Bombolini au chocolat ( beignets fourrés )

Les beignets se font rares sur ce blog. Et oui comme je vous le dis à chaque fois que je poste une recette de ce style, je proclame haut et fort que je ne suis pas friture ! Mais que voulez-vous, depuis plusieurs années mes schtroumpfs m’en réclament régulièrement et je suis quelques jours en vacances, alors j’ai craqué sous l’effet du soleil après deux mojitos.
Les bombolini, ce sont ces beignets tous ronds que l’on vend aux bords des plages en Italie l’été ( dans le sud de la France, on les appelle affectueusement  » Mascotte «  ) mais on les déguste sous d’autres noms dans de nombreux pays. Berliners ou boule de Berlin en Allemagne, Bombas frittas en Espagne, Soufganiot en Israël ou Paczki en Pologne, ils ont la particularité d’être très légers ( c’est une pâte levée comme une brioche ) et en plus ici ils n’étaient pas gras du tout ( pour sa défense, votre honneur ). J’ai même été surprise en appuyant dessus, l’épreuve ultime du beignet ( on plante un doigt sur la surface et ensuite on cherche quelqu’un pour s’essuyer sur son tee-shirt ).
J’ai chipé la recette à Sandra du blog  » Le pétrin «  qui améliore ses beignets d’année en année. Elle pour moi est une référence dans le domaine de la boulange.
Je n’ai eu que des compliments sur ces bombolini, même de chéri qui se prend parfois pour un membre de jury culinaire sur une émission de télé. Après deux ou trois specimens dans le gosier, on ne l’a même pas entendu râler, il était conquis aussi !

mascotte-nutella

Bombolini au chocolat 

Pour une vingtaine de beignets

520 g de farine
15 g de fraîche ou 2 cuillères à café de levure sèche de boulangerie
50 g de sucre
1/4 cuillère à café de vanille en poudre ( pas mis )
1 cuillère à café de sel fin
220 g de lait ( ou lait végétal ) passé 20 secondes au micro-ondes
2 œufs entiers
2 jaunes d’œuf
50 g de beurre mou
Huile neutre de friture
Pâte à tartiner si possible maison ou bio ( ou confiture, crème pâtissière … )

J’ai utilisé ma machine à pain programme  » pâte  » mais je vous donne la recette pour les réaliser à la main . Le mieux étant de la faire soit à la MAP, soit dans un robot avec le crochet spécial pétrissage.
Dans un grand bol ou un saladier, mélanger la farine avec la levure sèche puis ajouter le sucre, la vanille et le sel et mélanger à nouveau. Creuser un puits et verser le lait, les œufs entiers et les jaunes . Mélanger avec une cuillère en bois en commençant par le centre et en élargissant le mouvement vers les bords en faisant tomber la farine au fur et à mesure. Quand la pâte commence à se rassembler en masse, continuer à la travailler pendant quelques minutes de façon à ce qu’elle devienne homogène et qu’elle prenne de la force.
Ajouter le beurre ramolli en 3 à 4 fois en travaillant la pâte après chaque ajout ( ajouter éventuellement de la farine, perso j’en ai rajouté 3 ou 4 fois, 1 cuillère à soupe maximum à la fois, jusqu’à ce que la pâte soit homogène et ne colle plus aux parois ). Continuer de pétrir au moins 10 min après incorporation complète du beurre jusqu’à ce que la pâte soit devenue souple, lisse et élastique.
Mettre la pâte en boule dans un saladier légèrement huilé, couvrir avec du film alimentaire et laisser lever environ 1h30 ( elle doit doubler de volume ).
Si vous utilisez la machine à pain, utiliser un programme qui pétrit mais ne cuit pas, et aller jusqu’au bout du programme.
Sortir la pâte et l’écraser doucement pour la dégazer partiellement et la transférer sur le plan un travail légèrement fariné. Étaler délicatement la pâte au rouleau jusqu’à une épaisseur d’environ 1,5 cm ( travailler sans trop écraser la pâte, il faut qu’elle reste souple et gonflée ). Avec un emporte-pièce de 8 à 9 cm ou un verre, découper des ronds réguliers en finissant avec un mouvement léger de rotation pour bien souder les bords.
Déposer au fur et à mesure sur plaque de cuisson recouverte d’une feuille de papier sulfurisé légèrement huilé en veillant à bien espacer les ronds de pâte. Rassembler les chutes sans trop les travailler ( éliminer l’excédent de farine ) et recommencer l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.
Couvrir avec un linge propre et laisser lever au minimum 30 min près d’une source de chaleur ou au four à 30° fonction  » étuve « . Les beignets doivent avoir levé et devenir bien bombés.
Chauffer l’huile dans une friteuse ou une grande marmite à bords hauts jusqu’à ce qu’un petit morceau de pâte plongé dedans remonte immédiatement entouré de petites bulles: l’huile ne doit pas être très chaude sinon les beignets dorent immédiatement sans cuire à l’intérieur. Perso j’ai éteint ma poèle à frire plusieurs fois pour la refroidir entre les fournées de cuisson.
Découper le papier sulfurisé autour des ronds de pâte sans les toucher pour éviter qu’ils se déforment ou dégonflent puis les retourner doucement à la surface de l’huile et les plonger en retirant le papier ( j’ai cuit 2 / 3 beignets à la fois )
Frire environ 30 secondes par face. Attention, ils cuisent très vite ! Les retourner 2 ou 3 fois rapidement.
Retirer les boules avec une écumoire et les déposer sur du papier absorbant.
Avec un ciseau, faire une entaille sur la moitié du beignet et les fourrer avec de la pâte à tartiner ( ou confiture ou autre ), puis les saupoudrer de sucre glace.

Cinnamon rolls ( + petits conseils pour la boulange )

Cela fait un moment que je bavais sur les cinnamon rolls, ces petites brioches à la cannelle made in USA que je voyais passer sur la toile. Des petites spirales plus belles les unes que les autres qui m’ont donnée l’envie de m’en rouler une petite tranche moi aussi.
Et la boulange maison, quand on maîtrise deux ou trois petites choses, ce n’est que du bonheur !
Voici mes humbles conseils : tout d’abord le choix de la levure. Après avoir testé les différentes marques, les sèches, la sèche active ( levure SAF pour les pros ) et la fraîche, il n’y a pas photo, la fraîche est ce qui donne le meilleur résultat ! Certes elle est un peu plus chère et plus difficile à trouver ( quoique, on la trouve maintenant dans la plupart des grandes surfaces au rayon des pâtisseries ) mais le jeu en vaut la chandelle.
Deuxièmement j’ai découvert par hasard le levain sec biologique à ajouter en plus à votre préparation ( le levain liquide maison est facile à faire, c’est un peu de farine complète et de farine blanche à faire fermenter quelques jours dans un peu d’eau mais il demande un peu de soins et d’attention pour le conserver ) et donc ce levain sec bio est un petit produit miracle qui donne un moelleux incomparable à tous vos pains et viennoiseries . Il se trouve en magasin bio ou au rayon du même nom de votre grande surface. Testez, vous m’en direz des nouvelles. Perso je ne peux plus m’en passer. Il faut mettre à peu près 15 g pour 300 g de farine.
Troisièmement il faut respecter les temps de pousse et il faut impérativement de la chaleur. Placez votre pâte près d’une cheminée, un poêle à bois, un radiateur l’hiver ou un four sur la fonction étuve ou à 30° si vous n’avez cette option. Et à température ambiante s’il fait bien chaud l’été dans votre logement. Sans ces différentes pousses, vos pains et brioches seront compactes et vous n’obtiendrez jamais une mie aérée.
Dernièrement mais rien de bien prouvé scientifiquement, manier et tâter sa pâte avec amour. Vous n’êtes pas obligés comme moi de lui dire des petits mots doux, au risque que l’on vous mette définitivement dans la case de celle à qui il neige sous le casque, mais d’y aller avec tact et douceur. Même un petit sourire, ça ne mange pas de pain, enfin de brioche.
J’espère que ma petite expérience vous aidera. Et pour la recette, elle vient de Lornifoin, une blogueuse pleine d’humour !

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Cinnamon rolls ( sans glacage, je ne suis pas fan … )

Pour une douzaine de brioches :

350 g de farine
15 g de levure de boulanger fraiche
15 g de levain sec bio
120 ml de lait
50 g de sucre
1 oeuf
60 g de beurre froid
1/2 cuillère à café de sel

Pour la garniture beurre – cannelle:

50 g de beurre pommade
30 g de sucre roux
1 cuillère à café de cannelle ( 2 cuillères à soupe dans la recette originale )

Pour le glaçage ( je n’ai pas fait ) il faut un blanc d’oeuf, du sucre glace et un peu de jus de citron.

Pâte à brioche : mettre le lait dans un bol et le mettre 30 secondes au micro-ondes ( s’il sort du frigo ou 10 secondes si le lait est à température ambiante / pas plus, il doit être juste tiède, 37° idéalement ).Emietter la levure dans le lait et laisser gonfler 15 minutes.

Dans le bol du robot muni du crochet ( ou dans la machine à pain programme pâte ou dans un saladier avec les mains) verser, dans l’ordre, le lait avec la levure diluée, la farine, le levain sec, le sucre, le sel, l’oeuf et mélanger.
Avant d’arriver à un mélange homogène mais quand il commence à former un tas, ajouter le beurre froid en morceaux et continuer à mélanger.
Dès que beurre est bien intégré et la pâte lisse ( elle ne doit plus coller au doigt ), faire une belle boule. Filmer le bol et laisser pousser la pâte dans un endroit chaud pendant au moins 2h.

Préparer la garniture en mélangeant tous les ingrédients ( beurre, sucre, cannelle ).
Si le beurre sort du frigo, le passer 10 secondes au micro-ondes.
Remettre le mélange au frigo.
Etaler la pâte en rectangle ( pour moi 35 x 38 cm ) et étaler le mélange beurre – sucre – cannelle avec une spatule sur tout le rectangle.
Rouler le boudin sur la longueur ( donc le côté le plus long, 38 cm ).
Couper le boudin tous les 3 cm ( petite astuce, au lieu du couteau , utiliser un grand ciseau ! ).
Les poser sur une feuille de papier sulfurisé et laisser pousser encore 1 heure ( pour moi dans le four à 30°).
Dorer avec du lait mélangé avec un jaune d’oeuf ou du blanc d’oeuf ( ça marche aussi ) et enfourner pour 15 mn à 180°.
Déguster tièdes. A manger rapidement, comme toutes les viennoiseries maison, elles ne conservent pas. Sinon les réchauffer quelques secondes au micro-ondes.

Kouglof Alsacien

Je préfère vous signaler avant de déchaîner les associations de défense du kouglof, qu’il a y autant de recettes de cette belle brioche aux amandes et aux raisins secs, que de façons de l’écrire, d’Alsaciennes ou de moules émaillés. D’ailleurs c’est ce moule typique avec ces belles cannelures qui a donné son nom au kouglof. Il en existe comme les plats à tajine, de formes différentes et de toutes les couleurs, du plus sobre au plus bariolé !
A Paris vous repartez avec votre tour Eiffel miniature sous le bras ( non c’est pas kitch ), en Alsace, vous ramenez un joli moule .
Merci à ma tatie Josiane pour la recette …

kouglof

Kouglof Alsacien

550 g de farine type 45 ou 55
150 g de beurre
100 g de sucre
2 oeufs
20 cl de lait
20 g de levure fraîche ( ou 2 sachets de levure sèche )
1 cuillère à café de sel
80 g de raisins secs ( ici des gros raisins blonds )
Quelques amandes
Rhum

On peut faire ce kouglof sans machine à pain en procédant comme une brioche classique . La MAP ici ne fait que pétrir et lever au chaud dans la cuve.

A la machine à pain :
Faire tiédir le lait avec la levure émiettée ( le lait ne doit  pas être chaud ). Mélanger pour dissoudre la levure. Mettre tous les ingrédients dans la machine ( avec le beurre coupé en petits morceaux ) sauf le sel.
Enclencher le programme  » sucré  » et attendre que la machine s’enclenche ( il y a souvent un temps de préchauffage ) pour ajouter le sel . Le sel ne doit pas être en contact avec la levure pendant le préchauffage car le sel tue la levure.
Faire gonfler les raisins dans un peu de rhum en chauffant le rhum et en faisant macérer les raisins et les ajouter au  » bip « .
Laisser le programme finir et laisser encore la pâte dans la machine éteinte jusqu’à ce qu’elle soit bien gonflée ( ma pâte avait touché le hublot ).
Déposer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque, verser la pâte , la dégazer à la main et la recouvrir de film plastique puis d’un torchon .
Mettre au frigo une nuit .
Le lendemain, sortir la pâte , la dégazer de nouveau à la main ( elle peut continuer de gonfler ), mettre des amandes dans le fond des cannelures du moule beurré et déposer la pâte dans le moule à kouglof ( je fais un boudin que je soude dans le moule pour avoir la même hauteur partout ). Recouvrir d’un torchon et placer près d’une source de chaleur ou dans un four tiède .
La pâte doit doubler de volume . Si la pâte n’a pas bien gonflé , la brioche va être compacte donc il faudra attendre encore un peu. Plus la pâte a gonflé et plus le kouglof sera aéré et léger. La température de la pièce doit être de 25° environ pour que la pâte lève. Il existe aussi des fours avec la fonction  » étuve « .
Enfourner pour 40 mn à 170° .

 

Hokkaido milk buns (Petits pains au lait Japonais)

Pour ceux et celles qui me suivent , vous savez que je ne suis pas la reine de la boulange. A part quelques pains et fougasses réussis avec succès , j’ai essuyé plus de ratés que de bonnes brioches à vous présenter. Mais comme je suis quelqu’un de très teigneux en cuisine ( ailleurs je suis un vrai bichon) et que je ne m’avoue jamais vaincue , je recommence jusqu’à ce que je sois satisfaite. Quand j’ai vu ces petits pains moelleux aux pépites de chocolat chez mes copin@utes Julia et Agathe, j’ai tout de suite eu envie de les tester. Et je n’ai pas été déçue, ils sont parfait pour le petit déjeuner ( et j’ai réussi du premier coup, rhââââ  … trop fière de moi !!! )
Avec ces petits buns fourrés aux pépites de chocolat je participe à leur concours  » Chocolat indécent  «   où le but du jeu est de reproduire une de leurs recettes à l’identique . N’hésitez pas à allez vous ballader sur leur blog very very gourmand  La cuisine de Julia T et Agathe , vous y trouverez des belles recettes et deux filles très sympa !
Pour le concours , c’est par là :

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briochettes-au-chocolat

Hokkaido milk buns ( petits pains au lait Japonais )

20gr de levure fraîche ou 10gr de levure sèche active (j’ai utilisé la levure fraîche)
400gr de farine T45
200gr de farine T65
2 c. à café de sel
80gr de sucre
1 œuf
130gr de crème liquide (crème 35%)
220gr de lait
35gr de beurre à température ambiante
Des pépites de chocolat ( chocolat noir à 65%  pour moi concassé avec un pilon )

Mettre tous les ingrédients (sauf le beurre et les pépites de chocolat) dans la cuve de votre MAP.
Lancer  le programme « pâte ».
Ajouter éventuellement, une fois que la pâte commence à se rassembler, UNE cuillère à soupe de farine si elle colle de trop aux parois. (si besoin, « gratter » la pâte collée aux parois à l’aide d’une spatule en caoutchouc).
Ajouter le beurre coupé en morceaux une fois la boule formée.
La pâte obtenue doit être souple, lisse et légèrement collante.
(la pâte est un peu collante… ne pas ajouter de farine… c’est normal.)
Laisser la pâte lever à la fin du programme « pâte » pendant environ une heure dans la cuve de votre MAP. Sortir la pâte et la dégazer sur un plan de travail légèrement fariné.
(la pâte étant légèrement collante, c’est très tentant de vouloir ajouter de la farine.. mais c’est vraiment important d’en ajouter le moins possible.. afin que vos brioches soient bien tendres)
Replier avec un coupe pâte ou à la main légèrement farinée, la pâte 2 ou 3 fois sur elle même de façon à recouvrir sa surface d’un voile de farine (afin qu’elle soit plus facile à manipuler).
Diviser en morceaux de même poids (cela donne environ 17 ou 18 morceaux de 65-70g).
Former une boule de chaque pâton, en n’oubliant pas d’inclure les pépites de chocolat.
Déposer les boules sur une plaque allant au four préalablement recouverte de papier sulfurisé ou d’un tapis de cuisson.
(si vous faites des boules individuelles.. pensez à bien les espacer…)
Couvrir d’un torchon et laisser lever environ une heure.
Préchauffer votre four à 180°C (thermostat 6).
Dorer les brioches avec un jaune d’œuf délayé dans un peu d’eau ou de lait.
Enfourner pour 15 minutes .