Gâteaux piment

Je reviens avec une nouvelle spécialité de l’Ile Maurice Mais ne vous méprenez pas , ces gâteaux piment ne sont ni une pâtisserie, ni pimentés ( enfin si un peu mais pas comme on se l’imagine en entendant le nom … )
En fait ce sont des beignets salés à base de pois cassés jaunes mixés, oui dans le même principes que les célèbres falafels et c’est aussi bon !
Ils sont très populaires là-bas et se grignotent à toute heure de la journée comme le mine frit au poulet, la dernière recette que je vous ai postée.
Les Mauriciens appellent les pois cassés jaunes des dhal, ou petits pois ( aucun rapport avec ceux de chez nous ) donc j’ai eu besoin de quelques précisions avant de me lancer dans la recette. J’ai ramené ces fameux pois cassés de l’Ile Maurice mais j’en ai vu au rayon du monde d’une grande surface, donc pas de soucis pour en trouver.
J’avais peur que mes boulettes ne se désagrège dans l’huile de friture en les cuisant mais non, ils se sont super bien tenus . Si vous testez vous aussi, vous me direz !

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Gâteaux piment 

Pour environ 35 gâteaux piments ( je les ai fait assez gros )

1 kilo de pois cassés jaunes
1 botte de oignons nouveaux hachés finement au mixeur
2 ou 3 petits piments oiseaux hachés ou du piment en poudre suivant vos goûts
1 cuillère à café de bicarbonate de sodium alimentaire
2 cuillères à soupe de cumin en poudre
1 cuillère à soupe de curry jaune doux en poudre
1/2 botte de feuilles de coriandre fraîche hachée
Quelques feuilles de curry ( caripoulé ) séchées réduites en petits morceaux / ( en épicerie exotique ou kaloupilé chez  » La cale aux épices «  )
Sel
Huile de friture

Mettre à tremper une nuit ou au moins 3h avant la préparation dans de l’eau froide les pois cassés afin qu’ils deviennent bien mous ( dans un saladier et recouverts d’eau froide complètement ).
Bien égoutter les pois cassés après trempage ( c’est à dire les mettre dans une passoire et attendre au moins 30 mn ) et les verser dans un mixeur. Les mixer une obtenir une pâte fine mais il faut qu’il reste des petits morceaux . Il faudra mixer petit à petit en plusieurs fois, tout ne va pas rentrer dans le mixeur. Verser au fur et à mesure dans un saladier.
Quand tous les pois cassés sont mixés, reprendre une petite quantité, la remettre dans le mixeur avec les oignons nouveaux en petits morceaux, le bicarbonate, les épices et le piment, les feuilles de curry et du sel ( une cuillère à café pour moi ).
Verser le tout dans le saladier et bien mélanger le tout à la main.
Former des boulettes de la taille d’une balle de golf ( pour moi mais on peut les faire plus petites ) en les serrant au maximum dans la paume de la main. Elles doivent bien se tenir. On peut aussi les rouler dans la farine.
Faire chauffer de l’huile et plonger les gâteaux piment par petites quantités ( 3 / 4 à chaque fois ). Pour ne pas que les beignets soient gras et qu’ils ne se désagrègent , il faut que l’huile soit bien chaude / très très important 
Egoutter sur du papier absorbant et déguster de suite !!! ( ils ne se réchauffent pas ).
Voici une délicieuse sauce pour trempouiller les gâteaux piments ( et très simple ) : mélanger du ketchup avec un peu de sauce pimentée .

Croustillants d’Ossau – Iraty au lard et compotée de piment d’Espelette au miel

J’espère que vous avez bien profité de ces quelques jours d’été Indien, parce que la pluie et le froid reviennent nous plomber le moral dès demain. Je sais, c’est toujours sympa de me lire .
Bon vous l’avez remarqué avec ma recette précédente, je suis dans ma période fromage de brebis et piment d’Espelette mais pour tout vous avouer, j’ai failli de jamais poster cette recette. J’ai du ruser et cacher ce pot de compotée au piment d’Espelette et miel ( autant dire mission impossible avec mes estomacs sur patte ).
Tout le monde chez moi se précipitait sur cette confiture dès qu’on sortait le plateau de fromage ( c’est à dire matin, midi et soir / sans oublier le goûter … ).
Très légèrement épicée, très subtilement sucrée, cette compotée Ederki est juste une petite tuerie avec du fromage et notamment du brebis ! Un truc addictif, à se lever la nuit …
L’association avec une feuille de brick et un petit morceaux de lard fumé ne pouvait être que fonctionner. Ces croustillants façon samoussa se laissent grignoter avec une petite salade verte de votre choix. C’est simple, délicieux et sans chichi … comme les recettes de chouchie !

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Croustillants d’Ossau Iraty au lard et compotée de piment au miel

Pour 10 croustillants

5 feuilles de brick
5 fines tranches de lard fumé
1 fromage Ossau Iraty
1 pot de compotée de piment d’Espelette au miel ( Ederki )

Couper les feuilles de brick en 2 ( pour les feuilles rondes ).
Couper les tranches de lard en deux. Couper des morceaux de fromage. Badigeonner le fromage avec la compotée de piment d’Espelette au miel à l’aide d’un pinceau.
Enrouler le fromage avec le lard . Plier la feuille de brick pour former un samoussa, mettre le fromage lardé à l’intérieur et refermer le samoussa ( c’est ma méthode mais certain font différemment, notamment en pliant le samoussa avec la garniture déjà à l’intérieur.
Mettre un fond d’huile dans une poèle et faire dorer les croustillants en les retournant 2 ou 3 fois. Ils doivent être bien dorés !

Gougères au brebis et piment d’Espelette

Nous voilà déjà au mois d’octobre mes poussins, le temps défile à une vitesse de folie folle et comme d’habitude je n’ai le temps de rien. J’ai organisé mon premier mariage avec le food truck la semaine dernière et je peux vous dire que ca m’a pris une sacré énergie ! J’espère pouvoir souffler un peu ce mois ci et pouvoir vous poster des recettes plus souvent …
En attendant on continue dans la série  » apéro party  » ( on est encore officiellement en été,  si, si )  avec ces gougères au brebis et le piment d’Espelette de mon partenaire Ederki. J’ai découvert leurs produits grâce à la très gentille Alexandra et je peux vous dire que j’ai adoré tout ce que j’ai goûté. Les produits sont d’une excellente qualité, si vous voulez découvrir de véritables produits Basques, je vous les recommande sans hésiter ! J’ai déjà plein d’idées pour d’autres recettes, je vous réserve plein de surprises …

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Gougères au brebis et piment d’Espelette :

Pour une quarantaine de gougères, 30 mn de préparation, 30 minutes de cuisson

7 oeufs
140 g de beurre
200 g de farine
210 g de fromage pur Brebis râpé
1/2 cuillère à café rase de piment d’Espelette Ederki
1 bonne pincée de sucre
1 pincée de bicarbonate alimentaire
400 ml d’eau
Sel ( 1 pincée )

Dans une casserole, portez à ébullition l’eau avec le beurre, le sel, le piment d’Espelette et le sucre. Retirez du feu et ajouter la farine et le bicarbonate en une seule fois. Remuez énergiquement avec une spatule en bois. Remettre sur le feu et  » desséchez  » la pâte en continuant de remuer jusqu’à ce que le mélange se détache de la casserole ( l’opération dure 2 à 3 minutes, c’est important pour que les choux gonflent à la cuisson ).
Retirez du feu et versez le mélange obtenu dans le bol d’un batteur ou bien un saladier. Laissez tiédir.
Incorporez les oeufs un à un ( attendre qu’un oeuf soit incorporé avant de mettre le suivant ) , soit avec le fouet du batteur , soit avec un fouet électrique. La pâte doit être bien brillante. Ajouter les 3/4 du fromage, mélanger. Garder un peu de fromage pour le dessus des gougères.
Préchauffez le four 180°. Déposez une feuille de papier sulfurisé sur 2 plaques de cuisson ou des grilles.
Versez la pâte dans une poche à douille ( on peut faire aussi les gougères avec 2 cuillères à soupe ), coupez le bout à 3 cm de large et formez des tas en formant des choux. Saupoudrer avec le restant du fromage sur le dessus.
Enfourner pour 30 mn. 10 mn avant la fin, ouvrir légèrement la porte du four ( on peut bloquer la porte avec le manche en bois d’une cuillère ) pour que gougères finissent de cuire en laissant s’échapper un peu de vapeur.
Déguster tièdes à l’apéro ou avec une salade.

Madeleines à la féta, noix et pesto rosso ( apéro party )

Punaise me revoilà quelques jours seulement après ma dernière publication. Il va neiger des grains de sucre perlé ( vous en profiterez pour faire des chouquettes ! ).
Et oui il est bien loin le temps où je publiais une recette par jour, puis une recette tous les 3 jours, puis une par semaine. Maintenant si j’arrive à vous en poster deux par mois, vous êtes contents, hein ? ( si quelqu’un pouvait dire qu’il est content … )
Mais je suis un peu en vacances, enfin disons que j’arrive à prendre quelques jours par ci, par là. Parce que quand on est à son compte en restauration, c’est compliqué de s’arrêter. Surtout l’été. Je vous ferais peut être un article un jour sur mon activité de food truck si j’ai le temps et si ça vous intéresse.
En attendant je vous laisse avec une recette bien de saison car c’est encore le temps des apéros. Il va faire très chaud cette semaine alors n’hésitez pas ! On sort les verres à mojito, on prépare ces petites madeleines et on appelle les copains.
J’ai flashé sur ces petits piques à brochettes en forme de poisson, présentés dans une jolie boîte de sardine sur le site Cadeaux Folies, le spécialiste des cadeaux personalisés.
Idéal pour offrir quelque chose d’ original ou d’insolite ( maison, cuisine, lifestyle, voyage, gadgets … ) ,le site propose tous les indispensables du moment  ainsi que des cadeaux personalisés très sympa !

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Madeleines à la féta, noix et pesto rosso

Pour une vingtaine de madeleines

Ingrédients secs :

80 g de farine
7 g de levure chimique ( 1/2 paquet )
1/2 cuillère à café de bicarbonate alimentaire
25 g d’emmental râpé
1 cuillère à soupe bombée de parmesan râpé
30 g de noix grossièrement hachées
1 cuillère à soupe d’herbes de Provence
Quelques tours de moulin à poivre
1 pincée de sel
1 cuillère à café de paprika

Ingrédients liquides :

1 yaourt nature style perle de lait
2 cuillères à soupe d’huile de noix ( ou une autre )
2 oeufs
1 bonne cuillère à soupe de pesto rosso
70 g de féta

Préparer 2 saladiers. Dans un saladier, mettre tous les ingrédients secs et mélanger. Dans l’autre saladier, mettre tous les ingrédients liquides et mélanger.
Réunir les ingrédients des deux saladiers et mélanger sans insister mais jusqu’à ce que la pâte soit homogène .
Mettre dans une poche à douille ( ou s’aider à l’aide de 2 cuillères ) puis déposer dans les empreintes d’un moule à madeleines beurré.
Enfourner pour 10 à 12 mn.
Démouler tièdes et manger de suite. Sinon si vous les cuisez à l’avance, les mettre à réchauffer quelque secondes dans un four chaud.

 

Brick à la sardine, fromage frais, citron et ciboulette

Avoue qu’une petite boîte de sardines à l’huile, ce n’est pas ce qui te donnes le plus envie de cuisiner. Et pourtant on peut faire plein de choses avec !  Bon celle-ci c’est un peu le must de la boîte de sardine. Déjà elle est jolie, un peu rétro, les sardinettes sont sélectionnées au coeur de la saison puis préparées à la main avec de l’huile d’olive extra vierge. Et il parait que plus on laisse vieillir cette boîte de sardines, meilleure elle est, comme les grands crus ( qui l’eut cru ? / un peu facile la vanne, j’avoue ). Et la conserverie qui la fabrique est une entreprise familiale qui se transmet de génération en génération, basée depuis 1959 à Concarneau en Bretagne ( qui a crié  » Vive les Bretons ? «  ).
Après une prestation en restauration avec mon petit food truck Capucine ( entre autres, on a fait 300 samoussas / faut être fou quand même ), il me restait un petit paquet de feuilles de brick . C’est pourquoi lorsque Pierre de Cuisine à l’Ouest m’a demandé si j’étais ok pour cuisiner ces sardinettes de qualité, j’ai mon cerveau ramolli à force de plier la feuille qui s’est mis à mouliner, et j’ai pensé à des petits cigares farçis, dans l’esprit des bricks marocaines qui se font avec du thon et de la pomme de terre cuite. Ici avec du St Môret, du zeste de citron, quelques épices et de la ciboulette, c’était simple, frais et délicieux. Nous on les a grignotés tièdes à l’apéro, avec les doigts bien sûr, en sirotant un petit  Mojito bien frais. Mais chacun fait comme il veut !

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Brick à la sardine, fromage frais, citron et ciboulette

Pour 10 cigares

5 feuilles de brick
80 g de pommes de terre cuite
80 g de sardines à l’huile Les Mouettes d’Arvor de la conserverie Gonidec
100 g de St Morêt ou un autre fromage frais
Une trentaine de tiges de ciboulette
1 bonne pincée de cumin
1 bonne pincée de paprika
Le zeste fin d’un citron bio
2 ou 3 gouttes de sauce pimentée style Tabasco ou Harissa ou une pointe de piment en poudre

Sauce pour trempouiller les cigares :

50 g de St Môret
3 cuillères à soupe de yaourt
Quelques brins de ciboulette hachée
sel, poivre

Dans un saladier, mettre les pommes de terre avec les sardines bien égouttées en morceaux ( couper et oter la queue au ciseaux ), le fromage frais, la ciboulette eminçée, le cumin, le paprika, le zeste du citron et la sauce pimentée. Ecraser à l’aide d’une fourchette. Goûter et rectifier l’assaisonnement si besoin ( pas besoin de sel, les sardines le sont déjà ! ).
Couper les feuilles de brick en deux, mettre une bonne cuillère à soupe de farce et rouler en forme de cigare. Pour souder le cigare, il suffit de confectionner une pâte avec de la farine et de l’eau ( une pâte très épaisse style pommade ) et de souder le cigare avec un peu de cette pâte ( ça marche aussi pour les samoussas en triangle, les nems … ). Badigeonner d’huile au pinceau les cigares sur toutes ses faces et enfourner pour 20 / 25 mn à 180°. Ils doivent être bien dorés. Déguster tièdes ou chaud en les trempant dans la sauce au St Môret ( c’est pas obligatoire mais c’est encore meilleur ! )

Feuilletés au chèvre et épinards

Comment tenir un blog ( qui se fait rare ), travailler la semaine ( le food truck ), travailler les week-end ( le food truck again ), tenir une maison ( ma famille vaisselle a besoin d’aide ), nourrir une tribu ( qui n’aime part grand chose à part les pâtes et les frites ), les copains de la tribu ( eux toujours contents ), un chat ( pénible ), une tortue ( vorace ), faire des recettes pour le Sud Ouest gourmand ( très belle expérience ), tout ça avec le sourire ? Je ne sais pas. Avec une bonne dose de café journalière, du bon chocolat ( noir of course ), un bol d’air régulier à l’océan, des promenades pieds nus dans le sable, un disque de U2, des rigolades entre potes, le sourire des clients, un peu beaucoup d’insomnie … et sûrement un peu de  folie.
Cette recette ultra facile ( même pas besoin de moule ) est la première d’une petite série que j’ai faite pour le journal le Sud Ouest Gourmand parue dans le dernier hors série de juin.

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Feuilletés au chèvre et épinards :

Pour une douzaine de feuilletés, préparation 30 mn, 25 à 30 minutes de cuisson

Entre 350 g et 400 g de pâte feuilletée pur beurre
400 g d’épinards frais
1 grosse bûche de chèvre ( ou 2 petites )
Oignons frits
Crème fraîche
Sel
Poivre 5 baies
Huile d’olive

Pour dorer :

1 jaune d’oeuf
1 cuillère à soupe de crème fraîche

Dans un grand faitout, faire cuire les épinards avec un petit fond d’huile, un peu de sel et de poivre . Les épinards vont réduire beaucoup, c’est normal.
Egoutter si nécessaire. Ils ne doit pas y avoir de jus.
Formez des carrés de 10 cm de côté avec la pâte feuilletée préalablement étalée. Déposez les carrés de pâte sur du papier sulfurisé étalé sur une plaque de cuisson ( ou une grille ).
Mettre de la farce aux épinards au centre de chaque carré, un peu de crème, saupoudrez d’oignons grillés puis déposer une belle rondelle de chèvre. Rabattre chacun des côtés sans souder complètement .
Mélanger le jaune d’oeuf avec la crème et dorer au pinceau .
Enfourner pour 30 minutes à 180°. Déguster de suite .

Pâte à pizza

Je suis folle de sortir de ma tanière avec les – 7 degrés qu’il y avait hier chez moi, dans la banlieue Bordelaise. On a même vu quelques flocons de neige tomber l’après – midi et ici c’est assez rare pour le souligner !
J’ai donc mis un museau dehors pour voir si c’était le printemps ( raté ), une patte, deux pattes et là j’ai entendu la phrase qui m’a fait regretter définitivement d’être sortie :   » Maman keskon mange ?  »
J’ai tout de suite pensé pizza, c’est facile et ça plait à tout le monde. Et puis je me suis rendue compte que je ne vous avais jamais posté de recette. Shame on me ( si je mets à parler Anglais on est mal, enfin vous êtes mal, moi je me comprend très bien ).
Pour la garniture, j’ai fait simple avec une sauce tomate maison, de la mozzarella et du chorizo . Mais pas n’importe lequel !
En tant que blogueuse culinaire, je suis souvent sollicitée par des marques qui me demandent de tester leurs produits et d’en parler ici. Pour être franche j’accepte rarement car je préfère vous parler de mes coups de coeur plus naturellement.
Mais là les charcuteries étaient tellement bonnes que je ne fais aucun chichis.
La maison Oliveras spécialisée dans les jambons et charcuteries Espagnols, notamment pata negra, bellota et serrano ) est un artisan affineur qui fait travailler des petits artisans depuis 1998.
J’ai pu goûter le lomo, le chorizo et le serrano et les 3 étaient de grande qualité ! Toute la famille a aimé et a été unanime, et moi qui suis une fille d’origine Espagnole ayant passé tous ces été à Malaga ( et  goûté pas mal de spécialités ) c’était pas gagné d’avance…

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Crédit photo : Pixabay

 

Pâte à pizza

Pour 2 grandes boules de pâte ( on peut n’en faire qu’une et congeler le reste )
650 g de farine spécial pizza ( au rayon des farines / sinon une farine type 45 )
30 g de levain bio déshydraté ( en magasin bio / ca donne du moelleux à vos pains, brioches et viennoiseries / je ne peux plus m’en passer )
400 ml d’eau tiède
1 sachet de levure de boulangerie sèche ( ou 10 g de levure fraîche )
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
10 g de sel ( 1 cuillère à soupe rase )
10 g de sucre ( 1 cuillère à soupe rase )

Exemple de garniture : sauce tomate, poivrons, chorizo, origan, mozarella, emmental râpé …

Mettre la levure 10 mn dans un bol avec l’eau tiède ( pas chaude, cela tue la levure ! ).
Ensuite,je mets tout dans ma machine à pain, programme pâte ( 1H50 de pétrissage et montée ) mais vous pouvez mettre tous les ingrédients dans un robot avec un crochet puis faire monter la pâte pur qu’elle double de volume ( parfois elle triple même ), dans un endroit chaud.
Puis ensuite fariner un plan de travail et étaler la pâte dessus. Perso je l’étale directement sur du papier sulfurisé fariné pour ensuite mettre sur ma grille du four.
Vous pouvez faire une seule pizza et congeler le reste de pâte.

Quelques précisions:

Si vous avez une machine à pain avec un temps de préchauffage, ne pas mettre le sel en contact avec la levure ( comme l’eau chaude, ça tue aussi la levure ) avant que la machine s’enclencle ( donc le pétrissage ). Mettre le sel en dernier .

Après 10 mn de pétrissage, la pâte doit former une belle boule homogène, un peu élastique. Si elle vous parait trop sèche, ajouter un filet d’eau ( peu à peu ) jusqu’à ce que la pâte forme un joli pâton.

Laisser monter 1 bonne heure et demi dans un endroit chaud ( près d’une source de chaleur, dans un four éteint ou fonction  » étuve  » … )

Bocconcinis marinés et prosciutto

Avant de reprendre la direction du lycée début septembre avec ma petite Capucine, je n’ai qu’une envie : profiter de cette belle fin du mois d’août pour prendre l’apéro avec des potes dès que la chaleur caniculaire redescend un peu ( ici aux alentours de 22 h, on commence bien évidement avant les festivités, mais ceci est un autre débat ).
J’ai découvert cette belle recette dans le grand livre Marabout de la cuisine du monde, ( 300 recettes des 5 continents ) et je ne m’en lasse pas ! Déjà 3 fois que la refais en quelques jours. La fille qui bugge un peu. Et puis vous l’avez peut être remarqué, je bloque un peu aussi sur l’Italie en ce moment. Je dois avoir la terre de mes ancêtres maternels qui me titille, et faute de pouvoir y aller…
Les bocconcinis sont des petites boules de mozzarella que l’on trouve au rayon frais et le prosciutto est tout simplement un jambon de Parme de qualité puisqu’il ne subit aucun traitement de salaison à part le séchage à l’air libre et l’affinage ( c’était la minute Wikipédia ).
Je n’ai pas mis de gousses d’ail écrasées comme dans la recette parce que je ne suis pas fan de l’ail crû et mon haleine me dit merci,mais vous pouvez vous lâcher si ça vous fait plaisir. Par contre ne zappez pas le sel au piment d’Espelette, c’est un ajout personnel mais ça fait toute la différence dans cette recette d’antispasti !

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Bocconcinis marinés et prosciutto

1 boîte de bocconcinis ( billes de mozzarella )
2 grandes tranches de Prosciutto ( jambon de Parme )
Huile d’olive
1 botte de basilic frais
Sel au piment d’Espelette / ou sel + 1 ou 2 pincée de piment doux
Mélange d’épices en moulin ( ici un mélange de poivres, coriandre, oignons, graines de moutarde, zeste de citron … mais un mélange d’épices pour grillades ira très bien )

Mélanger de l’huile d’olive ( 2 à 3 cuillères à soupe ) avec du sel au piment d’Espelette et quelques feuilles de basilic hachées ( et éventuellement de l’ail haché si vous aimez ). Réserver.
Couper les tranches de prosciutto en 2 dans le sens de la largeur puis en lanières. Egoutter les billes de mozzarella.
Mettre une feuille de basilic sur chaque bille de fromage et l’entourer d’une lanière de jambon. Fermer avec un pic en bois.
Verser la marinade, napper les bocconcinis sur toutes ses faces, déposer dans un plat, reverser un filet d’huile d’olive dessus puis saupoudrer à nouveau d’une pincée de sel au piment d’Espelette puis moudre un peu d’épices dessus.
Mettre au frais avant de servir.

Fajitas au boeuf

Nom d’une cornemuse enragée ( je sais que cette expression ne veut rien dire ) quel temps pourri aujourd’hui ! Je vous disais pourtant que le printemps était arrivé, que les oiseaux chantaient, que les papillons papillonnaient, que mon acné cerisier bourgeonnait, que le casse-noix se remettait à courir après les souris (  mon chat, alias le lynx ne chasse pas l’hiver, ça gèle les moustaches ), mais tout ça c’est fini.
Depuis ce matin, pluie, vent gelé, la galère quoi. Et quand on bosse dehors avec un food truck, ça devient vite LA grosse galère.
Donc en rentrant, histoire de me réchauffer et de mettre un peu de soleil et de couleur dans les assiettes, j’ai dégainé mes galettes Old el chouchie et je me suis mise aux fourneaux. Enfin aux fourneaux, c’est tellement simple et rapide à préparer que vingt minutes plus tard c’était prêt.
En plus les jours de fajitas à la maison, c’est la grosse fiesta ( il leur en faut peu je sais ). Ils sont  tellement contents qu’ils sont capables de mettre chacun un sombrero et de chanter Mexicoooo ( non ma famille est complètement normale, pourquoi ? ).  Et je peux vous dire qu’avec un peu de piment en plus dans la viande, ça réchauffe bien les papilles !

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Fajitas au boeuf

Pour 8 / 10 fajitas

8 à 10 galettes à fajitas
800 g de boeuf haché
1 boîte de tomates pelées et concassées au naturel
1 cuillère à soupe de paprika
1 cuillère à soupe d’épices Indiennes ( mélange tout fait vendu dans le commerce )
Sel
1 petite pincée de piment ( facultatifsi vous aimez piquant )
3 bonnes cuillères à soupe de sauce barbecue
Persil frais haché ( 1 poignée )

Pour le guacamole :

2 avocats mûrs ( pour le choisir, tâter le bout en haut. Il faut qu’il soit mou. Même si le reste est dur, l’avocat sera à point )
Le jus d’un gros demi-citron vert ( on peut mettre un peu plus selon les goûts )
2 cuillères à soupe de ketchup
Quelques gouttes de sauce Worcerter
Quelques gouttes de Tabasco vert ou une bonne pincée de piment d’Espelette.
Fleur de sel
Coriandre hachée

Pour accompagner :

1 bol de sauce salsa pour fajitas
1 bol d’emmental râpé
1 bol de salade

Préparer le guacamole :

Perso je mixe le tout car je préfère une texture lisse mais certains le font à la fourchette.
Mixer la chair des avocats avec le jus de citron, le ketchup, la sauce Worcerter, le tabasco et de la fleur de sel.
Goûter pour rectifier l’assaisonnement selon vos goûts et mettre au frais le temps de préparer la viande .

Dans un wok mettre la viande hachée, commencer à faire dorer puis ajouter en cours de cuisson les tomates pelées, les épices, le piment, du sel, la sauce barbecue et le persil haché. Faire cuire sur feu doux en remuant régulièrement.
Faire réchauffer les galettes de fajitas 1 mn au micro-ondes ou quelques minutes au four avec une feuille de papier aluminium sur le dessus.

Mettre une galette dans une assiette, verser de la viande hachée, de la sauce salsa, de l’emmental râpé, du guacamole et de la salade.
Fermer la galette et déguster de suite.

Quiche lorraine au Parmesan ( pâte brisée aux graines de pavot )

Hola chicas, je suis en vacances forcées vu que le lycée est fermé mais ce n’est pas pour ça que j’ai envie de me lancer dans de la grande cuisine qui me prendrait une partie de la journée. Non je préfère râler en regardant la pluie dehors et câliner mon chat qui lui râle parce que je le câline ( vous voyez la scène un peu ? / ma vie est passionnante ).
J’en profite aussi pour feuilleter les livres de cuisine que m’a prêté ma copine Frédérique et notamment le livre Street food de Yannig Samot ( oui oui l’acteur ). Il est parti à la recherche des meilleures adresses de cuisine de rue dans la capitale Parisienne et forcément en tant que food truckeuse le sujet m’intéresse !
Il y a parle notamment d’une petite boutique située dans le 11 ème arrondissement qui offre à ses clients des tartes salées et sucrées 100% home made ( Tartes Kluger pour ceux qui connaissent ou qui voudraient tester ).
Voici donc une des recettes de la tarte lorraine de Catherine Kluger, la créatrice des lieux. Et je peux vous dire que l’essayer c’est l’adopter…

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Quiche lorraine au Parmesan ( pâte brisée aux graines de pavot )

Pâte brisée :

250 g de farine
90 g beurre ramolli
1 oeuf
2 cuillères à café de graines de pavot
1 pincée de fleur de sel
20 ml d’eau froide

Garniture :

2 tranches de jambon blanc
2 tranches de jambon de pays
20 g de lardons allumettes fumés
1 cuillère à soupe de moutarde
40 g de Parmesan râpé
3 oeufs
200 ml de crème fraîche
Poivre du moulin ( pas besoin de sel ! )

Préparer la pâte brisée : au robot avec la feuille ( ou à la main ), sabler la farine avec le beurre ( action d’incorporer le beurre à la farine en malaxant du bout des doigts jusqu’à l’obtention d’un sable grossier ). Ajouter ensuite l’oeuf , le sel , les graines de pavot et l’eau ( ajouter l’eau progressivement et en filet, suivant les farines, il en faudra un tout petit moins ou un peu plus … ). Dès que la pâte forme un ensemble compact, arrêter le robot ( moins on pétrit la pâte et moins elle se rétracte à la cuisson ).
Etaler sur un plan de travail fariné et la déposer dans un moule à tarte ou comme ici un cercle de 24 cm de diamètre. Placer au frais au minimum 1 heure .
Faire dorer les lardons dans une poêle. Couper les 2 jambons en cubes.
Mélanger la crème avec la moutarde et le Parmesan. Ajouter les oeufs avec le poivre et battre le tout.
Déposer les deux jambons et les lardons sur le fond de tarte. Mélanger et verser dessus l’appareil à quiche.
Enfourner pour 40 mn à 180°.
Perso je la préfère tiède mais elle se déguste aussi chaude ou froide avec une bonne salade.