Dunes blanches { chouquettes fourrées crème mousseline }

Si un jour vous vous promenez vers le Cap Ferret pas très loin de chez moi, vous irez sans doute goûter les célèbres dunes blanches de chez Pascal. Ce n’est pas la peine d’essayer d’obtenir des informations, la recette est gardée bien secrète ( comme la Tropézienne de St Tropez / et oui ).
En visionnant la vidéo ( l’émission «  La meilleure boulangerie de France  » ) ou Pascal dévoile une petite partie de la recette, on peut glaner quelques infos : tout d’abord les chouquettes sont enrichies en beurre pour plus de goût.  Du coup j’ai opté pour celles de mon chouchou Philippe Conticini qui sont parfaites !
Ensuite il dévoile que la crème à l’intérieur des dunes blanches n’est pas une simple chantilly vanillée mais qu’elle est mélangée aussi avec de la crème pâtissière ( une crème diplomatee, quoi mais ici sans gélatine).
Après avoir testé plusieurs recettes de crème ( les crèmes mousselines traditionnelles sont un peu lourdes et n’ont pas la consistance de celle de Pascal ), voilà ma version des dunes blanches .
Et même si ce n’est pas la recette originale, vu la vitesse à laquelle est partie la fournée, je pense qu’elles ne sont pas mal non plus. Vous m’en direz des nouvelles mes chouquettes …

dunes-blanches

Dunes blanches

Pour une quarantaine de dunes blanches :

Pour les chouquettes :

125 g de lait
125 g d’eau
110 g de beurre
10 g de sucre
145 g de farine tamisée
5 oeufs
1 pincée de sel
Sucre en grains
Sucre glace

Pour la crème pâtissière :

125 ml de lait
1 jaune d’oeuf
30 g de sucre
15 g de farine
1/2 gousse de vanille
30 g de beurre

Pour la crème chantilly
:

220 ml de crème entière fleurette bien froide ( ou une crème fraîche liquide à 30 ou 35 % de matières grasses / très important )
20 g de sucre glace

 

Préparer les chouquettes : Dans une casserole, mettre le lait, l’eau, le beurre, les 10 g de sucre et la pincée de sel. Quand le liquide arrive à ébullition, ajouter la farine d’un seul coup et mélanger fermement avec un fouet. Laisser le feu doux allumé et mélanger pendant 1 ou 2 minutes pour  » dessécher  » la pâte ( en ôtant le maximum d’humidité , on aide les choux à bien gonfler ). Eteindre le feu et ajouter les oeufs un à un et mélanger au fouet électrique si possible ( ou au robot avec la feuille ) ou à la main mais il faut avoir un bon coup de main. Quand la pâte est bien lisse et homogène, la mettre en poche à douille ( ici j’ai utilisé un embout cannelé mais on peut ne rien mettre ). Déposer des tas de pâte ( ou à l’aide de 2 cuillères ) de la taille d’une balle de ping pong sur 2 plaques tapissées de papier sulfurisé . Saupoudrer de sucre en grain et enfourner pour 20 mn à 170°.

Préparer la crème pâtissière : Dans une casserole, faire chauffer le lait avec les graines de l’intérieur de la demi gousse de vanille Dans un saladier, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre ( à la main ça ira très bien ). Une fois le mélange sucre/jaune blanchi, ajouter la farine  tamisée et continuer de fouetter. Verser le lait chaud dessus, mélanger et reverser le tout dans la casserole. Faire épaissir sur feu doux . Lorsque la crème a pris et est bien épaisse, éteindre le feu et incorporer le beurre.

Laisser refroidir et préparer la chantilly : dans le bol du robot avec la fouet ( ou dans un saladier avec un fouet électrique ), fouetter la crème bien froide avec le sucre ( vous ne réussirez la chantilly que si la crème est entière, elle doit contenir au moins 30% de matières grasses / c’est le secret de la chantilly, rien de compliqué … ) .
Quand elle a une belle texture, la mélanger avec la crème pâtissière à l’aide d’une spatule en soulevant la masse délicatement ( même principe que la mousse au chocolat ). Une fois que le mélange est bien homogène, mettre la crème mousseline en poche à douille ( ici j’ai utilisé un embout allongé pour fourrer les éclairs ), faire un petit trou dessous chaque chouquette et fourrer de crème.
Reposer les chouquettes sur les plaques de pâtisserie et les saupoudrer généreusement de sucre glace.

Caramel au beurre salé

Personnellement à la maison c’est la fête du slip, enfin des crêpes  toute l’année. Crêpes au goûter, crêpes au dessert, crêpes du dimanche, tout est bon pour dégainer la poêle et toutes les pâtes à tartiner et les confitures qui vont avec ! D’ailleurs elles sont tellement appréciées ici que lorsque j’ai voulu faire une photo, elles avaient été toutes cocotées ( du verbe cocoter, c’est à dire en Patois de chez moi, dévorées, gobées, englouties, sifflées … ).
Et je peux vous dire que des crêpes tartinées de cette divine recette inratable de caramel au beurre salé ( un tantinet lourde cette phrase ), c’est juste une tuerie. Elle vient de ma copine Cathy du très joli blog Kaderick en kuizinn. Je ne suis jamais déçue par ses recettes et elle explique les plus compliquées comme si c’était un jeu d’enfant . Une vrai pro !
Je sais que beaucoup d’entre vous n’aiment pas réaliser du caramel mais je vous donne quelques petites astuces plus bas qui vont vous aider, j’espère …

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Caramel au beurre salé

Pour 2 pots

150 g de sucre
30 g de beurre
100 ml de crème liquide entière fleurette
1 ou 2 pincée de fleur de sel de Guérande

Préparer le caramel :
1ère méthode ( normalement inratable si on ne touche à rien au début ): mettre le sucre dans une casserole anti-adhésive et  faire chauffer à feu doux sans y toucher jusqu’à ce que les bords commencent à prendre une belle couleur ambrée. A ce moment là on peut commencer à remuer la casserole en la penchant pour repartir le sucre. A la fin , on peut remuer avec une cuillère en bois . On doit obtenir un beau caramel un peu foncé.
2ème méthode : dans une casserole à fond épais, mettre le sucre avec une cuillère à soupe d’eau et faire chauffer à feu doux en remuant régulièrement jusqu’à obtenir un beau caramel un peu foncé.
Astuce : Si le sucre se cristallise et commence à former des paquets ne vous inquiétez pas. Il faudra continuer à le faire cuire sans ajouter d’eau jusqu’à ce qu’il prenne une belle couleur ( ça peut prendre du temps mais il faut être patient ! ).

Dès que le caramel est bien coloré, ajouter le beurre en petits morceaux, remuer avec une cuillère en bois ( sur feu doux ) puis éteindre le feu et commencer à verser la crème liquide en filet tout doucement ( attention aux projections !!! ). Quand la crème est toute incorporée, rallumer le feu , ajouter la fleur de sel et mélanger pendant 1 minute . Eteindre, attendre que le caramel tiédisse et le mettre en pots.
Il se conserve plusieurs semaines au frigo.

Pour être sur de réussir le caramel, voilà une astuce que j’ai trouvée par hasard ( comme la tarte tatin, vous voyez un peu ? ). Laisser un pot en verre rempli de sucre sans couvercle dehors pendant quelques jours ( on peut mettre un torchon dessus ). Le sucre va absorber l’humidité de la nuit et sera parfait pour fondre en caramel par la suite .

Muffins aux myrtilles

Après moult essais pour sortir des muffins à la myrtille dignes de vous être présentés, j’ai l’honneur et la joie de vous livrer la recette ( vous le dites si j’en fais trop là ).
Ce n’est pas la mienne, non je n’ai pas cette prétention, elle est tirée du livre  » Un goûter à New York  » de Marc Grossman ( alias Bob pour les intimes ).
Vous pouvez trouver plusieurs versions du même auteur car il est tout le temps en train de modifier la recette le bougre ! Du coup j’ai mis aussi mon grain de sel, enfin de sucre, enfin de lait ribot pour tenter de faire un truc plus léger. Parce que les Ricains, ils sont bien mignons mais ils ont tendance à aimer des douceurs ultra sucrées et grasses qui plombent un peu l’estomac. Vous n’êtes pas d’accord ?
Et bien là avec une partie de la crème fraîche remplacée par du lait ribot, c’était top ( la fille trop fière d’elle ).
D’ailleurs si quelqu’un connait ce Bob / Bobby / Bibou , vous pouvez lui dire de ne plus chercher le graal. This recette is THE recette !
Ok pour l’anglais, on repassera …

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Muffins aux myrtilles

Pour une douzaine de gros muffins :

125 g de myrtilles fraîches ou surgelées
170 g de confitures de myrtilles ou de fruits rouges

Ingrédients secs :

320  g de farine
50 g de sucre
1 cuillère à soupe de levure chimique
2 pincées de bicarbonate de sodium ( au rayon du sel ou au rayon bio des grandes surfaces )

Ingrédients liquides :

180 ml de crème fraîche liquide ( ici une briquette semi-légère à 18% de matières grasses )
300 ml de lait ribot ( au rayon des laitages frais )
50 ml d’huile ( ici de noisettes )
1 oeuf
1 gousse de vanille

Pour la finition :

Sucre glace

Prendre 2 saladiers. Dans un saladier mélanger tous les ingrédients secs. Dans l’autre saladier mélanger les ingrédients liquides avec les graines de l’intérieur de la gousse de vanille. Verser le contenu d’un saladier dans l’autre et mélanger sans insister, juste le temps de lier les ingrédients ( c’est important pour garder le moelleux des muffins ).
Graisser des moules à muffins ou placer des caissettes dans un moule à empreintes . Mettre un peu de pâte au fond puis déposer quelques myrtilles ainsi que de la confiture. Remettre de la pâte ( ne pas remplir plus des 3/4 car ils vont gonfler ) puis quelques myrtilles et encore un peu de confiture sur le dessus.
Enfourner dans un four à 200° pendant 8 minutes puis descendre à 180° pour 15 mn ( vérifier la cuisson en enfonçant la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette, il doit ressortir sec) . Ils doivent être dorés dessus .
Laisser refroidir et saupoudrer de sucre glace.

Tourte aux pommes et sirop d’érable

Dans la série des gâteaux dont je rêvais depuis longtemps, il y avait la tourte aux pommes. Je me l’imaginais avec une bonne pâte sablée maison à l’amande, une garniture de fruits épaisse et fondante, pas trop sucrée et une touche discrète de cannelle ( ils ne sont pas fan à la maison mais j’en mets quand même un peu / c’est qui la chef ? ).
Du coup je me suis mise à chercher le graal sur le net pour trouver la recette parfaite à mon goût. J’ai pioché par ci par là, j’ai changé le sucre par du sirop d’érable pour une touche originale ( c’est ma copine Delphine qui va être contente ) et j’ai testé. D’habitude quand je me lance dans une recette à ma sauce, j’ai besoin de quelques essais avant de vous la présenter ( plusieurs fois, oui j’avoue ) mais là j’ai été convaincue du premier coup . Et vous verrez la pâte est juste top et très facile à étaler. Elle ne se déchire même pas !
D’ailleurs je n’ai pas été la seule à l’apprécier car elle n’a pas passé l’après -midi.
Mon fils aîné qui n’est pas du tout gourmand d’habitude et qui goûte rarement mes gâteaux en a pris plusieurs fois. Il l’a même finie dès que j’ai eu le dos tourné.
Moi qui avait envie de m’en resservir une part le soir devant la télé ( oh ça va, hein  ),  je n’ai trouvé qu’une assiette vide avec quelques miettes, un raisin sec et une lamelle de pomme collée sur le bord.
Un grand moment de solitude, quoi …

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Tourte aux pommes et sirop d’érable

Pâte sablée :

300 g de farine
120 g de beurre
50 g de sucre
1 oeuf
1 pincée de fleur de sel
2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre ( si possible bio / le vinaigre donne du croustillant et une belle texture à la pâte / ne zappez pas ! )
2 ou 3 cuillères à soupe d’eau froide

Garniture aux pommes :

6 belles pommes à cuire de saison
100 g de sirop d’érable
60 g de raisins secs
1 pincée de cannelle
1 pincée de fleur de sel
4 cuillères à soupe de crème fraîche semi épaisse à 18 % de matières grasses
Un peu de confiture ou de nappage abricots

Perso je fais la pâte au robot mais vous pouvez la faire à la main . Dans la cuve du robot avec la feuille , mettre la farine avec le beurre froid coupé en petits morceaux. Faire tourner doucement jusqu’à ce que le mélange devienne sableux. Ajouter le sucre, l’oeuf, la pincée de sel et le vinaigre. Mélanger et quand la pâte commence à s’amalgamer, ajouter l’eau froide comme suit : une cuillère , laisser pétrir puis une autre etc… jusqu’à ce que la pâte forme un ensemble compact. Arrêter de suite le robot car moins on travaille la pâte, moins elle se rétractera à la cuisson.
Etaler la pâte sur une feuille de papier sulfurisée puis la retourner dans un moule ( ici un cercle beurré de 24 cm ) et garder le surplus pour faire le dessus de la tourte. Etaler le reste de pâte pour faire soit des motifs comme ici avec un emporte pièce ou des bandes pour faire des croisillons. On peut aussi simplement recouvrir la tourte de pâte . Mettre les pâtes au frigo le temps de préparer le reste.
Peler, épépiner et couper les pommes en fines tranches ( c’est important ). Les mettre dans un wok ou une cocotte anti-adhésive avec le sirop d’érable, la cannelle, les raisins secs et la pincée de sel. Faire compoter sur feu doux en remuant sans arrêt jusqu’à ce que les pommes aient rendues toute leur eau ( ça peut prendre du temps, une bonne vingtaine de minutes suivant la variété des pommes ).
Laisser refroidir complètement.
Sortir le fond  de pâte du frigo et percer avec une fourchette. Verser les pommes confites dessus et tasser avec le dos d’une fourchette.
Verser la crème fraîche dessus, lisser.
Déposer le reste de pâte comme vous voulez et enfourner pour 40 mn à 180°.
Sortir la tourte et badigeonner le dessus avec de la confiture ou un nappage abricot ( j’ai mis ce que j’avais dans le frigo, c’est à dire de la confiture de figues ).
Déguster tiède ou froid.

Tarte Normande aux pommes

Le matin je suis très maladroite ( il existe une expression très poétique qui dit la tête dans les fesses mais je préfère dire mal réveillée ) et je fais tout tomber. Ou alors ce sont les objets qui me jouent de mauvais tours. Comme la poignée du mug qui lâche brutalement pendant le transport de la cuisine à la table. Avec le café bouillant dedans bien sûr. Sinon il n’y aurait aucun intérêt pour mes spectateurs. En général il n’y a que le chat qui trône tel un sphinx sur le buffet et bien qu’il ne bouge qu’une demie moustache sans laisser rien paraître, je le soupçonne de bien se marrer à l’intérieur.
Mais vous vous demandez bien quel rapport avec cette sympathique tarte Normande aux pommes, et bien il n’y en a pas. Je ne vais pas me mettre à confectionner des gâteaux de bon matin pour les retrouver sur mes chaussons !
D’ailleurs la précision sur le fruit qui compose cette tarte  n’est pas utile car une tarte Normande est toujours aux pommes. Le reste c’est de la revisite ( oui je sais pour une blogueuse culinaire qui est toujours en train de modifier les recettes je ne devrais pas trop ramener ma poire / enfin ma pomme ).
Avec une pâte sablée maison ( si possible / mais si c’est possible ) elle est très simple mais vraiment délicieuse . A refaire sans tarder.

tarte-Normande

HARIBO

Le sphinx ( mon chat Haribo )

Tarte Normande aux pommes

1 pâte sablée ( recette ici )
4 pommes à cuire
20 cl de crème fraîche
70 g de sucre
4 oeufs
50 g de Maizena ou de poudre d’amandes ( ici de la Maizena )
1 cuillère à soupe de Calvados ou de rhum vieux
Quelques gouttes d’extrait de vanille
Sucre glace pour le dessus ( facultatif )

Préparer la pâte sablée et l’étaler dans un moule à tarte ( ici un moule à manqué de 24 cm ). On peut réaliser des sablés avec les chutes. Mettre au frais 30 mn.
Peler et couper les pommes en cubes. Les disposer sur la pâte et enfourner 10 mn à 180° pour précuire la pâte et les pommes.
Battre les oeufs avec la crème fraîche. Ajouter le sucre, la Maizena, la vanille et l’alcool. Si l’appareil a des grumeaux, donner un petit coup de mixeur plongeur.
Sortir la tarte et verser la crème aux oeufs. Remettre au four pendant 45 à 50 mn. Le dessus doit être doré et la crème bien cuite .
Laisser refroidir et mettre au frais avant de déguster.

Bakewell tart

Aujourd’hui je vous présente une petite tarte so British aux amandes fourrée à la confiture qui peut se déguster  pendant le fameux five o’clock. Avec quelques gâteaux sophistiqués, des club sandwichs sur de la jolie vaisselle, le tout posé sur une nappe fleurie un peu kitch devant un bon feu de cheminée qui crépite.
Si vous fermez les yeux je suis sûre que vous vous imaginez le scénario vous aussi.
En plus vous avez très faim parce que vous avez effectué la traditionnelle promenade in the garden avant de passer à table.
En attendant de vivre réellement la scène ( n’oubliez pas votre petite laine, vos bottes et votre parapluie pour la promenade ), vous pouvez toujours confectionner cette délicieuse tarte avec votre confiture préférée. Je vous conseille juste d’utiliser si possible une confiture maison très peu sucrée ou une du commerce allégée en sucre car entre la pâte sablée et la garniture à l’amande sur le dessus, c’est bien assez.
Et pourtant j’ai diminué les doses de la recette originale tirée du livre  » Avec un nuage de lait, s’il vous plait  » de John Bentham.

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Bakewell tart

1 pâte sablée ( recette ici mais avec 40 g de sucre seulement )
5 / 6 cuillères à soupe de confiture de votre choix peu sucrée ( ici myrtilles maison ) ou allégée ( style Confipot si vous utilisez une confiture du commerce )
120 g de sucre ( si vous utilisez une confiture du commerce , baissez la quantité de sucre à 100 g )
3 oeufs
150 g de poudre d’amandes
Quelques gouttes d’essence de vanille
Amandes effilées

Etaler la pâte sablée dans un moule recouvert d’une feuille de papier sulfurisé. Mettre au frais pendant 1/2 heure . Si vous utilisez une pâte à tarte du commerce , cette étape est inutile.
Sortir la pâte et étaler la confiture sur le fond.
Au fouet, battre les oeufs pendant 5 minutes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange triple de volume et devienne mousseux et pâle. Ajouter la poudre d’amandes et incorporer doucement à l’aide d’une spatule.
Etaler cette préparation sur la confiture .
Saupoudrer d’amandes effilées et enfourner à 180° pendant 30 à 40 mn. Le dessus doit être doré.
Laisser complètement refroidir avant de servir.

Confiture de kiwi au citron

Il y a quelques années, j’avais mangé chez des cousins une petite confiture maison de kiwi parfumée au citron absolument divine et je m’étais promise d’en faire un jour ! Bon je sais, je suis longue à la détente. En tout cas ne faîtes pas comme moi et n’hésitez pas à confiturer ou compoter dès maintenant car c’est la pleine saison de ce fruit ultra vitaminé. Et oubliez le kiwi de Nouvelle Zélande ( ils ont les All Black, ils nous ridiculisent pendant les matchs de rugby, gardons le kiwi haut ! ) on a ce qu’il faut ici, la France est le cinquième producteur mondial avec près de 75000 tonnes par an. Notamment dans la région de l’Adour où plus de 300 producteurs s’en occupent amoureusement ( oui je sais je suis très sérieuse sur ce sujet, je m’étonne moi -même ). D’ailleurs j’ai tout à coup une vision d’un agriculteur caressant la tête velue d’un kiwi en disant  » ma bibiche, tu es drôlement jolie cette année  » mais bon bref, je m’égare un peu là…
Comme d’habitude, je mets très peu de sucre dans ma confiture mais comme je le dis à chaque fois, je ne vois pas l’intérêt de faire des confitures soi même si c’est pour avoir le même goût que celles du commerce qui sont beaucoup trop sucrées ! Et pas de soucis pour la conservation si on respecte deux ou trois petites règles que je dévoile plus bas ( et oui il faut lire jusqu’au  bout mes petits lapins  ).

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Confiture de kiwi au citron

Pour 4 / 5 pots

1,5 kg de kiwis mûrs mais un peu fermes ( poids épluché )
500 g de sucre
1 citron bio
1/2 cuillère à café d’agar – agar en poudre

La veille, peler et couper les kiwis en petits morceaux. Les mettre dans une cocotte avec le sucre et le zeste du citron. Mélanger et laisser macérer toute la nuit ( les fruits vont lâcher de l’eau ).
Bien laver les pots ( s’ils ne sont pas neufs ) et les ébouillanter puis les sécher soigneusement avec un torchon propre.
Le lendemain, cuire sur feu doux sans écumer environ une heure en remuant régulièrement . 2 minutes avant la fin saupoudrer l’agar -agar sur les fruits ( attention à ne pas faire de paquets, si possible le passer au dessus d’un tamis ou d’une fine passoire ) et continuer à faire bouillir la confiture.
Avec une petite louche, verser la confiture ENCORE BOUILLANTE dans les pots, les refermer fortement et les retourner de suite en les posant sur le plan de travail.
Laisser complètement refroidir avant de retourner les pots.
Cette confiture se conserve parfaitement plusieurs mois dans un endroit frais à l’abri de la lumière.

Tarte amandine aux mirabelles

Comment j’ai kiffé cette tarte, c’est dingue ! Moi qui fait rarement deux fois la même recette, je viens de la refaire à une semaine d’intervalle . En plus vous pouvez y mettre tous les fruits de saison, c’est juste un régal !
Et depuis quelques jours les mirabelles sont sur les étals des primeurs. A ce propos, depuis que je bosse sur les marchés avec mon Estafette Capucine, je ne peux plus acheter les fruits et légumes des grandes surfaces.
J’ai goûté ceux d’un producteur qui vend en face de moi et ils sont terribles. Les tomates ont le goût de tomates ( et pas d’eau comme on les trouve souvent ces dernières années ) et les fruits sont bien mûrs et bien sucrés. Impossible de revenir en arrière. Les prix sont parfois un peu plus chers mais tant pis, je préfère la qualité .
Moi qui suis d’ailleurs une fruit addict, je suis comblée.
Ici  l’association mirabelles-amandes est bien sûre parfaite mais je compte bien tenter avec plein d’autres fruits !

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Tarte amandine aux mirabelles

Pour la pâte sablée aux amandes:

250 g de farine
90 g de sucre
100 g de beurre ramolli
30 g de poudre d’amandes
1 oeuf
1 pinçée de sel
1 ou 2 cuillères à soupe d’eau

Pour la garniture :

600 g de mirabelles ( poids total sans les noyaux )
30 g de cassonade
1 citron bio
2 oeufs
40 g de poudre d’amandes
40 g de sucre
20 cl de crème fraîche
1 pincée de sel
Sucre glace pour le dessus

Préparer la pâte sablée : au robot avec la feuille, mettre la farine avec le beurre et mélanger doucement. Ajouter l’oeuf, le sucre, la poudre d’amande et le sel. Quand le mélange forme un sable grossier, ajouter une ou deux cuillères à soupe d’eau et pétrir jusqu’à ce que la pâte forme une belle boule.
L’étaler entre 2 grandes feuilles de film plastique alimentaire (IMPORTANT :  ne zappez pas cette étape sinon vous allez galérer car toutes les pâtes sablées sont friables !!! )
Mettre le tout sur une plaque ( avec le film ) et placer au frais au moins 1 heure.
Laver les fruits et ôter les noyaux. Verser les 30 g de cassonade et râper dessus le zeste du citron.
Mélanger.
Sortir la pâte du film plastique et l’étaler dans un cercle à pâtisserie à hauts bords ( ici un 24 cm ) ou dans un moule à tarte.
Enfourner pour 10 mn à 180°.
Mélanger la crème fraîche avec les oeufs, la poudre d’amandes, le sel et le sucre.
Verser sur la pâte puis déposer les fruits et remettre au four pendant 40 à 45 mn.
Laisser refroidir et saupoudrer de sucre glace.
Placer au frigo et déguster froid.

Crumble aux figues { farine de châtaigne et amandes }

Oui je sais ce n’est pas très raisonnable d’allumer le four par cette canicule caniculaire mais j’ai attendu le soir pour le faire cuire. Je n’ai pas pu résister après avoir eu en cadeau un énorme cageot de figues fraîches de ma copine choupinette ( merci copine ).
Le figuier de sa grand mère dans son bled perdu produit tellement de gros spécimens qu’elle en donne à tous les promeneurs qui passent devant  chez elle. Non je ne vous donnerai pas son adresse. De toutes façons même avec un  GPS vous risqueriez de ne jamais trouver votre chemin…
Perso j’en ai donc mangé une bonne partie, fait quelques pots de confiote ( c’est une de mes préférées ) et terminé par ce délicieux crumble. L’association figue, farine de châtaigne et amandes fonctionne très bien !

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Crumble aux figues ( farine de châtaignes et amandes )

500 g de figues fraiches
20 g de farine
50 g de farine de châtaigne
80 g de sucre
80 g de poudre d’amandes
70 g de beurre
1 pincée de sel

Découper les figues et les disposer dans un plat allant au four.
Faire fondre le beurre . Verser les farines, la poudre d’amandes, le sucre et le sel.
Avec le bout des doigts, former la consistance d’un sable et le saupoudrer sur les figues.
Enfourner pour 30 mn à 180°.

Tarte au citron meringuée

J’ai mis mon citronnier dehors et je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il a perdu 3 citrons d’un coup. La chaleur peut être ou le mistral Bordelais.
Du coup ma fille a suggéré un petit atelier cuisine pour que je lui apprenne à réaliser son dessert préféré : la tarte au citron meringuée.
Je vois déjà des yeux qui pétillent. Il parait que la tarte au citron est dans le top 10 des desserts préférés des Français !
J’ai réalisé plusieurs versions mais sur c’est celle de Thierry Mulhaupt ( le célèbre pâtissier Alsacien ) dénichée sur le site de Mercotte que j’ai vraiment craqué.
Une pâte sablée croustillante et fondante, une garniture au citron pas trop acidulée ( moins que le lemon curd )  bien parfumée ainsi qu’ une meringue Italienne parfaite ( ça c’est ma recette mais c’est le seul moyen pour avoir un décor qui se tient bien ), cette tarte est juste une petite tuerie et à chaque fois que je la réalise, je n’ai que des compliments …

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Tarte au citron meringuée

Pâte sablée :

250 g de farine
140 g de beurre
30 g de poudre d’amandes
75 g de sucre
1 bonne pincée de sel
1 jaune d’oeuf
Un peu d’eau

Royale au citron :

2 oeufs
1 jaune d’oeuf
100 g de sucre
25 g de Maizena
170 g de crème Fleurette ( crème entière liquide )
130 g de jus de citron
1 citron jaune bio

Meringue Italienne :

2 blancs d’oeufs
120 g de sucre
30 ml d’eau
1 pincée de sel

 

Préparer la pâte ( au robot avec la feuille ) ou à la main : sabler la farine et le beurre ramolli dans le bol du robot équipé de la feuille. Ajouter la poudre d’amande, le sel, le sucre. Mélanger jusqu’à obtenir un sable grossier. Ajouter le jaune d’oeuf en dernier et ajouter si besoin 1 ou 2 cuillères à soupe d’eau jusqu’à ce que la pâte forme une belle boule.. Étaler entre deux feuilles de film alimentaire et laisser reposer au frigo 1 heure .

Préparer la royale au citron : Mélanger la Maïzena avec le sucre et verser ce mélange sur les oeufs et le jaune en fouettant. Ajouter ensuite le jus de citron, le zeste et la crème. Mélanger pour obtenir un mélange homogène.

Le fonçage : étaler la pâte sur une épaisseur de 2/3 mm et foncer un cercle à tarte ( ici 24 cm de diamètre ). Réserver au frais pendant que le four préchauffe à 180°. Précuire le fond de tarte à blanc pendant 5 min puis le garnir avec la royale au citron et poursuivre la cuisson pendant 30 min.
Laisser refroidir sur une grille.

Préparer la meringue Italienne : verser le sucre avec l’eau dans une casserole . Porter à ébullition pour réaliser un sirop de sucre . Placer un thermomètre et atteindre la température de 118°.
Pendant ce temps, monter les blancs en neige avec le sel jusqu’à ce qu’ils soient fermes.
Dès que le sirop atteint la bonne température, verser le sirop en filet ( attention aux éclaboussures, le mieux est de verser sur le côté, pas sur le fouet ) et continuer à battre jusqu’à ce que les blancs en neige soient bien brillants et forment un bec d’oiseau.
Mettre dans une poche à douille et déposer sur la tarte comme vous voulez.
Dorer au chalumeau ou au grill du four.
Laisser refroidir et placer au frigo pendant au moins 2 heures.