Salade d’endives aux pommes et Comté

Ca y est j’ai commencé mon aventure  » Cuisine nomade  » jusqu’au mois d’août et je pense que cette formation va être très enrichissante . Nous sommes quatre filles et trois garçons d’univers et de personnalités différentes mais je pense qu’au delà de nos horizons et de nos projets variés , nous allons bien nous entendre et échanger nos idées. Et surtout apprendre, apprendre , apprendre …
A partir de lundi je serai au lycée hôtelier ( oui, oui, avec des petits boutonneux ) pour cinq semaines intensives . Il y a un module  » Pâtisserie  » et j’espère commencer par ça,  histoire de pouvoir m’empiffrer d’éclairs au chocolat !
Mais comme d’habitude je m’éloigne du sujet qui est cette belle salade de saison car en plus les beaux jours reviennent à Bordeaux et on a envie de manger un peu plus léger .
J’ai eu la chance d’être contactée par Pierre de Prince de Bretagne qui organise des challenges par le biais du blog  » Cuisinons les légumes   » et de recevoir un beau sachet d’endives en milieu de semaine.  Au départ je voulais vous présenter une recette de tatin aux endives mais je n’ai été emballée par ma réalisation , c’est pourquoi je me suis tournée vers une belle salade et là j’ai été totalement conquise ! J’ai même léché mon assiette , c’est vous dire …
En plus les endives de mon partenaire sont particulièrement douces car elles sont cultivées sur les terres sableuses de la côte des légendes dans des caves à l’abri de la lumière. Puis elles sont récoltées dans des exploitations familiales tout le mois d’ octobre et emballées une à une dans des sachets fraicheur qui permettent une conservation maximale.
Donc des endives chouchoutées, ultra fraîches, sans amertume et qui sont idéales avec une salade comme ici avec des dés de fromage , des lardons , des pignons et une délicieuse sauce à la crème fraîche et au miel !

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Salade d’endives au pommes et Comté

Pour 4 personnes

2 endives
50 g de marrons au naturel en bocal
1 pomme
50 g de Comté
100 g de lardons allumette fumés
50 de pignons

Pour la sauce :

6 cuillères à soupe de crème fleurette
4 cuillères à soupe de vinaigre de cidre bio
2 cuillères à café de moutarde à l’ancienne
1 cuillère à café de miel
Sel, poivre

Enlever la première de feuille de l’endive et à l’aide d’un couteau très pointu, enlever le partie un peu amère de l’endive , c’est à dire la partie dure en forme de cône à la base du légume.
Couper l’endive en fine lamelles . Les disposer dans un saladier .
Faire rissoler les lardons, égoutter et les ajouter aux endives.
Couper le fromage et la pomme épluchée en cubes . Couper aussi les marrons en cubes et ajouter le tout à la salade.
Essuyer la poêle où les lardons ont cuit et faire dorer à sec les pignons .
Ajouter et bien mélanger le tout .
Préparer la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients et en fouettant un peu.
On peut présenter la vinaigrette à part dans un petit bon et chacun se sert ou verser sur la salade .

 

Cantuccini moelleux

Je sais que ça vous plaît bien alors je continue sur ma lancée et vous poste à nouveau une recette de mon mentor Philippe Conticini tirée de son livre  » La pâtisserie des rêves « . Les cantuccini ( de Conticini, et pas l’inverse, j’espère que tout le monde suit … ) sont à la base des biscuits Italiens aux amandes assez secs que l’on trempe généralement dans le café ( enfin moi je trempouille, je trempouille ) . Ici ils sont déclinés à la pâte d’amandes et à la fleur d’oranger donc ultra parfumés et hyper moelleux comme leur nom l’indique donc même plus besoin de faire trempette . J’ai réduit un peu le sucre car ma pâte d’amandes du commerce contient plus de sucre que d’amande alors que les pâtissiers utilisent une pâte de qualité qui donne un meilleur résultat. Et puis j’ai mis des raisins secs à la place du gingembre confit .
Comme je vous disais je vais être un peu moins présente sur ce blog car j’ai commencé ma formation  » Cuisine nomade  » parrainée par le chef Thierry Marx et qui débute sur les chapeaux de roues par cinq semaines au lycée hôtelier. J’ai quelques articles d’avance mais je vais vite être prise dans le tourbillon des cours et les soirées quand je vais retrouver mes loulous  vont très vite passer !

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Pour une vingtaine de cantuccini

175 g de farine
25 g de sucre semoule
25 g de cassonade
15 g de beurre demi-sel mou
1 oeuf
35 g de poudre d’amandes
1 cuillère à café rase de levure chimique
2 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger
125 g de pâte d’amandes blanche
Le zeste d’une petite orange bio
1 gousse de vanille
110 g d’amandes effilées
30 g de raisins secs

Mélanger la pâte d’amandes avec l’oeuf ( j’ai fais au robot avec la feuille ) puis ajouter poudre d’amandes, le beurre mou,la fleur d’oranger , les sucres , le zeste de l’orange et les graines de vanille.
Mélanger puis incorporer la farine et la levure. En dernier ajouter les raisins secs et les amandes effilées.
Sortir la pâte du robot et faire une boule . La placer entre 2 feuilles de papier sulfurisé et l’aplatir à l’aide d’un rouleau à pâtisserie de façon à former un rectangle de 4 à 5 cm de hauteur . Mettre au frigo pendant au moins 1 heure .
Préchauffer le four à 170° puis enfourner la pâte pour 15 mn.
A l’aide d’un grand couteau, tailler des bandes de 1 cm d’épaisseur dans la pâte puis les recouper afin d’obtenir des rectangles de 10 cm de long et 3 cm de large.
Remettre au four pour 10 mn.
Laisser complètement refroidir avant de déguster.

Pancakes au pommes

A chaque fois que je fais des pancakes , je pense au sketch culte de Gad El Maleh et Olivier  » Qui veut gagner de l’argent en masse  » et sa célèbre question  » Lorsqu’un pancake tombe dans la neige avant le 31 décembre  » … Cette version Canadienne avec Marcel à la place de notre Jean Pierre Foulcault national me fait toujours autant marrer et je m’en lasse pas. Pourtant je vous assure qu’ici mes pancakes ne ressemblent en rien à des kipas surgelées !
Je vous passe les détails mais cette recette aux pommes est particulièrement délicieuse tiède avec du sirop d’érable. Rien que de publier l’article , j’en ai l’eau à la bouche de nouveau.
Si vous avez comme moi un enfant ou quelqu’un autour de vous qui n’aime pas les pommes ( ici ma fille , la difficile  pour ne pas la nommer ) vous pouvez faire cette recette nature et y mettre plein de pâte à tartiner maison , de confiture ou de ce que vous voulez, je vous fait confiance pour  trouver …

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Et pour ceux qui ne connaissent pas la version givrée des pancakes :

 – Voir la vidéo –

Pancakes aux pommes

Pour une vingtaine de pancakes

200 g de farine
2 oeufs
25 cl de lait
1 yaourt style perle de lait nature
1 sachet de levure chimique
2 cuillères à soupe de sucre vanillé
75 g beurre fondu
1 pincée de sel
2 pommes ( choisir une variété de saison )

Mélanger la farine avec la levure. Faire un puit puis casser les oeufs . Commencer à remuer puis verser le lait petit à petit . Ajouter le sucre vanillé, le sel puis le beurre fondu et le yaourt. Bien mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Eplucher puis râper les pommes avec une râpe à gros trous. Mélanger avec la pâte.
Entreposer au frigo pour un repos de 30 minutes au minimum.
Faire chauffer une poèle, la beurrer légèrement. Mettre la quantité d’une petite louche au milieu de la poèle, faire dorer et retourner à l’aide d’une spatule .

 

Cookies caramel au beurre salé

Le dimanche soir à la maison je dois vous avouer que le frigo est lamentablement vide. Il ne reste souvent qu’un yaourt et quelques tranches de jambon ou de salade au bord de la déprime. Quand j’ai vu ce pot de caramel au beurre salé à demi entamé qui se demandait pourquoi il était là , j’ai eu une furieuse envie de cookies.
Les cookies à la maison c’est comme les financiers , j’aime les préparer à toutes les sauces mais surtout ensuite les mettre dans ma boîte à gâteau et les grignoter le soir devant la télé ( le premier qui dit que je radote … )
Cette recette vient du blog de la cuisine de Julia T et Agathe  , les reines des cookies, brownies , blondies et de toutes les tueries du genre …
J’ai juste mis du caramel en pot à la place des bonbons et ajouté des pépites de chocolat noir , histoire de rajouter un peu plus de gourmandise !

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Cookies caramel au beurre salé

Pour 8 gros cookies ( environ 60 g ) ou une douzaine de petits:

70 gr de cassonade
50 gr de beurre ramolli
1 oeuf
200 gr de farine
2 c. à café rases de levure chimique
1/2 cuillère à café de bicarbonate de sodium
50 g de caramel au beurre salé
70 g de pépites de chocolat noir ( si possible des chunks )

Travailler le beurre ramolli et les sucres dans une terrine pour faire mousser . Ajouter l’oeuf et mélanger au fouet.
Ajouter la farine, la levure, le bicarbonate puis le caramel au beurre salé et les pépites de chocolat
Mélanger la pâte à la main jusqu’à obtenir une boule.
Former des boules de la grosseur d’une balle de ping pong pour les gros ou une noix pour les petits puis les aplatir et les poser sur deux plaques à pâtisserie tapissées de papier sulfurisé en les espaçant suffisamment.
Enfourner pour 10 – 12 minutes à 180°. Les bords souvent juste commencer à dorer .
Surtout ne pas faire cuire plus longtemps car il vont durcir en refroidissant !

Blanquette de veau à l’ancienne

Je ne sais pas vous, mais moi ce petit rayon de soleil qui s’installe en ce moment tous les après-midis me rend toute guillerette ! Après tous ces jours de flotte, j’ose enfin quitter mes bottes en plastique rose à petits pois violet et j’ai même envie de pousser la chansonnette pour accompagner les oiseaux qui piaillent dehors. Mais bon ça je ne peux pas me le permettre , tout le monde me l’interdit ( les enfants sont les plus grands censeurs de la terre… ).
Je ne sais pas si c’est parce à la maison ils détestent Zazie  où si c’est parce que je chante faux (  je pense les deux  ) mais on m’empêche de pousser mes vocalises tranquille !
Quel rapport avec cette petite blanquette de veau ? Aucun . Mais il faut bien que je m’épanche auprès de mes chers lecteurs et lectrices qui me comprennent et que je vide mon sac de temps en temps. A force de plaisanter entre deux fournées de cookies, on oublie de parler des choses graves dans la vie.
Cette blanquette est une première, je n’en avais jamais cuisiné . Du coup j’ai pioché ça et là des recettes et je n’ai pas été déçue du résultat .
La viande du boucher ( il n’y a pas de secret, comme je vous disais  » une fois de temps en temps , mais de qualité «  ) était bien tendre et la sauce bien goûteuse. Comme tous les plats en cocotte , elle est meilleure le lendemain car la sauce a un peu épaissi et la viande s’est imprégnée de toutes les saveurs.
Pour tout vous avouer, je ne pensais pas que c’était aussi facile de faire une blanquette de veau comme mamie …

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Blanquette de veau à l’ancienne

Pour 8 personnes :

1 kg de blanquette de veau ( demander au boucher des morceaux sans gras si possible )
1 cube de bouillon de poulet
4 carottes
2 oignons
5 champignons de Paris frais ( ici moyen format )
20 cl de crème fleurette
2 cuillères de farine
25 cl de vin blanc
3 cuillères à soupe de jus de citron
Huile d’olive
1 ou 2 cuillère de Sauceline ( marque Maïzena )  pour épaissir ( facultatif )

Dans une cocotte ou un faitout, faire revenir la viande en cubes assez gros avec les oignons émincés et un fond d’huile d’olive jusqu’à ce que les morceaux soient un peu dorés. Saupoudrer de 2 cuillères de farine.
Bien remuer. Ajouter 1 verre d’eau et remuer.
Ajouter le cube de bouillon de poule puis le vin.
Couper les carottes en rondelles et les ajouter. Faire revenir les champignons dans une poêle avec un peu d’huile. Quand ils ont perdus leur eau, ajouter dans la cocotte .
Laisser mijoter à feu très doux environ 1h30 en remuant régulièrement.
Si nécessaire, rajouter un peu d’eau ( très peu ) de temps en temps pour ne pas que la viande n’accroche.A la fin si la sauce est trop liquide , on peut l’épaissir en ajoutant la sauceline et continuer de cuire 2 minutes.
Eteindre le feu et ajouter la crème fleurette puis le jus de citron et bien remuer. Remettre sur le feu 1 ou 2 minutes pour réchauffer la crème mais elle ne doit pas cuire.
Servir avec du riz long grain de qualité , style Oncle’s Ben.

Crumble poires – bananes chocolat

Quand je prépare ce crumble à la maison, mon petit dernier mange à lui seul une bonne partie du plat. Il faut donc soit le cacher, soit en manger aussi une bonne partie avant qu’il ne rentre de l’école ! Il faut dire que l’association poires – bananes chocolat même si elle est assez banale et pas très innovante est toujours aussi délicieuse et rend même un peu addict je dois avouer … En plus avec les amandes effilées et son petit côté croquant sous la dent,  c’est juste irrésistible !
J’avais posté cette recette il y a longtemps longtemps, au tout début de mon blog ( presque 2 ans maintenant ) quand mes photos étaient bien moches et ne rendaient pas forcément honneur à la recette alors je la remonte et vous la fait partager à nouveau …

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Crumble poires, bananes  chocolat

Pour 6 – 8 personnes

4 bananes
5 ou 6 poires mûres ( suivant la grosseur )
150 à 200 g de chocolat noir pâtissier ( suivant votre degré de gourmandise )
200 g de farine
130 g de sucre roux
130 g de beurre
50 g de poudre d’amandes
50 g d’amandes effilées

Au fond d’un plat disposer les bananes coupées en lamelles pas trop fines puis les poires pelées en morceaux ( on peut utiliser des poires au sirop).
Mélanger les fruits.
Concasser le chocolat en morceaux ( je le fais avec un pilon ) puis les répartir sur les fruits.
Préparer la pâte à crumble: Faire fondre le beurre une minute au micro-ondes. Ajouter le sucre, la farine et la poudre d’amandes.
Malaxer avec le bout des doigts afin d’obtenir la consistance d’un gros sable.
Couvrir les fruits de pâte à crumble.
Enfourner pour 20 mn à 180°  puis répartir sur toute la surface du crumble les amandes effilées et continuer la cuisson environ 10 -15 mn.

Burger  » Le Bartholomé  »

Il parait que la burger mania gagne la France et que nous sommes les deuxièmes plus gros consommateurs de ces sandwichs en Europe, après nos amis Anglais . C’est ce qu’affirme «  750 le mag » du mois de février – mars qui consacre un article à la nouvelle enseigne de burgers maison  » Big Fernand  » qui a ouvert ses portes à Paris et à Lyon.
Je ne vais pas donner mon avis sur ce lieu branché qui accueille ses clients en chemise à carreaux et casquette franchouillarde car cela fait bien longtemps que je ne suis pas montée à la capitale et donc je n’ai pas eu la chance de les goûter .
Par contre j’ai eu très envie de tester la recette d’un de leur burger qui fait l’unanimité et qui m’a donné l’eau à la bouche : le Bartholomé à la raclette de Savoie.
Avec un pain hamburger maison, des herbes fraîches et de la sauce barbecue (entre autres ) c’est juste un délice qui a effectivement été apprécié par toute ma petite famille ( tu m’étonnes ) !

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Avec cette recette je participe au 54ème tournoi du jeu ‘KikiVeutKiVientKuisiner’  ( KKVKVK ) dont le thème a été choisi par ma copine Lyne du très joli blog  » Epices et moi  »

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Burger  » Le bartholomé « 

Pour 4 burgers

( J’ai utilisé la base du pain aux noix  qui était très moelleux et c’était parfait pour les burgers : )

Pour les pains à burgers :

250 g de farine
10 g de sucre
35 g de levain liquide ( recette ici )
5 g de levure fraîche de boulangerie
10 g de lait en poudre
35 g de beurre
5 g de sel
12 cl d’eau à 20 cl

Pour la garniture :

4 steaks hachés du boucher si possible
4 tranches de raclette de Savoie au lait cru
4 tranches fines de lard fumé
Sauce Barbecue
Oignons frits ( normalement confit d’oignons )
Ciboulette fraîche
Paprika
Quelques feuilles de salade ( ajout personnel )

Préparation des pains à burgers :

Dans la machine à pain ( programme pain sucré ) , mettre la levure et l’eau tiède . Si vous avez une machine qui a un préchauffage, enclencher la machine . Sinon, si elle pétrit de suite ( ça dépend des modèles ) , attendre 15 minutes.
Ajouter le levain et le lait en poudre. Ensuite ajouter la farine, le sucre, le beurre en morceaux et le sel . Attendre que tout le programme de levée et de pétrissage soit terminé ( environ 2H30 ) et retirer le pâton avant le programme  » cuisson « .
Déposer sur une feuille de papier sulfurisé farinée et former 4 boules de 125 g environ et les aplatir légèrement . Mettre sous un torchon à température ambiante pendant 2 heures.
Faire chauffer le four à 220° avec une lèche frite à l’intérieur .
Quand le four est chaud, mettre les pains à cuire et jeter 2 verres d’eau dans la lèche- frite
. Cuisson 12 minutes .
Sortir les pains et laisser tiédir .
Faire cuire les steaks hachés en les saupoudrant à mi cuisson de paprika . Déposer une tranche de raclette sur chaque steak pendant la cuisson.
Faire dorer dans la poêle les tranches de lard fumé .
Couper les pains en 2 et les tartiner de sauce barbecue . Saupoudrer sur un côté d’oignons confits ( normalement c’est du confit d’oignons ) et de ciboulette .
Poser chaque steak sur les pains. Couper en 2 les tranches de lard et les poser sur les steaks avec une tranche de salade. Refermer avec les pains et déguster de suite .

Cake au chocolat doux

Je profite de mes derniers jours de temps libre  avant ma formation pour continuer de tester les délices du livre de Philippe Contincini  » La pâtisserie des rêves  » . Aujourd’hui je vous présente un cake au chocolat noir,  le meilleur que j’ai mangé jusqu’à présent . Moelleux , léger et pourtant bien chocolaté , on sent également plusieurs textures car une partie du chocolat est concassé et il y a un ajout de grains de sucre dans la pâte qui est très agréable . Normalement Monsieur Conticini met ses grains de sucre au fond du gâteau mais je préfère le mettre dessus ou à l’intérieur, que voulez-vous…
Si vous avez raté les autres recettes du grand pâtissier que j’ai testées et qui sont tout aussi délicieuses , vous pouvez retrouver ici le cake moelleux aux framboises et le biscuit noisettine et marbré chocolat .
Je suis définitivement conquise par les gâteaux de ce grand chef  pâtissier ( vous l’aurez bien compris ) car tout est bien dosé, il n’y a aucune modification à faire ( non pas que j’ai la prétention de modifier quoi ce soit mais il faut parfois réajuster le temps de cuisson ou s’adapter quand on n’a pas le matériel ou les ingrédients des pro ) et à chaque fois c’est un régal …

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Cake au chocolat doux

Pour 1 cake

110 g de chocolat
20 g de chocolat au lait
70 g de beurre
3 blancs d’oeufs
1 oeuf entier
1 jaune d’oeuf
90 g de sucre roux
90 g de poudre de noisettes
20 g de sucre glace
1 pincée de fleur de sel
40 g de farine
1/2 cuillère à café de levure chimique
20 g de sucre en grains ( sucre perlé )

Faire fondre le chocolat au lait avec 40 g de chocolat noir et le beurre en morceaux ( ici au micro-ondes pendant 1 à 2 minutes ).
Monter les blancs d’oeufs avec 15 g de sucre roux dès le départ. Ils doivent être mousseux.
Dans un saladier, mélanger la poudre de noisettes avec le reste de sucre roux , le sucre glace et le sel. Ajouter l’oeuf entier et le jaune.
Fouetter vivement pendant 30 secondes environ puis incorporer le chocolat fondu puis la farine et la levure préalablement tamisées.
Au moment d’incorporer les blancs d’oeufs en 2 fois, ajouter en même temps le reste de chocolat noir concassés en petits morceaux et le sucre en grain. Mélanger à l’aide d’une spatule souple .
La pâte doit être souple et aérienne.
Remplir un moule à cake beurré et fariné et enfourner à 180° pour 25 à 30 minutes selon les fours.
Enfoncer la lame d’un couteau, elle doit ressortir sèche .
Laisser encore 5 minutes dans le four éteint puis laisser refroidir avant de démouler .

Gâteau au yaourt et fruits au sirop

Il fallait que je vous poste cette recette de gâteau au yaourt et aux fruits au sirop car à chaque fois que j’en fais, mes enfants le dévorent et mes invités me font des éloges. Du coup j’ai presque honte de dire que c’est un simple gâteau au yaourt ( et oui  une blogueuse culinaire ne fait pas que des St Honoré à la crème chiboust et meringue Italienne ou des layer cake arc-en-ciel à 12 étages… ).
Les petits plus de ce gâteau : tout d’abord un peu d’eau de vie d’abricot qui donne un bon parfum à la pâte ( ne vous inquiétez pas pour les enfants, l’alcool s’évapore à la cuisson pour ne laisser que le goût ) , un ajout de fruits aux sirop qui apportent une texture différente en bouche  et amènent un peu de fraîcheur et surtout le jus du bocal ( pas tout, hein ? ) que l’on verse sur le gâteau encore tiède et qui apporte un moelleux incomparable. Voilà, rien de bien compliqué mais ces variations  en font un gâteau au yaourt qui change de celui que l’on fait d’habitude !

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Gâteau au yaourt aux fruits au sirop

1 yaourt nature ( ici à la vanille ) – prendre le pot vide pour mesure –
1 mesure d’huile neutre ( ici de tournesol )
1 mesure + 1/2 de sucre
3 mesures de farine
3 oeufs
1 sachet de levure chimique
2 ou 3 cuillères à soupe d’eau de vie d’abricots
1 grosse boîte ou bocal de fruits au sirop ( ici une macédoine de fruits mais vous pouvez utiliser tous les fruits à votre goût, les pêches ou les cerises sont parfaites ) – garder le sirop de la boîte –
180 ml de sirop ( pas plus , pas moins )
Sucre glace

Vider le yaourt dans un saladier . Ajouter l’huile , le sucre, la farine, les oeufs, la levure, l’eau de vie et mélanger .
Egoutter les fruits au sirop et garder le jus à part .
Ajouter les fruits égouttés à la pâte et bien mélanger .
Verser dans un moule beurré et enfourner pour 40 minutes à 180°.
Quand le gâteau est cuit , le sortir du four et attendre 5 mn. Avec un pic à brochette, le percer un peu partout et verser le sirop qui va s’imbiber dans le gâteau.
Attendre le complet refroidissement avant de saupoudrer de sucre glace et de déguster .

Spanakopita à la féta

En Grèce il n’y a pas que les feuilles de vignes farcies et la moussaka. Si vous avez la chance d’aller faire un petit voyage dans cette magnifique île , vous allez sans doute goûter une de leur spécialité un peu moins connue :  des petits chaussons salés farcis aux épinards que l’on déguste traditionnellement en mezzé ( entrée  ), appelés plus  » simplement  » les spanakopitas  » ( à répéter 10 fois de suite avec un chausson dans la bouche… ).
Parfois composés comme ici de féta et d’olives noires, il existe différentes versions avec de la pâte filo par exemple. On peut les faire aussi sans fromage, c’est vous qui voyez mais personnellement je trouve que c’est la fêta qui leur donne ce goût si particulier et du coup tout leur charme.
Faute de pouvoir voyager , j’ai pioché cette recette dans le livre de Julie Andrieu ,  » Julie cuisine le monde  » et comme pour mon premier essai ( souvenez vous , c’était le meatloaf de viande ) je n’ai pas été déçue .
J’ai juste opéré quelques modifications ( comme d’habitude ) et mis un peu plus de fromage car j’adore ça et je trouve que l’association avec les épinards est vraiment délicieuse .
Comme dit Julie, n’écrasez  pas trop  la fêta car c’est très agréable de tomber sur des morceaux un peu gros quand on déguste ces petits chaussons !

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Spanakopita à la féta

Pour une douzaine de spanakopita

Entre 350 g et 400 g de pâte brisée
400 g d’épinards
1 quinzaine d’olives noires dénoyautées
2 oeufs
250 g de fêta égouttée
2 cuillères à soupe d’oignons frits
2 cuillères à soupe de persil haché
Poivre 5 baies
Huile d’olive

Dans un grand faitout, faire cuire les épinards avec un petit fond d’huile . Ils vont réduire beaucoup.
Egoutter si nécessaire.
Ecraser la fêta à la fourchette avec les oeufs ( sans trop broyer , il faut laisser des petits morceaux ). Ajouter les olives noires coupées en morceaux, les oignons frits, le persil haché et du poivre . Ne pas saler ( à cause des olives et du fromage qui le sont déjà ).
Mélanger le mélange oeufs – fêta avec les épinards.
Former des carrés de 10 cm de côté avec la pâte brisée préalablement étalée.
Mettre de la farce aux épinards au centre de chaque carré et rabattre chacun des côtés sans souder complètement .
On peut dorer au jaune d’oeuf la pâte .
Enfourner pour 30 minutes à 180° et déguster tièdes .