Makrout au miel d’oranger ( au four )

J’ai profité de mes vacances et que le lycée soit fermé pour réaliser une recette que je voulais faire depuis trèèèèèèès longtemps : les makrouts, petites douceurs à base de semoule aussi célèbres dans toute l’Afrique du Nord que notre tarte au citron meringuée nationale. Pour m’aider à réaliser une recette top sans friture et surtout sans surprise, j’ai demandé à ma chère copine Safya de me montrer comment elle procédait.
Si vous n’aimez pas les makrouts, c’est sans doute que vous en avez mangé des trop sucrés ou trop gras. Mais ceux qui sont fabriqués au Maroc et dont je vous dévoile la recette familiale ici, ne peuvent pas ne pas vous séduire. Ils sont justes parfaits ! Moelleux, pas trop sucrés … et pour ceux qui n’aiment pas les dattes, vous pouvez remplacer la même quantité de fruits secs par de la poudre d’amandes , mais bon ce serait dommage.

makrout

MAKROUT AU MIEL D’ORANGER 

Pour une cinquantaine de makrout

3 mesures de semoule fine ( j’ai utilisé de la semoule fine pour les desserts mais Safya utilise une semoule moyenne / Pour la mesure, j’utilise un verre à eau d’une contenance de 240 ml )
1 mesure de beurre fondu ( si possible clarifié )
1 mesure pas pleine d’eau de fleur d’oranger
1 pincée de fleur de sel

Pour la garniture :
300 g de dattes ( pesées sans le noyau ) ou de poudre d’amandes
100 g de sucre
1 bonne cuillère à soupe de beurre
1 pincée de cannelle ( on peut mettre plus suivant les goûts )
Eau de fleur d’oranger
Miel d’oranger

Mélanger ensemble le beurre, la semoule et le sel en les pétrissant et les frottant entre les mains pendant 10 mn ( perso je fais dans mon robot avec la feuille pendant quelques minutes ). Ajouter par petite quantité l’eau de fleur d’oranger ( toujours en pétrissant et frottant, c’est très important ). Prendre une petite quantité dans la paume de la main et la faire rouler, si la boule se tient, c’est que la pâte a pris. Laisser reposer 2 à 3h ( on peut même la laisser toute une nuit ), pour que la semoule absorbe le gras et qu’elle se ramollisse, elle sera plus facile à travailler.
Mixer les dattes, le sucre, le beurre et la cannelle, puis ajouter suffisamment d’eau de fleur d’oranger pour obtenir une pâte malléable mais assez épaisse car on doit pouvoir rouler un boudin avec. Réserver.
Une fois le temps de repos de la semoule écoulée, reprendre le pétrissage avec les deux mains pendant quelques minutes en ajoutant un filet d’eau, la pâte doit former un mélange homogène ( quand on fait une grosse boule, cela doit ressembler d’aspect à une pâte brisée ), puis séparer la pâte en 4 morceaux et former des boudins de 6 cm de largeur.
Creuser toute sa longueur avec le pouce et y déposer un fin boudin de pâte de dattes. Refermer le boudin, le faire rouler sur le plan de travail pour lui refaire reprendre sa forme puis l’aplatir lègèrement. Couper des tronçons en diagonale et faire des dessins sur le dessus de chaque makrout comme vous voulez ( facultatif ). Enfourner à 180° pour environ 30 /35 mn. Quand les makrouts ont pris une belle couleur dorée dans le four, les retirer et les plonger directement dans le miel tiédi ( perso je les badigeonne au pinceau ).

Truffes crunchy chocolat spéculoos

Hé les girls, je suis en vacances pour deux semaines ! Je vais pouvoir vous poster quelques articles. Et d’ailleurs pendant que j’écris ce post, ma fille me souffle dans l’oreillette que j’ai du chocolat autour de la bouche. Ca ne dérange personne, j’espère ?
Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas grandi en taille et que je suis encore une gamine dans ma tête mais je ne peux pas manger un truc au chocolat sans m’en mettre partout. C’est comme ça. Souvent j’ai une belle trace sur le menton et si mes enfants avaient vu la pub à l’époque, ils me diraient  » tu pousses le bouchon un peu trop loin Mauchie  » ( mix de Maurice et Chouchie / je sais c’est nul ).
Sinon comme vous me demandez souvent des recettes de truffes faciles et si possible inra-tables, en voilà une très gourmande qui plaira à tous vos invités ( vous pouvez aussi tout vous empiffrer comme moi, c’est vous qui voyez ! ).

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Truffes crunchy chocolat spéculoos

Pour une cinquantaine de truffes

250 grammes chocolat noir de qualité à 70% de cacao
100 grammes beurre
70 grammes sucre glace
80 grammes spéculoos
2 jaunes d’oeuf
1 pincée de fleur de sel
Cacao noir en poudre non sucré

Faire fondre le chocolat et le beurre dans une casserole sur feu doux ou au micro ondes. Mélanger et ajouter le sucre glace, les spéculoos mixés en poudre, les jaunes d’oeufs et le sel. Bien mélanger à l’aide d’une spatule.
Mettre au frais au minimum 1H. Vérifier la consistance. Elle doit pouvoir être travaillée mais sans être trop dure. Si le mélange a trop durci ( j’ai laissé le chocolat au frigo tout l’après – midi ), laisser à température ambiante jusqu’à ce qu’il soit façonnable.
A l’aide d’une petite cuillère à bille ( pour faire des billes de melon par exemple, c’est super pratique, vous prenez la même quantité à chaque fois ! ) ou une cuillère à café, préléver des petits tas et rouler le chocolat à l’intérieur des paumes de la main.
Poser les truffes dans une assiette avec du cacao et rouler chaque truffe dedans pour bien les enrober ( ne faites pas l’impasse sur le cacao, c’est ce qui donne tout le charme à ces truffes ! ).
Conserver au frigo ( quelques jours mais vous aurez tout mangé avant … ) .

Puits d’amour ( 2ème version )

Il a bien fallu que je m’extirpe de ma couette d’une part pour aller bosser ( sous la pluie et le froid mais j’ai choisi, hein ? ) et d’autre part pour vous préparer ces petites tueries. On en a englouti plusieurs après une raclette – tartiflette suivie d’une fondue , c’est pour vous dire si ces petits puits d’amour sont légers !
Au départ cette célèbre pâtisserie était composée d’une pâte feuilletée à la manière d’un vol au vent et fourrée de confiture de fruits rouges, puis elle a été déclinée au fil des années en version plus légère, avec une base de pâte à choux et d’une crème chiboust ( crème pâtissière + meringue Italienne pour ceux qui lèvent le doigt au fond de la classe ).
A Captieux, petite bourgade en Gironde, ils sont même aussi célèbres que les cannelés grâce à la pâtisserie Seguin ( aucun rapport avec la chèvre ) qui en fabrique environ 1000 par jour ( autant que le nombre d’habitants / si, si c’est vrai ).
J’ai chipé la recette à Chantal du blog «  Assiettes gourmandes  » .

puits-damour
Merci à ma choupinette pour la pose photo …

Puits d’amour
Pour 25 choux

Pâte à choux:

75 g d’eau
75 g de lait
80 g de beurre
120 g de farine
3 gros oeufs ou 4 petits
1 cuillère à soupe de sucre
1 pincée de sel

Crème pâtissière :

2 jaunes d’ oeufs ( blancs et jaunes séparés )
30 g de farine
50 de sucre
250 ml de lait
1 gousse de vanille
2 feuilles de gélatine
Sucre de canne pour caraméliser

Sirop et meringue Italienne :

70 g de sucre
35 g d’eau
30 g de sucre

Pour la caramélisation :

Cassonade

Pâte à choux :

Dans une casserole, verser l’eau, le lait, le sucre, le sel et le beurre froid coupé en petits morceaux. Porter le mélange à ébullition, puis le retirer du feu.
Ajouter la farine et mélanger à l’aide d’une cuillère plate. Remettre ensuite sur le feu et mélanger énergiquement jusqu’à ce que la préparation ne colle plus au fond de la casserole ( cette étape est importante, on appelle cela  » dessécher la pâte  » et cela permet que les choux gonflent ), elle prend 1 ou 2 minutes.
Verser dans un saladier et ajouter les oeufs entiers 1 par 1 au fouet électrique. La pâte doit être lisse et brillante et quand on la soulève avec une spatule, elle doit former une petite vague qui retombe.
Mettre la pâte à choux dans une poche à douille ( ou sinon on fera à l’aide de 2 cuillères à café ) et déposer environ 25 petits tas de pâte sur une plaque à pâtisserie sur du papier sulfurisé. La prochaine fois, j’essaierai de les faire plus plats car ensuite ( une fois cuits ), il faudra appuyer avec le doigt pour les creuser.
Enfourner à 180 ° pour 25 mn. Sortir du four et laisser refroidir.

Crème pâtissière :

Mettre les feuilles de gélatine à tremper dans un bol d’eau froide pendant 10 minutes
Dans un saladier, battre les jaunes d’oeufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter alors la farine et continuer de mélanger.
Faire bouillir le lait, puis le verser sur le mélange précédent. Remettre le tout dans la casserole et laisser cuire pendant 2/3 min à partir de la reprise de l’ébullition, tout en remuant énergiquement. Attention cela épaissit très vite.
Retirer la casserole du feu, essorer la gélatine puis la faire fondre dans la crème pâtissière en remuant. Laisser refroidir.

Meringue Italienne :

Préparer le sirop : mettre les 70 g de sucre et les 35 g d’eau à cuire dans une casserole pour obtenir un sucre cuit ( 121 ° ). Mesurer la température à l’aide d’un thermomètre de cuisson.
Battre les blancs d’oeufs en neige ( fermes), ajouter les 30 g de sucre restant pour les  » serrer  » puis verser le sirop bouillant progressivement sur les blancs. Continuer de battre jusqu’à ce que le mélange devienne lisse et brillant. La meringue italienne est alors prête, elle doit former un  » bec d’oiseau  » quand on soulève le fouet .

Mélanger la crème pâtissière avec la meringue Italienne ( la prochaine fois je ne mettrai pas toute la meringue, le résultat était un peu liquide ). Faites un essai et quand la crème chiboust vous paraît de bonne consistance, la mettre dans une poche à douille ( encore une fois on peut faire la même chose avec 2 cuillères à café ).

Disposer les choux cuits et refroidis sur un plat. Creuser l’intérieur en les écrasant un peu. A l’aide de la poche à douille remplie de crème chiboust , déposer de la crème à l’intérieur des choux.  Saupoudrer de cassonade et caraméliser le dessus  au chalumeau.
Déguster bien frais.

Cake marbré potimarron chocolat

Ca y est c’est officiel nous sommes le 1er novembre, mois que je n’aime pas du tout, du tout ! J’ai eu le choix entre me planquer sous la couette toute la journée tout de suite, ou cuisiner avant ce bon cake moelleux très léger en matières grasses ( l’argument de choc quand on va passer trois ou quatre mois à hiberner ). J’ai choisi la deuxième solution car il me restait du potimarron que j’avais cuit à la vapeur. A la maison, j’ai beaucoup de mal à leur faire manger des légumes et surtout tout ce qui est de la famille des choux et cucurbitacées ( apparemment mon correcteur d’orthographe n’aime pas non plus car il ne reconnait ni le mot potimarron, ni le mot cucurbitacées ).
Tout comme le carrot cake où on ne sent pas la carotte, ici on ne sent absolument pas le goût de la courge. L’intérêt est qu’elle apporte beaucoup de moelleux en remplaçant une partie du beurre et que la couleur est jolie. Les enfants n’y ont vu que du feu, chéri en a fait son petit déjeuner et moi j’ai englouti la moitié du cake sans culpabiliser.

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Cake marbré potimarron chocolat

150 g de cassonade
75 g de beurre
3 oeufs
300 g de chair de potimarron cuite à la vapeur
150 g de farine
50 g de poudre d’amandes
1/2 sachet de levure chimique
100 g de chocolat noir
1 cuillère à soupe de cacao noir non sucré
Graines d’une gousse de vanille ( ou un zeste d’orange bio pour une version orange chocolat )

Battre le beurre avec le sucre jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux. Ajouter les oeufs, la chair de potimarron, la farine, la poudre d’amandes et la levure chimique.
Séparer la pâte en 2 : incorporer le chocolat noir fondu et le cacao sur un côté et les graines d’une gousse de vanille de l’autre.
Verser les 2 préparations en les alternant dans un moule à cake.
Enfourner pour 50 minutes à 1 heure à 180° (thermostat 6). Planter la lame d’un couteau pour vérifier la cuisson, elle doit ressortir sèche.
Démouler et laisser refroidir avant dégustation.

Sablés au Chaï impérial et purée d’amande complète

Il y a des recettes comme ça pour lesquelles on a un véritable coup de coeur et qu’on a vraiment envie de vous faire découvrir très vite. C’est le cas pour ces sablés au thé noir et aux épices. Pour la petite histoire, j’avais reçu il a quelques mois un colis de ma tatie Josiane avec à l’intérieur, des livres de cuisine ( ces étagères ont été allégées et les miennes ont pris quelques kilos ), des recettes écrites à la main de sa jolie écriture et un petit paquet de Chaï impérial ( prononcez  » tchaï  » ), un mélange de thé noir aux épices ( on le trouve sous la marque palais des thés ). Il est très parfumé car il est composé de thé noir, cardamome verte, baies roses, cannelle, gingembre et zestes d’orange.
Avec, on peut bien sûr préparer le fameux chaï latte Indien que l’on retrouve sur les blogs tous les hiver, en le faisant infuser avec de l’eau chaude et en ajoutant du lait, mais on peut aussi sortir des sentiers battus et parfumer un riz au lait, un clafoutis, des muffins ou comme ici des biscuits.
Pour la recette, j’ai été séduite par les sablés du blog  » La cuisine de Sophie  » mais j’ai apporté une modification en ajoutant de la purée d’amandes complète grillées.
Je vous passe les longs discours, j’ai adoré ces biscuits et je pense déjà à les refaire d’urgence !

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Sablés au Chaï impérial et purée d’amandes complète

Pour 20 sablés

2 cuillères à café rases de thé Chaï impérial
150 g de farine
50 g de poudre d’amandes
105 g de ghee ( beurre clarifié ) ou de beurre doux mou
45 g de purée d’amandes complète ( prendre la purée 100% amandes, en magasin bio )
125 g de cassonade
1 pincée de fleur de sel
10 amandes entières avec leur peau coupées en 2

Mettre le thé dans un petit mixeur ( si vous avez un mixeur de grains de café, c’est parfait )  et mettre quelques impulsions pour le réduire en poudre ( sinon vous pouvez aussi le concasser dans un mortier avec un pilon )
Dans un saladier ou dans le robot pâtissier avec la feuille ( accessoire pour mélanger ), mettre la farine, la poudre d’amandes, le ghee ou le beurre ramolli ( si vous utilisez le robot, vous pouvez mettre le beurre froid en morceaux ), la purée d’amandes, le thé réduit en poudre, la cassonade et le sel. Mélanger ou pétrir à la main jusqu’à ce que la pâte forme une belle boule.
Former des boules de 25 g et les aplatir sur une feuille de papier sulfurisé. Planter une demi amande dans chaque sablé et enfourner à 180° pour 17 mn.

Cookies au chocolat caramel

Pendant que je vous écris cet article, j’ai d’un côté un gros matou étalé de tout son long sur le canapé parce qu’il fait froid dehors et de l’autre côté, chéri qui joue aux cartes sur sa tablette en regardant des émissions de relooking de véhicules anciens ( aucun rapport avec Christina Cordula, hein ).
Moi j’ai un cookies coincé dans la bouche et j’écris avec mes deux petits doigts ( pas très vite j’avoue ). Vous visualisez la scène un peu ? Bon tant pis, le principal c’est de vous montrer ces délicieux cookies au chocolat caramel. J’ai encore craqué sur une recette de Dorian, comme d’habitude, et j’ai failli tout manger avant d’arriver au lycée avec ma petite  Estafette ( Capucine cuisine mobile, pour ceux qui suivent … )

cookies

Cookies au chocolat au caramel

Pour 6 /7 gros cookies

120 g de chocolat au lait au caramel
45 g de flocons d’avoine
45 g de cassonade en poudre –
45 g de sucre brun du type muscavado complet ou vergeoise
1 œuf ( battre dans un bol et mettre la moitié )
120 g de beurre doux
180 de farine
1 cuillère à café rase de levure chimique
1 pincée de fleur de sel
1 pincée de bicarbonate alimentaire

Dans le robot avec la feuille ( ou dans un saladier ), battre vitesse 1, le beurre avec les sucres. Ajouter la farine, les flocons d’avoine, la levure, le bicarbonate et le sel.
Concasser le chocolat en pépites au couteau. Ajouter dans le bol, mélanger . En dernier ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène. Arrêter dès que l’oeuf est bien incorporé.
Faire des petites boules ( 60 g pour moi ) puis les aplatir sur une feuille de papier sulfurisé ( mettre sur deux plaques en les espaçant de quelques centimètres ). Enfourner à 180° pour 11 minutes pour les petits ou 13 / 14 minutes pour les grands. Ils vont durcir en refroidissant.

Brownies 2.0 ( ultra facile, moelleux et chocolaté )

Je vous présente le brownies dernière génération. Plus facile ( pas besoin de blanchir les oeufs ), ultra moelleux ( merci la poudre d’amande ), ultra chocolaté ( chocolat + cacao en poudre, on ne plaisante pas ), ultra addictif car riches en noix, noisettes et compagnie ( on vous aura prévenu ), bref si vous voulez du lourd, du épate belle-mère ou que vos collègues ne vous regardent plus jamais comme avant, c’est LE gâteau qu’il vous faut.
La seule difficulté de cette bombe ambulante est la cuisson, j’ai testé pas assez ( c’est bon un fondant mais ce n’est pas le but du brownies ) et j’ai testé trop cuit ( forcément trop sec sur les bords ).Tout dépend aussi du moule et donc de la hauteur de votre brownies. Plus il sera épais et plus il sera long à cuire .
Donc je vous donne une cuisson de 35 mn que vous adapterez suivant votre moule et votre four, et pour être sûre du résultat vous plantez la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette , il doit ressortir sec.
Ensuite vous le laisser refroidir ( allez faire un petit footing, ça vous aidera à patienter ), coupez en parts égales, et hop, saupoudrez de sucre glace !
J’avais déniché la recette sur Marmiton je crois, mais comme c’était il y longtemps, que j’avais griffonné la recette sur un petit bout de papier et que je perd la boule, je ne suis plus trop sûre …

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Brownies 2.0 ( ultra facile, moelleux et chocolaté )

200 g d’un mélange de noix ( on peut en mettre moins, avec 100 ou 150 g c’est déjà bien ! )
230 g de chocolat noir
200 g de beurre
4 œufs
150 g de sucre semoule
75 g de poudre d’amande
65 g de farine
10 g de cacao non sucré
1 bonne pincée de bicarbonate alimentaire
1 bonne pincée de sel
Sucre glace pour le dessus ( facultatif )

Faire fondre le chocolat dans un saladier avec le beurre au micro-ondes ou dans une casserole sur feu doux. Ajouter les oeufs, le sucre, la poudre d’amandes. Mélanger puis ajouter ensuite la farine, le cacao tamisé, le bicarbonate alimentaire et le sel.
Concasser grossièrement les noix puis les ajouter. Mélanger puis verser dans un moule recouvert de papier sulfurisé.
Enfourner pour 35 mn environ , à adapter suivant la grosseur de votre moule et votre four. Pour savoir s’il est cuit, planter la lame d’un couteau ou d’un pic à brochette il doit ressortir sec.
Une fois refroidi, saupoudrer éventuellement de sucre glace au dessus d’un tamis .

Bombolini au chocolat ( beignets fourrés )

Les beignets se font rares sur ce blog. Et oui comme je vous le dis à chaque fois que je poste une recette de ce style, je proclame haut et fort que je ne suis pas friture ! Mais que voulez-vous, depuis plusieurs années mes schtroumpfs m’en réclament régulièrement et je suis quelques jours en vacances, alors j’ai craqué sous l’effet du soleil après deux mojitos.
Les bombolini, ce sont ces beignets tous ronds que l’on vend aux bords des plages en Italie l’été ( dans le sud de la France, on les appelle affectueusement  » Mascotte «  ) mais on les déguste sous d’autres noms dans de nombreux pays. Berliners ou boule de Berlin en Allemagne, Bombas frittas en Espagne, Soufganiot en Israël ou Paczki en Pologne, ils ont la particularité d’être très légers ( c’est une pâte levée comme une brioche ) et en plus ici ils n’étaient pas gras du tout ( pour sa défense, votre honneur ). J’ai même été surprise en appuyant dessus, l’épreuve ultime du beignet ( on plante un doigt sur la surface et ensuite on cherche quelqu’un pour s’essuyer sur son tee-shirt ).
J’ai chipé la recette à Sandra du blog  » Le pétrin «  qui améliore ses beignets d’année en année. Elle pour moi est une référence dans le domaine de la boulange.
Je n’ai eu que des compliments sur ces bombolini, même de chéri qui se prend parfois pour un membre de jury culinaire sur une émission de télé. Après deux ou trois specimens dans le gosier, on ne l’a même pas entendu râler, il était conquis aussi !

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Bombolini au chocolat 

Pour une vingtaine de beignets

520 g de farine
15 g de fraîche ou 2 cuillères à café de levure sèche de boulangerie
50 g de sucre
1/4 cuillère à café de vanille en poudre ( pas mis )
1 cuillère à café de sel fin
220 g de lait ( ou lait végétal ) passé 20 secondes au micro-ondes
2 œufs entiers
2 jaunes d’œuf
50 g de beurre mou
Huile neutre de friture
Pâte à tartiner si possible maison ou bio ( ou confiture, crème pâtissière … )

J’ai utilisé ma machine à pain programme  » pâte  » mais je vous donne la recette pour les réaliser à la main . Le mieux étant de la faire soit à la MAP, soit dans un robot avec le crochet spécial pétrissage.
Dans un grand bol ou un saladier, mélanger la farine avec la levure sèche puis ajouter le sucre, la vanille et le sel et mélanger à nouveau. Creuser un puits et verser le lait, les œufs entiers et les jaunes . Mélanger avec une cuillère en bois en commençant par le centre et en élargissant le mouvement vers les bords en faisant tomber la farine au fur et à mesure. Quand la pâte commence à se rassembler en masse, continuer à la travailler pendant quelques minutes de façon à ce qu’elle devienne homogène et qu’elle prenne de la force.
Ajouter le beurre ramolli en 3 à 4 fois en travaillant la pâte après chaque ajout ( ajouter éventuellement de la farine, perso j’en ai rajouté 3 ou 4 fois, 1 cuillère à soupe maximum à la fois, jusqu’à ce que la pâte soit homogène et ne colle plus aux parois ). Continuer de pétrir au moins 10 min après incorporation complète du beurre jusqu’à ce que la pâte soit devenue souple, lisse et élastique.
Mettre la pâte en boule dans un saladier légèrement huilé, couvrir avec du film alimentaire et laisser lever environ 1h30 ( elle doit doubler de volume ).
Si vous utilisez la machine à pain, utiliser un programme qui pétrit mais ne cuit pas, et aller jusqu’au bout du programme.
Sortir la pâte et l’écraser doucement pour la dégazer partiellement et la transférer sur le plan un travail légèrement fariné. Étaler délicatement la pâte au rouleau jusqu’à une épaisseur d’environ 1,5 cm ( travailler sans trop écraser la pâte, il faut qu’elle reste souple et gonflée ). Avec un emporte-pièce de 8 à 9 cm ou un verre, découper des ronds réguliers en finissant avec un mouvement léger de rotation pour bien souder les bords.
Déposer au fur et à mesure sur plaque de cuisson recouverte d’une feuille de papier sulfurisé légèrement huilé en veillant à bien espacer les ronds de pâte. Rassembler les chutes sans trop les travailler ( éliminer l’excédent de farine ) et recommencer l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.
Couvrir avec un linge propre et laisser lever au minimum 30 min près d’une source de chaleur ou au four à 30° fonction  » étuve « . Les beignets doivent avoir levé et devenir bien bombés.
Chauffer l’huile dans une friteuse ou une grande marmite à bords hauts jusqu’à ce qu’un petit morceau de pâte plongé dedans remonte immédiatement entouré de petites bulles: l’huile ne doit pas être très chaude sinon les beignets dorent immédiatement sans cuire à l’intérieur. Perso j’ai éteint ma poèle à frire plusieurs fois pour la refroidir entre les fournées de cuisson.
Découper le papier sulfurisé autour des ronds de pâte sans les toucher pour éviter qu’ils se déforment ou dégonflent puis les retourner doucement à la surface de l’huile et les plonger en retirant le papier ( j’ai cuit 2 / 3 beignets à la fois )
Frire environ 30 secondes par face. Attention, ils cuisent très vite ! Les retourner 2 ou 3 fois rapidement.
Retirer les boules avec une écumoire et les déposer sur du papier absorbant.
Avec un ciseau, faire une entaille sur la moitié du beignet et les fourrer avec de la pâte à tartiner ( ou confiture ou autre ), puis les saupoudrer de sucre glace.

Cookies noix – chocolat

Déjà trente cinq jours que je ne vous ai pas posté de recette de cookies. Ca vous manquait, hein mes poulettes ? Ou plutôt ça me manquait, toutes les excuses sont bonnes ( c’est pour le blog / je suis obligée de tester chéri / mes lecteurs m’en réclament à cors et à cris sur le Facebook que je n’ai pas / le chocolat c’est plein de magnésium / un petit cookies maison mes loulous, c’est mieux qu’une tartine à l’huile de palme.. ).
Pour tout vous dire, j’ai passé l’après-midi à la recherche d’une mission impossible ( trouver des fringues à ma fille ado / pas le film avec Tom Cruise ) et en rentrant j’ai eu besoin de réconfort . Du lourd, du costaud, de l’efficace, histoire de me remettre de toutes ces émotions ( et accessoirement d’ oublier qu’il va falloir refaire tous les magasins de la ville dans deux, trois mois, ça pousse vite à cet âge là ! ). Et pour cela, quoi de mieux que des cookies bien chocolatés , légèrement moelleux mais croquants sur les côtés, avec un petit mélange de noix, ces petites merveilles de la nature riches en acides oméga 3 ?
Rien, on est bien d’accord…

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Cookies noix – chocolat

Pour 1 trentaine de petits cookies ou 15 cookies de 60 g

1 oeuf
145 g de sucre roux
270 g de chocolat ( moitié noir, moitié au lait )
120 g de beurre à température ambiante ( ou le mettre 20 secondes au micro-ondes )
180 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
2 pincées de bicarbonate alimentaire
1 pincée de sel
140 g de noix ( ici un mélange en sachet de noix, noisettes, noix de cajou et amandes )

Dans le robot avec la feuille ( ou dans un saladier ), battre vitesse 1, le beurre avec le sucre. Ajouter la farine, la levure, le bicarbonate et le sel.
Concasser le chocolat en pépites au couteau. Hacher aussi au couteau les noix grossièrement; Ajouter dans le bol, mélanger . En dernier ajouter l’oeuf et mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène. Arrêter dès que l’oeuf est bien incorporé.
Faire des petites boules puis les aplatir sur une feuille de papier sulfurisé ( mettre sur plusieurs plaques en les espaçant de quelques centimètres ). Enfourner à 180° pour 11 minutes  pour les petits ou 13 / 14 minutes pour les grands. Ils vont durcir en refroidissant.

Cookies aux céréales choco pour un goûter presque parfait

Je ne sais pas comment je dois prendre le fait qu’un des élèves du lycée a traité mon Estafette de  » camionnette bizarre « . Bon ok elle est de 1975, on n’en croise jamais ou j’habite et je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ( Montmartre en ce temps-là / Accrochait ses lilas / Jusque sous nos fenêtres / Et si l’humble garni / Qui nous servait de nid / Ne payait pas de mine… je vous la chante en entier ? ).
Cela ne m’étais pas adressé directement car il parlait au téléphone et essayait de se faire géolocaliser par un de ses camarades qui apparemment ne le voyait pas. Et l’élément visuel qui pouvait les aider à se retrouver sur un immense parking, c’était un véhicule inconnu des adolescents, ma camionnette bizarre…
Et mon coup de pied au fessier, il est bizarre aussi ?
Non je vous rassure, je suis restée très zen ( ok j’ai ri jaune ). Je fais souvent la fille énervée sur ce blog mais toutes ces aventures que je vous raconte avec mes propres enfants ou les élèves me font beaucoup sourire. Les jeunes ( et là on sent la vieille qui parle ) sont souvent brut de décoffrage mais leur franchise est tellement fraîche et spontanée que ça fait du bien.
Parenthèse mise à part ces biscuits sont vraiment délicieux. La recette est tirée du blog  » Pourquoi est-ce que je vous raconte ça  » ( oui encore ) de celui que je considère comme le roi des cookies. Quand je découvre qu’il publie  une nouvelle recette j’ai l’oeil qui pétille, les sourcils qui s’arrondissent et la mâchoire inférieure qui perd un étage. C’est grave docteur ?

cookies-aux-céréales

Cookies aux céréales Crunch

Pour environ 25 cookies ou comme ici 12 gros cookies de 62 g

185 g de farine
120 g de beurre ramolli
60 g de céréales type crunchy ( céréales Crunch pour moi )
75 g de sucre blanc
75 g de sucre roux
7 g de levure chimique ( 1/2 sachet )
2 pincées de bicarbonate alimentaire
180 g de pépites de chocolat noir
1 oeuf

Au robot avec la feuille, sabler la farine avec la levure, le bicarbonate, le beurre et les 2 sucres ( action de mélanger les ingrédients jusqu’à obtenir la consistance d’un sable. On peut obtenir le même résultat à la main en mélangeant les ingrédients du bout des doigts dans un saladier ).
Mettre les céréales dans une poche à congélation et écraser le tout avec un rouleau à pâtisserie pour les réduire en morceaux.
Ajouter les céréales dans le robot ou le saladier, mélanger puis ajouter l’oeuf et les pépites de chocolat. Mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène. Placer au frais 1 heure.
Former des boules ( je pèse à chaque fois ) de 30 à 60 g ( pour les grands ), les aplatir et les mettre sur 2 plaques recouvertes de papier sulfurisé.
Enfourner pour 14 mn ( 11 mn pour les petits cookies ) à 180 °. Retourner la grille à mi-cuisson.
NE PAS FAIRE CUIRE PLUS LONGTEMPS, ILS VONT DURCIR EN REFROIDISSANT