Far aux pruneaux et lait ribot

Je reste dans les classiques cette semaine avec un bon far Breton aux pruneaux bien moelleux et au lait ribot . Bon pour le lait fermenté , c’est un essai personnel car il m’en restait un peu dans le frigo et j’ai voulu tester en le mélangeant avec le lait  . Essai réussi sinon je ne vous posterai pas la recette rassurez-vous .
Que de souvenirs encore avec ce gâteau rustique si simple à faire. Comme le clafoutis il est encore meilleur le lendemain , avec une nuit au frigo .
Des petits desserts tout simples et délicieux comme ça, je ne sais pas vous mais moi j’en redemande …

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Far aux pruneaux et lait ribot

Pour un grand far Breton ( moule rectangulaire à gratin d’environ 25 cm de long )

125 g de farine tamisée
100 g de sucre
4 oeufs
300 ml de lait ribot ( en grandes surfaces au rayon laitages )
450 ml de lait ( entier si possible )
300 g de pruneaux moelleux ( gros format sans les noyaux )
1 sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
Quelques noix de beurre

Préchauffer le four à 180°
Dans un grand saladier , mettre la farine et le sel. Mélanger . Faire un puit et ajouter les oeufs . Battre au fouet électrique et ajouter peu à peu le lait puis le lait ribot . Ajouter les sucres puis bien mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène .
En dernier ajouter les pruneaux et mélanger à la spatule à la main .
Beurrer un plat à gratin . Verser la pâte et recouvrir de copeaux de beurre .
Enfourner pour 45 à 50 minutes environ . Au bout de 10 minutes, je mélange de dessus du far ( le beurre fondu ) avec ma spatule pour répartir le beurre . Le dessus va dorer et les bords vont prendre une couleur sombre .

 

Pets-de-nonne à la fleur d’oranger

Les avis divergent sur l’origine des pets-de-nonne , ces petits beignets soufflés composés de pâte à choux . Ce serait apparemment le résultat de la maladresse d’une religieuse qui aurait fait tomber malencontreusement une louche de pâte dans une marmite d’huile chaude ( plantons le décor, dans une Abbaye bien sombre c’est mieux ). Tiens c’est bizarre comme la tarte tatin, la crêpe Suzette et j’en j’en passe. Je pense surtout que l’on met sur le compte de LA boulette toutes les spécialités anciennes dont on ne connais pas l’origine …
Si c’est le cas , je vais en rajouter quelques une car j’ai à mon compte quelques grosses bourdes qui ont donné de délicieux résultats. Dans le genre la fille qui se la pète …
Plus sérieusement pour ceux qui se souviennent, j’avais voulu faire des cornes de gazelles et elles s’étaient transformées en sablés que chéri a adoré !

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Pets-de-nonne à la fleur d’oranger

Pour un certain nombre de pets-de-nonne ( je n’ai pas compté en fait )

200 ml d’eau
1 bonne pincée de sel
3 cuillères à soupe de sucre
60 g de beurre
120 g de farine tamisée
4 oeufs
2 cuillères à soupe de fleur d’oranger
Huile pour la friture
Sucre pour enrober les beignets

Dans une casserole, faire bouillir l’eau avec le sel , le sucre, l’eau de fleur d’oranger et le beurre .
Lorsque le beurre est complètement fondu, verser la farine en 1 seule fois et remuer vivement avec une spatule en bois pour faire dessécher la pâte sur feu doux pendant 1 à 2 minutes .
Ôter du feu et incorporer les oeufs un à un ( attendre que le premier oeuf soit incorporé pour mettre le 2ème et ainsi de suite ).
Au final la pâte doit être souple , lisse et brillante ( je fais l’étape des oeufs au batteur électrique )
Faire chauffer un bain d’huile ( pas trop chaud car les beignets cuisent très vite à l’extérieur et risquent de rester crûs à l’intérieur ) puis déposer des boules à l’aide de 2 cuillères à café . Liasser les pets-de-nonne dorer sur toutes les faces en les retournant plusieurs fois puis les déposer sur du papier absorbant . Saupoudrer de sucre suivant votre goût .
On peut les déguster chauds ou froids mais le jour même .

Noix de cajou au curry

Une petite idée pour l’apéro qui a séduit tout le monde et qui ne prend que quelques minutes . J’ai pioché cette recette sur un livre pas très récent ( 2003 autant dire que j’étais jeune, une gamine même ) sur la cuisine au wok écrit par Ken Hom. Un livre qui m’a donné plein d’idées et qui regorge de recettes simples et très savoureuses !
Le seul hic c’est que c’est complètement addictif et que si vous mettez votre main dans le bol, vous risquez de ne plus pouvoir vous arrêter .

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Pour 1 bol

150 g de noix de cajou ( je les prend au rayon apéro )
1 cuillère à soupe d’huile de sésame ou arachide
1 cuillère à soupe de sauce soja salée
1 cuillère à café rase de curry doux
1 bonne pincée de 5 épices Chinois
Poivre

Dans une poèle ( ou un wok c’est encore mieux ) , faire chauffer l’huile et déposer les noix de cajou .
Enrober d’huile chaude toutes les noix. Ajouter la sauce soja et mélanger .
AJouter les épices et le poivre . Mélanger sur feu doux pendant 2 minutes .
Laisser refroidir et déguster à l’apéro.

Flammekueche chèvre – miel

La dernière fois que j’avais posté une recette de flammekueche  » classique  » , j’ai eu les foudres d’une Alsacienne qui m’a dit que que la pâte de la fameuse tarte flambée ne contenait pas de levure . Enfin tarte flambée, ici mon petit four a remplacé les flammes du four à pain traditionnel et pour ceux qui pensent que flambée = rhum vous repasserez…
Elle a réussi à avoir mon adresse et a attendu devant chez moi pour me lancer des oignons et de la crème fraîche.
Bon j’exagère un peu mais c’est vrai qu’il ne faut pas toucher aux spécialités de nos régions . J’avais déjà eu en commentaire le président de la commune libre du Pan Bagnat ( ce n’est pas une blague ) pour me dire que je pouvais aller sur leur site pour pouvoir faire le sandwich en respectant la recette … heu j’ai juste omis à l’époque de mettre des fevettes et les anchois, que je n’aime pas, c’est mon droit , non ? Sinon j’avais bien fait tout comme il faut car je m’étais documentée pendant des semaines avant à la bibliothèque de mon village en haut de la colline .
Donc avant de recevoir des rondelles de chèvre en pleine poire ( quoique j’adore le chèvre mes biquettes ) j’annonce que cette flammekueche est quelque peu revisitée !

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125 g de farine
1/2 cuillère à café de sel
Un peu d’eau ( environ 60 ml )
1 cuillère à café d’huile d’olive
100 g de fromage blanc nature
3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
150 g de mini lardons fumés
2 oignons jaunes
1/2 bûche de chèvre
1 jaune d’oeuf
Noix de muscade moulue , poivre
Miel

Préparer la pâte: ( Je vous conseille de la faire dans la machine à pain, programme pâte à gâteau ou pétrissage simple car plus la pâte sera pétrie, meilleure elle sera )
Dans ce cas , mettre la farine avec le sel dans un coin et la levure dans le coin opposé ( il ne faut pas qu’ils soient en contact direct au début ).
Lancer le programme , ajouter l’huile puis l’eau peu à peu . Mettre juste ce qu’il faut pour obtenir un pâton homogène .
Finir le programme et former une boule. Fariner.

Sinon si vous n’avez pas de machine à pain, dans un saladier, verser la farine et le sel
.Bien mélanger.
Creuser un puit , ajouter l’huile d’olive et un peu d’eau.
Commencer à amalgamer les ingrédients du bout des doigts.
Ajouter alors le restant d’eau et continuer à pétrir.
Quand une boule se forme, la débarrasser sur un plan de travail propre et pétrir au moins 10 mn.La pâte doit devenir bien souple et élastique. Faire une boule et réserver.

Préparer la garniture : Peler et émincer les oignons finement. Les faire dorer dans une poèle avec les lardons sans que cela accroche.
Déposer ensuite sur du papier absorbant . Réserver.
Etaler la pâte à pizza le plus finement possible. Mélanger la crème fraîche et le fromage blanc et le jaune d’oeuf. Mettre une bonne pinçée de noix de muscade et du poivre.
Napper cette crème sur la pâte. Recouvrir des lardons – oignons puis des lamelles de chèvre. Arroser d’un filet de miel et enfourner pour 8 – 10 mn à four 200 ° – thermostat 8.
Déguster de suite !

Chouquettes au chocolat

J’ai eu comme souvent à cette période de l’année ( novembre je ne t’aime pas ) une furieuse envie de chocolat et de réconfort . Ou plutôt comme une envie de douceur au chocolat  . Et quoi de mieux pour se remonter le moral que des petits choux fourrés crapuleusement comme le dit Raf du joli blog «  La Raffinerie culinaire  » où j’ai pioché la recette .
Au départ elle avait parfumé sa crème pâtissière avec du Nutella mais le pot était vide pour cause de crêpes la veille et je dois vous avouer que je n’en mange que très très rarement car je préfère de loin mon petit carré noir  .
Pour ceux qui pensent que c’est difficile de faire des chouquettes , vous allez changer d’avis car c’est simple et assez rapide en fait. Avec une poche à douille c’est mieux mais je pense qu’on peut se débrouiller avec deux cuillères à café pour déposer la pâte à choux .
Raf je peux te dire qu’avec cette recette j’ai kiffé mitonner !!!

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Chouquettes au chocolat

Pour environ 35 chouquettes

Pour la pâte à choux

2 oeufs (115 g pour être exacte)
60 g de farine
50 g de beurre demi-sel
55 g d’eau
55 g de lait
1 cuillère a café de sucre
Sucre perlé ( Daddy par exemple )

Pour la crème pâtissière au chocolat

2 jaune d’oeufs
25 g de sucre
20 g de maïzena
40 de chocolat noir
190 g de lait

Faire préchauffer votre four en 220°. Dans une casserole, mélangez le lait, l’eau, le beurre et le sucre et faites chauffer. Dès que le beurre est fondu et que lait bout, enlevez la casserole du feu. Ajoutez la farine d’un coup. Mélangez bien à l’aide d’une spatule en bois et lorsque que la farine est complètement incorporée, remettre la casserole (avec la pâte dedans) sur feu doux. Faire « sécher » la pâte à choux ( ça consiste à remuer énergiquement la pâte sur le feu pendant 1 mn environ ) sans que cela accroche.
Ensuite ajouter les oeufs . Versez la pâte dans un récipient et ajoutez les un à un à l’aide d’un fouet ( je le fais à l’aide d’un batteur électrique ). Il faut que chaque oeuf soit complètement incorporé avant d’ajouter le deuxième. Une fois que les oeufs sont bien incorporés et que la pâte est bien homogène, la mettre dans une poche à douille ( à deux c’est plus facile ) et former des petits tas bien ronds, de la même grosseur et un peu espacés sur une plaque recouverte de papier sulfurisé ( perso j’ai utilisé une feuille en silicone avec les empreintes pour petits macarons pour qu’ils soient tous de la même taille.)
Parsemez alors quelques grains de sucre perlés au dessus de chaque chouquette, cette opération doit être faite alors que la pâte est tiède pour que le sucre colle sur la pâte.
Éteignez le four préchauffé à 220°, laissez 10 minutes four éteint pendant 10 minutes. Rallumer le four à 180 ° et continuer la cuisson pendant encore 10 minutes. Ne pas ouvrir la porte du four ( ultra important !!!° pendant la cuisson sous peine de voir retomber les choux et devenir tout plats .

Pendant la cuisson des chouquettes préparer la crème pâtissière en faisant chauffer le lait à feu doux dans une casserole avec le chocolat. Mélanger pour faire fondre le chocolat. Dans un saladier, blanchir les jaunes d’oeufs avec le sucre en fouettant au batteur électrique . Le mélange doit prendre une consistance mousseuse et doubler de volume. Ajouter alors la maïzena et continuer de battre le mélange pour obtenir une consistance homogène.
Ajouter un peu de de lait chaud sur la préparation. Mélangez puis ajouter le reste du lait. Versez cette préparation dans une casserole. Remettez sur le feu très doux et mélangez sans arrêt à l’aide d’une spatule. Dès que le mélange ( ça commence par le fond de la casserole ) commence à épaissir , arrêter de suite le feu et bien remuer .
Attendre quelques minutes, mélanger à nouveau et remplir une poche à douille ( je vous conseille de vous faire aider pour tenir la poche… )
Faire une petite incision dans chaque chouquettes et remplir de crème .

Cake à l’orange, miel et noix

Les cakes on ne s’en lasse pas . Au petit- déjeuner , au goûter, le soir devant la télé ( et oui il n’y a pas que ma boîte de biscuits dans la vie ), on a tous envie d’une petite tranche de cake de temps pour assouvir notre gourmandise .
J’ai regardé ce que j’avais dans ma cuisine et dans le panier de noisettes que j’ai hérité de belle – maman il y avait aussi quelques noix .Il me restait aussi des oranges bio qui n’avaient pas beaucoup de jus et qui ne me serviraient pas à faire l’orangeade fraîche du matin.
J’ai eu un peu de mal à remettre la main sur l’appareil indispensable à ouvrir les coques. Pour la petite anecdote, quand j’ai demandé à chéri :  » Il est où le casse-noix ???  » , il m’a gentiment répondu :  » Il est dehooors  » , allusion au chat qui venait de sortir.  Pffffff, d’accord  il est chiant ,joueur  mon chat, il nous ramène tous les animaux vivants possible et il demande à rentrer et à sortir toutes les 5 minutes en miaulant devant la baie vitrée avec ses yeux de chat Potté, mais c’est mon doudou d’amour quand même !
Je vous conseille d’investir dans un bon casse-noix ( l’ustensile , pas le chat, hein ? ) parce qu’avec les dents j’ai déjà testé et ça fait un peu mal .
Ce cake est meilleur le jour même, après il a tendance un peu à sécher mais de toutes façons  trempouillé dans un petit thé c’est toujours délicieux

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Cake à l’orange, miel et noix

200 g de farine
130 g de sucre
70 g de beurre demi-sel ramolli ( ou 140 g si vous n’avez pas de purée d’amandes )
70 g de purée d’amandes ( en magasin bio )
3 oeufs
1 sachet de levure
1 orange bio
1 bouchon de rhum
75 g de cerneaux de noix
2 cuillères à soupe de miel

Préchauffer le four à 180°
Fouetter le beurre avec les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter la purée d’amandes. Mélanger et ajouter la farine, la levure, les oeufs et le miel.
Râper le zeste de l’orange et presser le jus. Ajouter à la pâte avec les cerneaux de noix, le rhum et mélanger .
Verser dans un moule à cake et enfourner pour 40 – 45 minutes environ suivant la hauteur du moule à cake )
Vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche .

Soupe de potimarron, carottes et lait de coco

On continue dans les recettes qui fleurent bon l’automne avec une soupe  orange et de saison,  bien parfumée au lait de coco et à la coriandre .
J’adore le potimarron en soupe mais là avec l’ajout des carottes et ce petit goût subtil de lait de coco, c’était encore meilleur !
Même chéri qui ne mange pas de soupe d’habitude s’est laissé tenté après avoir goûté dans mon bol ( pas touche à mon bol, grrrrr )

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Soupe de potimarron, carottes et lait de coco

1/2 potimarron
3 ou 4 carottes suivant la grosseur
4 bonnes cuillères à soupe de lait de coco ( pour moi plutôt en boîte de conserve , elle est plus épaisse )
Coriandre hâchée (suivant les goûts )
Sel

Couper le potimarron en gros morceaux et retirer la peau avec un couteau pointu ( style couteau en céramique… attention aux doigts ) . On peut laisser la peau mais moi je préfère l’enlever car la peau reste un peu dure .
Peler les carottes et les couper en gros morceaux .
Mettre les légumes dans le panier de la cocotte minute , mettre un fond d’eau , un peu de sel , fermer la cocotte et mettre sous pression . Quand le premier sifflement retentit , baisser le feu et faire cuire 10 mn.
On peux aussi mettre dans un cuit-vapeur.
Attendre le refroidissement et ouvrir la cocotte .
Mettre les légumes dans une soupière . Mixer en ajoutant un peu d’eau de la cocotte jusqu’à ce que la consistance vous convienne .
Ajouter le lait de coco , de la coriandre hâchée et remuer .
Goûter et rectifier le sel s’il le faut .

Moelleux noisettes, spéculoos et coeur de chocolat

Belle môman m’a donné un petit panier de noisettes , ce fruit sec roi de l’automne ( si vous avez envie de chanter  » Roi des forêts…  » , ça n’a aucun rapport mais vous pouvez ) . Et le dimanche après-midi quand on ne va pas se promener sur les plages de Lacanau ou de Soulac- sur- Mer { petite page de pub pour ces stations balnéaires en passant } parce que le temps ne le permet pas et bien je confectionne  des gâteaux . Il ne faudrait pas que l’automne soit trop pluvieux  sinon je vais prendre quelques kilos plus vite que prévu , en comptant qu’il y a 4 dimanches dans un mois et 8 mois avant l’été ….
Ces petits moelleux sont un régal , l’association de la noisette, du spéculoos et du chocolat n’étant plus à démontrer . Sans farine , donc sans gluten , ils sont très très moelleux et sont aussi bons tièdes que froids.  Attention, prévoyez une petite fournée pour le goûter, il est impossible de n’en manger qu’un seul !

moelleux-noisettes-spéculoos

Avec cette recette je participe au concours » Couleurs et saveurs de l’automne » de ma copine Lyne du très joli blog » Epices et moi » Si vous voulez trouver des recettes saines et décrites avec poésie, vous ne serez pas déçue . En plus ses photos nous donnent envie de tout tester !

Concours-automne-Epicesmoi

Moelleux noisettes , spéculoos et coeur de chocolat

Pour 8 moelleux moyens

80 g de poudre de noisettes
50 g de noisettes entières
6 spéculoos
85 g de cassonade
70 g de beurre
6 cuillères à soupe de crème fleurette (crème fraîche liquide )
2 oeufs
80 g de chocolat noir

Mixer les spéculoos pour les réduire en poudre . Faire fondre le beurre . Ajouter dans le mixer le beurre, les oeufs, la cassonade , 5 spéculoos ( en garder un pour le dessus ), la poudre de noisettes et la crème fleurette . Mixer pour mélanger le tout .
Beurrer des moules à muffins ( gros format ) et verser la pâte aux 3/4.
Dans chaque moule enfoncer sans trop appuyer un morceau de chocolat de 10 g chacun.
Concasser les noisettes entières en morceaux et saupoudrer le dessus des moelleux . Emietter le dernier spéculoos et saupoudrer sur les noisettes .
Enfourner pour 20 – 25 minutes à 180° . Vérifier la cuisson en enfonçant un pic à brochette sur le côté ( pas dans le chocolat ), le pic doit ressortir sec .
Laisser refroidir avant de démouler .

Gratin de légumes d’automne et millet

Depuis 2 jours les températures ont chuté d’un coup, nous ramenant à la triste réalité que nous sommes bien plus proche de l’hiver que de l’été . Je ne veux pas vous miner le moral car je lis un peu partout sur vos blogs que vous êtes nombreuses à aimer particulièrement l’automne et ses couleurs chaudes et je vous avoue que moi aussi j’aime cette saison !
J’ai trouvé délicieux ce petit gratin avec son petit goût de vanille ( oui vous avez bien lu ) et le croquant des graines de millet sur le dessus . Les graines de millet se trouvent en magasin bio , en vrac , comme ça on prend la quantité que l’on veut et dans ce gratin on peut remplacer la crème fraîche par de la crème de soja pour un gratin encore plus light …

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Avec cette recette je participe au concours  » Couleurs et saveurs de l’automne  » de ma copine Lyne du très joli blog  » Epices et moi  » . En plus des belles recettes saines qu’elle nous prépare, elle a une façon d’écrire et de parler de sa cuisine qui me plait beaucoup. Elle possède son propre univers et nous y amène avec beaucoup de poésie et de tendresse .

Concours-automne-Epicesmoi

Gratin aux légumes d’automne et millet

Pour 4 personnes

1 kg de légumes mélangés ( potimarron , panais et patates douces )
50 cl de lait
1/2 gousse de vanille
20 cl de crème fraîche ( ou de crème de soja )
100 g de comté
100 g de graines de millet ( en magasin bio au rayon vrac )
Sel , poivre

Peler les légumes ( on peut laisser la peau au potimarron mais je préfère l’enlever ) et les couper en fines lamelles .
Dans une casserole, faire bouillir le lait . Couper la demi-gousse de vanille en 2 et récupérer les graines à l’intérieur avec un couteau pointu . Mettre les graines et la gousse dans le lait .
Ajouter les légumes, du sel, du poivre et faire pocher 10 mn. Egoutter les légumes et récupérer 20 cl de lait . Mélanger avec la crème fraîche .
Râper le fromage .
Dans un plat à gratin, mettre les légumes, un peu de fromage râpé, un peu de crème et refaire plusieurs couches ainsi.
Saupoudrer avec le millet et enfourner pour 30 mn .
Comme tous les gratins , il est encore meilleur le lendemain .

 

Les roues d’or de Mané

C’est dingue, c’est le monde à l’envers ! Mes loulous ne veulent plus que je m’arrête dans les magasins quand on passe dans les rayons des livres de cuisine . Ils me prennent gentiment mais fermement par le bras et m’amènent vers la sortie . Tout ça parce que soit disant je reste des heures à bouquiner, que je les envoie chercher un carton pour mettre le tas que je vais acheter ou que l’heure du goûter approche ! Bientôt il va falloir que je piétine et que je fasse un caprice pour aller flâner tranquille .
A cette belle époque,  j’avais déniché un petit livre nommé  » Douceurs Provençales  » de Joëlle Roca et l’auteure m’avait autant séduite par ses textes sur son amour de sa région ( j’ai entendu chanter les cigales en la lisant ) que ses recettes familiales comme le sirop de thym ou de romarin et ses biscuits parfumés.
Cette recette vient de son arrière grand-mère Mané et elle raconte des choses touchantes , notamment quand la petite mamie lui tendait des biscuits de sa main tremblante  et et que du haut de ses 3 ans , la demoiselle prenait peur et se sauvait en courant…
Très parfumés avec les amandes, l’orange et la fleur d’oranger , ces biscuits sont un délice et un petit trésor .
Je n’ai pas mis de jaune d’oeuf pour les faire dorer mais je le regrette car du coup ils sont un peu pâlichons …

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Les roues d’or de Mané

Pour environ 20 – 25 biscuits

200 g de farine
80 g de beurre
50 g d’amandes avec la peau
120 g de sucre
Le zeste d’une orange bio râpée finement
3 cuillères à soupe de jus d’orange
2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger
2 cuillères à soupe de sirop d’orange
1 pinçée de sel
1 jaune d’oeuf

Faire griller à sec dans une poèle sans matière grasse .
Dans un mixeur, broyer les amandes avec le sucre, le zeste d’orange , l’eau de fleur d’oranger , le jus d’orange et le sirop d’orange .
Dans un saladier, mettre la farine avec le sel . Faire une fontaine et verser le beurre ramolli .
Commencer à incorporer le beurre , la texture doit être comme du sable grossier. Ajouter les amandes mixées avec le reste des ingrédients pétrir jusqu’à former une boule .
Entreposer pendant 1 heure au frais.
Préchauffer le four à 180°
Déposer du film plastique alimentaire sur votre plan de travail .
Abaisser dessus la pâte sur 1/2 cm d’épaisseur et découper des galettes avec un emporte – pièce ou un verre de 6 cm de diamètre.
Déposer les galettes sur une feuille de papier sulfurisé et découper un rond au centre de chaque galette . Dessiner à la pointe d’un couteau ( ou avec un appareil dentelé à découper les raviolis ) , dessiner des rayons allant du centre vers le bord .
Badigeonner d’un jaune d’oeuf battu et enfourner pour 12 minutes environ . Sortir du four dès que les bords commencent à dorer et laisser refroidir .