger . Mettre tous tous les ingrédients dans un robot avec le crochet, pétrir 10 minutes, placer la pâte dans un saladier et laisser monter 2 heures avec un torchon dans une pièce chauffée . Elle doit tripler de volume.
Sinon dans la machine à pain programme  » pain blanc  » mettre tous les ingrédients des pains en mettant la levure loin du sel ( ils ne doivent pas être en contact avant le pétrissage ).
Enclencher la machine à pain et l’arrêter juste avant le programme cuisson ( normalement 1 heure avant la fin ). Donc il y a deux heures et demi de pétrissage et de temps de levée en tout pour la machine à pain .
Fariner un plan de travail et poser la pâte dessus.
Couper le pâton en 9 morceaux de 118 g environ et former des boules sans trop retravailler la pâte . Les aplatir en peu ( là j’ai fais trop rond et du coup ils sont difficiles à manger… il a fallu les couper en deux ). Laisser monter à nouveau 45 mn avec un torchon dessus dans une pièce chauffée .
Dorer au jaune d’oeuf mélangé à un peu d’eau . Saupoudrer de graines de sésame .
Préchauffer le four à 180° avec en bas une léche-frite.
Poser les boules de pâte sur une plaque avec du papier sulfurisé .
Enfourner les pains et verser 2 verres d’eau dans la lèche frite ( pour la croûte dorée ).
Cuire environ 20  mn. Eteindre le four et laisser les pains refroidir à l’intérieur.